Faut-il tout attendre de l'État ?
Publié le 05/07/2015
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quotidiennement la cruelle expérience — des « délocalisations « contre lesquelles chaque État n'a guère de moyens d'intervention. Mais il est vraisemblable que le développement économique des zones actuellement propices à ces délocalisa-tions entraînera, à moyen terme, des exigences (de salaire et de mode de vie) qui les rendront moins attirantes. Les essais d'organisation internationale de l'économie peuvent tempérer les crises locales. Sans prêcher un optimisme outrancier, on peut ainsi espérer que les attentes des populations nationales se trouvent satisfaites par des instances supranationales, et non plus nationales.
Tout attendre de l'État risque d'aboutir, sinon au totalitarisme, du moins à une passivité transformant la population en masse assistée. Mais la vie politique et économique contemporaine devient plus internationale que nationale. Serait-il sain de tout attendre d'instances débordant les États eux-mêmes ? On devine un nouveau risque : celui de l'uniformisation des existences. À moins que l'on ne parvienne à protéger la sphère privée : le bonheur ne se définit que subjectivement.
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