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Fuch de cours sur Autrui

Publié le 17/10/2018

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Fiche cours sur autrui     Définitions Autrui : autrui est l’alter ego, à la fois autre parce qu’il n’est pas moi, et cependant semblable à moi parce qu’il est un être conscient et sensible. Autrui, ce n’est pas les autres en général. C’est celui avec qui j’entre en contact. Cependant, autrui ne désigne pas seulement le cercle de mes proches. Solipsisme : Le solipsisme est la position philosophique qui définit le moi comme la seule réalité certaine. Autrui et sa conscience n’existeraient donc que dans mes pensées, par ma conscience. Impossibilité de faire l’expérience directement d’une conscience autre que la mienne. Respect : Etymologie : du latin respectumus égard, considération. Le respect est le sentiment de considération, d'égard, voire de vénération que l'on peut avoir envers un individu ou quelque chose. Il se manifeste par une attitude de déférence et le souci de ne pas porter atteinte à l'objet du respect, ni le heurter inutilement. Le respect est une valeur plus profonde que la simple politesse, car il est débarrassé de toute hypocrisie. A ne pas confondre avec la tolérance (on peut tolérer quelqu’un sans le respecter). Sympathie :  Faculté de participer aux peines et aux joies des autres. L'expérience de la sympathie est susceptible de nous procurer une communication authentique avec d'autres consciences. Mais il convient de bien distinguer, à la suite de Max Scheler (Nature et formes de la sympathie), la sympathie véritable de la simple contagion affective. La contagion affective (la panique, le fou rire, l'ambiance) est une pure contamination affective, sans participation affective, sans orientation vers autrui en tant qu'autrui. Toute différente est la véritable sympathie, qui est un acte intentionnel au sens étymologique du terme, ie tendant vers autrui comme tel. Elle consiste soit à se réjouir de la joie d'autrui, soit à s'affliger de sa tristesse (compassion ou pitié). Reconnaissance : soit être reconnu signifie être respecté comme sujet (doté d’une conscience et d’une volonté propres), soit être reconnu signifie jouir d’une visibilité sociale, d’une estime de la part des autres. Sujets : Autrui est-il un autre moi-même ? Autrui peut-il m’aider ? ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Il est évident que l'on a profondément besoin d'autrui, à la fois pour la conscience de soi et pour la connaissance de soi : cette interdépendance mutuelle peut même être vue comme une condamnation. D'une part, on a besoin du dialogue avec autrui pour sa construction intellectuelle, même si cela comporte des risques. D'autre part, autrui est essentiel à la construction morale : son jugement est implacable, au point où le regard des autres peut constituer un enfer.   I Le besoin de l'Autre Je ne suis pas seul : autour de moi vivent d’autres êtres, qui à la fois me ressemblent et ne sont pas moi. Autrui désigne les autres hommes qui, sans s’identifier à moi, partagent avec moi une certaine identité. D’ordinaire on ne voit en autrui qu’une compagnie plus ou moins agréable, que l’on aime ou que l’on déteste. Mais il est en réalité bien davantage que l’occasion d’un sentiment possible : la relation à autrui est une condition pour que chaque moi singulier accède à la constitution de sa propre identité. « je est un autre » disait Rimbaud. Sans autrui, je ne suis rien. Il est l’être auquel je me réfère pour me construire : celui par rapport à qui je me situe pour devenir quelqu’un. On le voit par exemple dans la mode : par elle, je me distingue, je mets en scène mon identité ; mais je le fais en adoptant les codes vestimentaires partagés par d’autres. En quelque sorte, pour devenir soi, il faut, au moins en partie, être comme d’autres ! Ce paradoxe pose problème : si, pour accéder à son identité propre, il faut se modeler sur celle d’autrui, peut-on parler encore d’identité propre ? Autrui est à la fois condition et négation d’un possible accès à la singularité ! cette double possibilité le rend tour à tour précieux et détestable. A L'hypothèse d'un monde sans autrui 1)L’être cartésien, un être autosuffisant Pour avoir conscience de soi, le sujet cartésien n'a pas besoin de l'Autre. Par la technique du doute méthodique, Descartes affirme dans le Cogito (Discours de la méthode, 1637), la certitude absolue de la conscience de soi malgré l'incertitude que l'on a du reste du monde. Selon lui, l'Autre n'est donc pas nécessaire à la conscience de soi, puisque le sujet peut se saisir comme conscience par une simple introspection. L'introspection es...

« participation affective, sans orientation vers autrui en tant qu'autrui.

Toute différente est la véritable sympathie, qui est un acte intentionnel au sens étymologique du terme, ie tendant vers autrui comme tel.

Elle consiste soit à se réjouir de la joie d'autrui, soit à s'affliger de sa tristesse (compassion ou pitié). Reconnaissance : soit être reconnu signifie être respecté comme sujet (doté d'une conscience et d'une volonté propres), soit être reconnu signifie jouir d'une visibilité sociale, d'une estime de la part des autres. Sujets : Autrui est-il un autre moi-même ? Autrui peut-il m'aider ? ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Il est évident que l'on a profondément besoin d'autrui, à la fois pour la conscience de soi et pour la connaissance de soi : cette interdépendance mutuelle peut même être vue comme une condamnation.

D'une part, on a besoin du dialogue avec autrui pour sa construction intellectuelle, même si cela comporte des risques.

D'autre part, autrui est essentiel à la construction morale : son jugement est implacable, au point où le regard des autres peut constituer un enfer.   I Le besoin de l'Autre Je ne suis pas seul : autour de moi vivent d'autres êtres, qui à la fois me ressemblent et ne sont pas moi.

Autrui désigne les autres hommes qui, sans s'identifier à moi, partagent avec moi une certaine identité. D'ordinaire on ne voit en autrui qu'une compagnie plus ou moins agréable, que l'on aime ou que l'on déteste. Mais il est en réalité bien davantage que l'occasion d'un sentiment possible : la relation à autrui est une condition pour que chaque moi singulier accède à la constitution de sa propre identité.

« je est un autre » disait Rimbaud.

Sans autrui, je ne suis rien.

Il est l'être auquel je me réfère pour me construire : celui par rapport à qui je me situe pour devenir quelqu'un. On le voit par exemple dans la mode : par elle, je me distingue, je mets en scène mon identité ; mais je le fais en adoptant les codes vestimentaires partagés par d'autres.

En quelque sorte, pour devenir soi, il faut, au moins. »

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