FREUD et la religion comme illusion.
Publié le 15/09/2014
Extrait du document
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par la confrontation que l'homme connaît depuis son enfance entre ses désirs, qui exigent satisfaction, et la réalité naturelle et sociale, qui limite la possibilité de leur satisfaction.
Ceci peut engendrer un conflit intérieur vécu avec peine.
La religion apporte une consolation en ce sens qu'elle est croyance en une providence bienveillante et pro met un salut dans l'au-delà.
2.
La religion est-elle nécessaire à l'homme? Freud introduit d'abord une distinction entre les hommes selon l'éducation qu'ils ont reçue.
Les uns, qui ont reçu une éducation religieuse et en qui est instillé "le doux poison''.
Les autres, qui ont reçu une éducation plus sobre.
Faire remarquer ici l'importance de l'enfance qui risque de déterminer chez l'homme d'âge adulte un mode d'existence.
Si les premiers ont besoin
de la consolation qu'apporte la religion, les seconds, semble-t-il, car la réponse de Freud n'est pas catégorique, sont capables de s'en passer.
Parmi ceux-ci, l'homme qui ne souffre pas de névrose, à propos du quel Freud est un peu plus affirmatif dans sa réponse.
Ce dernier n'a pas besoin de "l'ivresse" du poison (à mettre en relation avec la so
briété).
En effet le mot "névrose" désigne une perturbation de la per sonnalité qui a son origine dans un conflit intérieur entre les pulsions du "ça" et le désir de se conformer à une image morale ou esthétique de soi-même.
Ce conflit étant douloureux, l'homme tend à le fuir en se réfugiant dans la névrose, mais cela n'élimine pas la contradiction intérieure.
Tel est le poids de sa vie.
Lire: Freud : Cinq leçons sur la psychanalyse
3.
L'homme dans la réalité et l'homme infantile.
Freud décrit la situation difficile qu'affronte l'homme qui ne cherche pas de consola
tion.
Il devra assumer seul sa détresse et sa petitesse, s'engager seul dans un univers hostile.
La solitude est le caractère d'un homme adulte en ce sens qu'elle est la capacité d'exister sans compter sur les "ten dres soins" de la providence, sans se croire le centre des "préoccupa
tions" divines.
Pour être adulte en ce sens, il faut avoir quitté son enfance.
D'où la comparaison avec l'enfant "qui a quitté la maison paternelle, où il se sentait si bien et où il avait chaud".
C'est qu'en effet nous avons tous été enfants avant que d'être hommes de telle sorte que la coupure avec l'enfance et les soins paternels est un pas sage nécessaire.
Le stade de l'infantilisme est "destiné à être dépassé".
4.
L'importance de l'éducation.
Nous l'avons vu, l'éducation crée
22.
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