François Jacob, extrait de Le Darwinisme aujourd’hui
Publié le 23/02/2022
Extrait du document
«
Philosophie
Dans ce texte de François Jacob, extrait de Le Darwinisme aujourd’hui, il est
question de notre rapport au monde qui nous entoure et de quelle manière arrive-t-on
à le comprendre.
François Jacob à compris qu’il y avait deux façons qui permettait de
répondre à cette exigence : le mythe et la théorie scientifique.
Dans ce texte, François Jacob défend l’idée que trouver des justifications par le mythe
ou la théorie scientifique permettait à l’Homme de comprendre le monde qui l’entoure.
En effet, il cherche à répondre à la question ci-contre « Comment le cerveau humain
arrive-t-il à comprendre le monde et trouver des justifications qui lui semblent
pertinentes pour répondre à ce besoin ? » et nous allons essayer de répondre à la
question : « comment l’Homme comprend-t-il ce qui l’entoure? »
Dans la première partie du texte, l’auteur énonce sa thèse selon laquelle le cerveau
humain se doit de comprendre le monde et que cela peut passer par le mythe ou la
théorie scientifique car dans les deux cas, il s’agit d’expliquer ce que l’on voit par ce
que l’on ne voit pas.
Puis, dans une deuxième partie, il diffère le mythe de la théorie
scientifique et donne des arguments sur la véracité de la théorie scientifique car celleci ne se fige jamais.
François Jacob commence par énoncer sa thèse avant de la développer et de
l’expliquer.
Il souligne d’emblée la nécessité pour le cerveau humain de comprendre le
monde.
Selon lui, tout esprit recherche «une représentation unifiée et cohérente » du
monde dans lequel il vit c’est à dire une explication plus ou moins rationnelle qui
chercherait à expliquer le pourquoi du comment.
Il affirme alors que l’être humain
cherche à justifier ce qu’il voit par le mythe ou la théorie scientifique.
En effet, ces
deux méthodes partagent un but commun qui est de répondre à la thèse énoncée cidessus.
François Jacob explique dans ce texte que le mythe comme la théorie
scientifique fonctionnent de manière équivalente.
Pour justifier cette affirmation, l’auteur propose dans la suite du texte un
argument qui débute par « Dans tous les cas » ce qui signifie que quoi qu’il arrive et
dans n’importe quelle situation l’esprit humain cherchera dans le mythe ou dans la
théorie scientifique une réponse à son questionnement et que dans les deux cas il
utilisera son imagination.
Afin d’insister sur leurs points communs, François Jacob
apporte une précision : il s’agit de rendre compte ce que l’on observe par ce que l’on
imagine, « expliquer ce que l’on voit par ce qu’on ne voit pas » à l’instar de la théorie
scientifique qui comprend le monde seulement à base de calculs et d’expérimentations.
Cependant, comme le dit Peter Medewar, «l'enquête scientifique commence toujours
par l'invention d'un monde possible, ou d'un fragment de monde possible ».
François
Jacob va alors s’appuyer sur certains exemples : la foudre qui se traduirait par une
colère divine ou une différence de potentiel entre les nuages et la Terre, et la maladie
qui serait liée à un sort ou à un virus.
Si l’on interprète ces exemples, les explications
qui nous semblent incomplètes et douteuses proviennent de vieux mythes qui ont
perduré dans le temps et celles qui nous semblent vraies et rationnelles sont issues de
la théorie scientifique et de la recherche.
Comme nous pouvons le voir, il existe.
»
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