FEU CENTRAL Benjamin Péret (résumé)
Publié le 10/06/2016
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FEU CENTRAL. C’est sous ce titre générique que l’écrivain et poète français Benjamin Péret (1899-1959) publia, en 1947, une anthologie de ses principaux recueils poétiques : Immortelle Maladie (1924), Dormir, dormir dans les pierres (1927), Je sublime (1936); leur font suite « Un point c’est tout » et « A tâtons », inédits en volume. A ces cinq recueils il faudrait, pour avoir une vue d’ensemble de l’œuvre poétique de Péret, ajouter le Passager du Transatlantique, sa première plaquette publiée en 1921, et surtout le Grand Jeu, daté de 1928. Puis De derrière les fagots (1934), Je ne mange pas de ce pain-là (1936), Dernier Malheur, Dernière Chance (1942), Air mexicain et Toute une vie (1949) et enfin Des cris étouffés (1957). L’originalité de Péret est de déjouer par avance tous les pièges de la critique. Cette irrévérence lui coûta fort cher. La lecture de ses poèmes nous incite à ne plus considérer les mots comme des mots, des signifiants, mais comme des sons ou des couleurs.
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- « A mes yeux, détient une parcelle de poésie tout être capable d'évoquer spontanément les sentiers d'une forêt verdoyante devant un feu de bois (...). N'est donc pas étranger à la poésie, celui qui, même placé à ras de terre, découvre à toute chose son aspect céleste, en opposition à celui qui, de la femme, ne retient que le sexe, et du feu de bois son prix de revient. » En prenant appui sur les poèmes précis, vous direz comment vous comprenez ce propos du poète Benjamin Péret (1899-1