FICHE DE LECTURE Trois discours sur la condition des grands Blaise Pascal
Publié le 08/01/2023
Extrait du document
«
FICHE DE LECTURE
Trois discours sur la condition des grands
Blaise Pascal
Le livre Trois discours sur la condition des grands n’est pas un livre écrit
directement par Pascal.
En effet il est le récit de Nicole, écrit dix ans
après la mort de Pascal, elle retranscrit des conversations qu’elle eu avec
le philosophe sur ce thème aux alentours de 1660.
A l’origine les Trois discours sur la condition des grands sont un
ensemble de discours tenu par Blaise Pascale sensé éduqué le futur duc
de Chevreuse, nommé Charles-Honoré d’Albert aux alentours de 1660.
C’est donc davantage un traité pédagogique, c’est un texte qu l’on
retrouve de manière posthume.
Vers l'été ou l'automne 1660, des notes préparatoires aux Discours sur
la condition des grands sont écrites par Pascal.
Ces discours sont
reconstitués et retranscrits par Pierre Nicole, un ami de Pascal et témoin
de l'enseignement donné au duc de Chevreuse.
Les discours forment un traité d’éducation mais aussi un traité politique.
La réflexion politique de Pascale est soucieuse de l’ordre établi et de la
manière dont les rapports justes entre les hommes peuvent être
institués a partir d’une conversion des rapports de force, rendue possible
par l’imagination.
Dans un premier discours, l’idée de Pascal est d’affirmer que la
conditions des individus n’est pas liée a des qualités naturelles et
supérieurs, mais à une suite de hasards de la vie.
Le thème de ce
premier discours parle donc de la condition des Grands a travers la
condition humaine.
Ici les « grands » sont les hommes qui dans une
société sont propulser a des positions supérieur aux autres comme les
positions de pouvoir, de richesse ou d’honneur.
Avant le « grand » était
par exemple le noble de la société, le comte, le duc ou encore le roi.
Dans ce domaine on peut donc parler de condition sociale ce qui renvoie
a la condition des personnes dans leurs société.
Si on se souvient,
l’abolition des privilèges en France remonte a 1789 mais malgré ça des
individus sont obliges d’être élevé a un rang supérieur comme par
exemple pour maintenir la démocratie il faut forcément un président.
Celui ci a un rang social supérieur au notre mais cette place n’est pas la
même que les privilèges.
A travers cette réflexion Pascale invite le futur
duc a ce questionner sur sa condition de grand, ce questionnement invite
a différentes réflexions: Qu’elle est la réel place de l’homme dans
l’univers ? Et dans la civilisation ?
Dans la suite de la première pensée on peut voir une mise en scène d’un
homme jeté sur une ile inconnu, les personnes présentes sont perdus et
a la recherche de repères et de roi.
Les habitants voient arrivé l’homme
et le considère directement comme leur roi.
Ici c’est le hasard qui a fait
qu’il est devenu roi.
C’est ce que veut montrer Pascale a travers cette
illustration.
En effet, il veut signifier que le hasard prend le dessus sur les situations
de la vie et donc sur notre destin.
Il fait effet dans la société, mais aussi
dans la nature et personne ne peut le supprimer.
Le projet de Pascal s’inscrit dans un aspect surnaturel de salut, il peut
être lu d’un point de vue politique, celui de considérations concernant
l’exercice du pouvoir, mais aussi selon une application plus générale à
l’histoire personnelle de chacun.
Dans son premier discours plutôt politique, on voit apparaître chez Pascal
le besoin de séparer la personne et la fonction, pour lui, le roi reste un
homme comme les autres avant tout.
On peut donc se demander quel
est le bon rapport entre l’individu et la société ? On croise donc ici l’idée
que Pascal soutient, le pouvoir est seulement une action du hasard.
La
première chose qu’il faut en déduire, c’est que le respect obtenu par le
hasard revient à la fonction et non a la personne elle-même finalement.
On peut donc se demander quel est le bon rapport entre l’individu et la
société ?
Pour conclure sur cette première partie, on peut dire que les « Grands »
peu importe leur puissance doivent rester conscients de leur véritable
nature.
Ils doivent faire la part des choses entre le pouvoir et le peuple
pour ne pas tromper le peuple.
Pascal évoque la responsabilité morale
des « grands » dans la chute du peuple qui est en admiration devant eux
donc qui les écouteraient dans n’importe quelles situations.
Pascal veut
une règle de conformité pour donner à chacun ce qui lui appartient.
Passons au deuxième discours, Pascal aborde maintenant la question de
la justice.
Il s’adresse toujours à la même personne, le noble du premier
discours.
Ici, on voit clairement que Pascal sépare deux notions, la
première « grandeur d’établissement » et la seconde « grandeurs
naturelles ».
La première notion se réfère davantage à la puissance et au
pouvoir tandis que la seconde notion représente la noblesse morale.
On
peut continuer à définir ces deux établissements en citant le texte, « les
grandeurs naturelles » sont décrites comme « des qualités réelles et
effectives de l’âme ou du corps ».
Les « grandeurs d’établissements »
sont expliquées ainsi « après....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Blaise Pascal, Trois discours sur la condition des Grands
- Il n'est pas nécessaire, parce que vous êtes duc, que je vous estime; mais il est nécessaire que je vous salue. [ Discours sur la condition des grands, II ] Pascal, Blaise. Commentez cette citation.
- Il n'est pas nécessaire, parce que vous êtes duc, que je vous estime; mais il est nécessaire que je vous salue. Discours sur la condition des grands, II Pascal, Blaise. Commentez cette citation.
- PENSÉES Blaise Pascal : Fiche de lecture
- Pascal, Discours sur la condition des Grands, I, OEuvres complètes, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade.