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FREUD: Une violente répression d'instincts puissants

Publié le 17/04/2009

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Une violente répression d'instincts puissants exercée de l'extérieur n'apporte jamais pour résultat l'extinction ou la domination de ceux-ci, mais occasionne un refoulement qui installe la propension à entrer ultérieurement, dans la névrose. La psychanalyse a souvent eu l'occasion d'apprendre à quel point la sévérité indubitablement sans discernement de l'éducation participe à la production de la maladie nerveuse, ou au prix de quel préjudice de la capacité d'agir et de la capacité de jouir la normalité exigée est acquise. Elle peut aussi enseigner quelle précieuse contribution à la formation du caractère fournissent ces instincts asociaux et pervers de l'enfant, s'ils ne sont pas soumis au refoulement, mais sont écartés par le processus dénommé sublimation de leurs buts primitifs vers des buts plus précieux. Nos meilleures vertus sont nées comme formations réactionnelles et sublimations sur l'humus de nos plus mauvaises dispositions. L'éducation devrait se garder soigneusement de combler ces sources de forces fécondes et se borner à favoriser les processus par lesquels ces énergies sont conduites vers le bon chemin. FREUD

Freud aborde un sujet épineux, nous touchant d'autant plus que nous sommes appelés à devenir nous-mêmes parents : le rôle de l'éducation sur l'avenir des enfants.    L'éducation, mal pratiquée, ne serait-elle pas un facteur de névrose ?    Pour Freud, il est certain que l’éducation que nous avons reçue est à la base de nos comportements. Or il est convaincu, à la lumière de sa pratique psychanalytique, qu'une éducation trop rigide participe à l'apparition de maladies nerveuses alors qu’une éducation qui orienterait nos pulsions dans un bon sens aurait l’avantage d’être épanouissante.    Pour nous faire partager son point de vue, il part de son hypothèse de travail relative à l’existence de forces psychiques qui inhibent notre conduite à notre insu, en s’appuyant sur le concept de refoulement. Il peut alors, dans un second temps, tirer l’enseignement qu’autorise ses observations cliniques, si déroutantes soient-elles, sur les effets malencontreux d’une éducation répressive, avant de proposer, finalement, un modèle d'éducation qui, sans être pathogène, soit authentiquement formateur.  

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« Demande d'échange de corrigé de Mroué Raja ( [email protected] ). Sujet déposé : FREUD: Une violente répression d'instincts puissants Une violente répression d'instincts puissants exercée de l'extérieur n'apporte jamais pour résultat l'extinction ou ladomination de ceux-ci, mais occasionne un refoulement qui installe la propension à entrer ultérieurement, dans lanévrose.

La psychanalyse a souvent eu l'occasion d'apprendre à quel point la sévérité indubitablement sansdiscernement de l'éducation participe à la production de la maladie nerveuse, ou au prix de quel préjudice de lacapacité d'agir et de la capacité de jouir la normalité exigée est acquise.

Elle peut aussi enseigner quelle précieusecontribution à la formation du caractère fournissent ces instincts asociaux et pervers de l'enfant, s'ils ne sont passoumis au refoulement, mais sont écartés par le processus dénommé sublimation de leurs buts primitifs vers des butsplus précieux.

Nos meilleures vertus sont nées comme formations réactionnelles et sublimations sur l'humus de nosplus mauvaises dispositions.

L'éducation devrait se garder soigneusement de combler ces sources de forcesfécondes et se borner à favoriser les processus par lesquels ces énergies sont conduites vers le bon chemin.

FREUD Introduction : L'homme nait animal, doué de pulsions naturels sexuels et agressifs directement lié à son métabolisme : l'instinct desurvie le pousse à agir de sorte à se conserver lui-même, à conserver l'espèce.

Il restera entièrement etcontinuellement sous le jouc de ces pulsions, à condition qu'on l'éduque, qu'on l'encadre, qu'on lui inculque, d'unemanière ou d'une autre, des règles de vie en communauté.

