Gandhi écrivait : «Il faut un minimum de bien-être et - de confort; mais passé cette limite, ce qui devait nous aider devient source de gêne. Vouloir créer un nombre illimité de besoins pour avoir ensuite à les satisfaire n'est que poursuite du vent. Ce faux idéal n'est qu'un traquenard. » Pensez-vous comme Gandhi que maîtriser ses besoins peut conduire au bonheur? Vous illustrerez votre réflexion, en vous appuyant sur des exemples précis tirés de votre expérience personnelle, de vos
Publié le 22/02/2012
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Être heureux : voilà le but recherché par tous les hommes. Le bonheur, nous y croyons tous, nous y travaillons tous, sans savoir comment y parvenir, sans être absolument d'accord sur les moyens de l'atteindre.
Qu'est-ce que le bonheur? Ce sentiment simple de bien-être qui provoque l'absence de malheur et de douleur, comme le pensaient les Épicuriens? Est-ce, au contraire, un idéal vers lequel tendraient vainement toutes nos actions? Toutes les philosophies, passées et présentes, orientales, extrême-orientales ou occidentales, se sont penchées sur cette question, se sont efforcées de définir le bonheur, en l'opposant à la satisfaction, à la joie... à toutes ces illusions de bonheur. Tous les philosophes ont proposé leur recette du bonheur, sans jamais faire l'unanimité, sans jamais convaincre l'humanité entière, qui s'interroge encore sur les moyens d'atteindre le bonheur et sur sa substance même.
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- Gandhi écrivait : « Il faut un minimum de bien-être et de confort ; mais passé cette limite, ce qui devait nous aider devient source de gêne. Vouloir créer un nombre illimité de besoins pour avoir ensuite à les satisfaire n'est que poursuite du vent. Ce faux idéal n'est qu'un traquenard. » Pensez-vous comme Gandhi que maîtriser ses besoins peut conduire au bonheur? Vous illustrerez votre réflexion en vous appuyant sur des exemples précis tirés de votre expérience personnelle, de vos le
- « Aujourd'hui nous recevons trois éducations différentes ou contraires : celle de nos pères, celle de nos maîtres, celle du monde. Ce qu'on nous dit dans la dernière renverse toutes les idées des premières. » Montesquieu, Esprit des lois, IV, 1748. Pensez-vous que cette opinion formulée il y a deux siècles s'applique à notre époque ? Vous organiserez avec soin votre réflexion, et vous l'appuierez d'exemples précis, empruntés à votre culture et à votre expérience personnelle. ?
- « Aujourd'hui nous recevons trois éducations différentes ou contraires : celle de nos pères, celle de nos maîtres, celle du monde. Ce qu'on nous dit dans la dernière renverse toutes les idées des premières. » Montesquieu, De l'esprit des lois, IV. (1748). Pensez-vous que cette opinion formulée il y a deux siècles s'applique à notre époque ? Vous organiserez avec soin votre réflexion, et vous l'appuierez d'exemples précis, empruntés à votre culture et à votre expérience personnelle.
- Beaucoup de lecteurs pensent que le compte rendu d'une oeuvre par un critique suffit à en donner la connaissance. Or, Alain a écrit dans ses Propos sur l'esthétique, en 1949 : « Ce que dit l'oeuvre, nul résumé, nulle imitation, nulle amplification ne peut le dire... » Vous examinerez ces deux points de vue opposés, en appuyant votre réflexion sur des exemples précis, empruntés à votre expérience et à vos lectures.
- Évoquant le romancier qui par son art soumet l'esprit et l'imagination de son lecteur, Marcel Proust écrivait : « Par lui nous sommes le véritable Protée qui revêt successivement toutes les formes de la vie. A les échanger ainsi les unes contre les autres, nous sentons que pour notre être, devenu si agile et si fort, elles ne sont qu'un jeu, un masque lamentable ou plaisant, mais qui n'a rien de bien réel. Notre infortune ou notre fortune cesse pour un instant de nous tyranniser, nous