François Ost cite un auteur selon lequel « à chaque constitution correspond une épopée ». Est-ce ainsi l’insuffisance du droit positif qui exige que la justice se fonde dans ce que F. Ost appelle un « droit raconté » ? Vous chercherez en quoi les œuvres au programme permettent de répondre à cette question.
Publié le 27/12/2011
Extrait du document
«
Afin d’instauré un ordre minimal le droit positif à besoin d’un droit raconté c'est -à -dire ici
d’une constitution.
La justice telle qu’elle existe dans la société est insuffisante et injuste.
C’est ce que
ces trois œuvres nous montrent avec une injustice qui est indépassable.
Chaque œuvre fait le constat permanent de l’injustice, une injustice qui serait indépassable,
comme l e pense Pascal, aucune justice ne serait parfaite.
Dans la pensée B82 il exprime le fait que les
lois profitent souvent à ceux qui les mettent en place.
En effet il y a une limite du rationnel.
Ce qui ne
semble pas juste devant les autres soumis à ces lois.
Il y a ici une exigence du droit positif.
D’ailleurs
dans les Raisins de la colère, lor sque Grand-père meurt d’une apoplexie foudroyante, que la famille dû
l’enterrer car n’ayant pas les moyens de déclaré sa mort et de payer son enterrement, on remarque que
les lois ont été conçu sans prendre cette aspect en compte.
Pascal, dans son œuvre a pologétique, exprime la relativité entre le droit et la justice.
Or si un
droit dans la philosophie du rationalisme pouvais produire de la justice on aurait pas besoin du droit
positif , et son insuffisance ne serait alors pas à constater, et il y aurait la possibilité peut être d’avoir une
justice parfaite, ce que le droit positif ne semble pas en mesure d’apporter.
Il donne ainsi deux
significations de la justice, l’une humaine, l’autre en rapport avec le jugement dernier.
Finalement on ne se rend compte que la justice est souvent injuste uniquement lorsque l’on est
directement confronté à elle.
Mais alors dans quoi la justice se fonde t’elle, elle qui ne semble pas
suffisante ?
Le constat de l’injustice marque une certaine insuffisance de la justice.
K elsen et Eschyle
propose chacun une forme de dépassement de l’injustice.
D’une part Kelsen opte pour une solution
d’ordre politique, le droit positif est insuffisant et infondé mais c’est le seul auquel on a accès, ou bine
par un dépassement de la justice en ayant foi en une certaine humanité, c’est ce qui se met en place
d’ailleurs dans certain camps californien tel que dans le camp gouvernemental de Weedpatch, dans ce
camp se sont les habitants qui gèrent eux -mêmes la vie en communauté.
D’autre part, Esch yle, dans les
Euménides lors de la création de l’aréopage évoque un dépassement de part la démocratie : on fait un
procès parce qu’il faut que l’ordre politique existe.
La justice telle qu’elle est n’est cependant pas définitive, plus exactement le droit raconté peut
être modifié au fur et à mesure du temps.
En effet la justice ne se soucis d’une certaine légitimité dans
l’optique de la conservation du pouvoir.
Notre cons titution afin d’être toujours amélioré peut être
modifié.
Si les lois n’évoluerait pas Tom Joad aurai pu ne jamais aller en prison et tout simplement être
condamné à mort.
Mais même avec ces évolutions notre société n’arrive pas à faire la justice..
»
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