Il devient alors socialement acceptable : son entouragele considère alors comme intégré à la société des hommes, de par les principes de vie qu'il aura « assimilés ».Assimilés certes, mais de quelle manière ? L'éducation, généralement mise en place par les parents chez l'enfant dèsson plus jeune âge, est l'outil qui va rendre ce-dernier conforme à l'idéal sociale.

Faut-il répondre aux désirs naturelspar la force en les réprimant, les refoulant, voir même les supprimer afin de mener une existence éthiquementcorrecte ou faut-il plutôt, dans le même objectif, sublimer ces pulsions, les rediriger vers d'autres finalités plus «acceptables » ? Le philosophe Sigmund Freud critique ici l'éducation qui croit pouvoir repousser, voir détruirecertaines pulsions qui s'expriment chez l'enfant.

Il penche plutôt pour la canalisation, la redirection de ses pulsionsvers d'autres formes, moins « sauvages » et plus « conforme » aux préceptes de la société humaine. I) Inefficacité de l'éducation par répression du désir● Freud affirme d'entrée l'inefficacité de l'éducation par répression du désir." Une violente répression d'instincts puissants exercés de l'extérieur n'apporte jamais pour résultat l'extinction ou ladomination de ceux-ci ".

Il juge ainsi qu'il est impossible de supprimer un instinct naturel.

L'homme, comme touteespèce vivante, est régis par des nécessités corporelles innées telles que la reproduction, la protection de soi,l'obtention de biens vitaux, et cela par la violence si nécessaire, afin d'assurer la survie de l'espèce.

Ces besoinsapparaissent sous la forme de désirs, de pulsions : l'individu va vouloir s'en soulager en les exprimant.

Ainsi, touthomme, si l'on fait abstraction de tout précepte social actuel, va se libérer de son excitation par un acte sexuel ouun acte de violence quelconque (viol, meurtre), à moins d'une contrainte physique (réalité).

Ces pulsions sexuellesou agressives sont vu comme étant inconvenant pour tout être humain vivant en société : le respect des autres etla dignité sont des principes inconditionnels.

Ces désirs, faisant leur apparition dès le plus jeune âge, c'est dès lanaissance qu'un individu est encadré, éduqué.

La première des réactions qu'un éducateur aura face à l'expressiond'une pulsion sera de la réprimer : on punit alors l'individu, on lui crie dessus, on lui fait la « morale », on en arriveparfois aux mains.

L'individu en question alors se rend alors compte de son erreur et se retiendra de ne plus céder àce désir.

Cependant, ce désir ne disparaitra pas, contrairement à ce que pensent certains : une pulsion estl'expression même de la vie et cette vie ne disparait qu'avec la mort de l'individu.

De plus, un désir est récurent :même satisfait une fois, après un certain temps, il se manifestera à nouveau, inévitablement.

Par conséquent, on nepourra certainement pas dominer constamment les instincts d'individu impulsifs, à moins que l'éducation, ou plutôtl'encadrement ne perdure jusqu'à la mort.● Cependant, le modèle d'éducation que Freud critique a été celui d'une majorité de personnes.

Il est vraique toute forme de violence est déconseillé, voir interdit par la loi, à l'égard des enfants.

On sait cependant que lescaprices sont des désirs comme beaucoup d'autres.

Céder à tous les caprices de nos enfants est-il bien raisonnable? Qu'il existe d'autres méthodes d'éducation, parfois, une petite leçon de morale ne s'impose-t-elle pas ? Uneéducation trop laxiste pourrait très bien se révéler tout aussi inefficace ! D'ailleurs, beaucoup de personne on suiviune éducation qui réprime certaines pulsions et n'ont eut pas de souci marquant lié à leur éducation, en grandissant.Certaines personnes sont plus impulsives que d'autres, ainsi, on ne peut généraliser une méthode éducative commeétant universellement efficace ou non. II) Effets négatifs de la répression du désir● Freud met en avant sa science (la psychanalyse) afin de montrer que la méthode répressive n'est passeulement inefficace, mais aussi et surtout néfaste.→ Il dit :" La psychanalyse a souvent eu l'occasion d'apprendre à quel point la sévérité indubitablement sansdiscernement de l'éducation participe à la production de la maladie nerveuse ".

La « psychanalyse » est une science. »

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