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faut-il toujours satisfaire ses désirs?

Publié le 08/05/2014

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LucieTES1 Philosophie Dissertation : Faut-il toujours satisfaire ses désirs ? De prime abord, il semble évident que nous sommes des êtres de désir et que sans rêve ni désir la vie ne serait que tristesse. Nous désirons ce que nous ne possédons ce qui se traduit par de la frustration : ce qui paraît inaccessible va alors nous attirer et un manque va s'installer. Il paraît alors inévitable qu'il faille satisfaire ses désirs pour accéder par la suite au bonheur. Cependant, si le désir n'est pas synonyme d'idéal ? Or un idéal ne peut jamais être pleinement atteint. Sommes-nous alors toujours satisfaits lors de la réalisation de nos désirs ? N'y-a-t-il pas une part de frustration ? N'y-a-t-il pas des désirs néfastes qu'il ne vaut mieux pas réaliser ? Cette question nous amène à nous demander si l'on doit réellement satisfaire tous ses désirs sans exception ? À quelles conditions le désir peut être ce par quoi le sujet se construit ? Il est vrai qu'habituellement, satisfaire certains désirs nous procurent du plaisir, un bonheur qui paraissait inaccessible. Mais, une fois le désir réalisé, une part de culpabilité peut s'installer. Il est vrai qu'être insatisfait nous rend malheureux, situation qui diminue la possibilité d'accéder au bonheur. Le désir est une puissance qui permet au sujet de construire son existence. Tout d'abord, le désir doit être distinct de besoin. En effet, un besoin est ce qui est nécessaire à la vie tandis que le désir en lui-même est une tendance spontanée et consciente. D'après &E...

« la possibilité d'acc éder  au bonheur. Le d ésir  est  une puissance qui permet  au   sujet de construire son existence. Tout d'abord, le d ésir doit  être distinct de besoin. En effet, un besoin est ce qui   est   n écessaire   à  la   vie   tandis   que   le   d ésir   en   lui­m ême   est   une   tendance   spontan ée et consciente.  D'apr ès   Épicure,   d ésirer   est   n écessaire   car   pour   acc éder   au   bonheur   il   faut   avoir une vie de plaisirs   . Or, une vie de plaisirs peut  être synonyme d'une vie   de d ésir. Le bonheur serait le but ultime de la vie. Ainsi celui qui ne d ésire plus,   ne vit plus.  Callicl ès disait «   Une vie sans d ésir est une vie de pierre   ». Sans d ésir, l'apathie   s'installe alors, nous perdons go ût à la vie. Satisfaire ses d ésirs permet de vivre   de nouvelles exp ériences, de rompre avec le pr ésent et ainsi avec la vie souvent   monotone que nous vivons.  Satisfaire nos d ésirs peut permettre d'oublier ce qui s'impose  à nous, la r éalit é   qui est parfois douloureuse. Ainsi on acc ède pendant un instant  à un bonheur   ultime. L'absence   de   d ésirs   serait   alors   le   signe   de   la   destruction   du   sujet.

  Ne   plus   d ésirer et ne plus assouvir ses d ésirs serait l' état de mort   ; la mort du sujet et de   ce qu'il ressent.  Le bonheur r ésulte alors de la satisfaction continue des d ésirs. Callicl ès disait   «   é prouver   toutes   les   formes   de   d ésirs   et   les   assouvir,   voil à  c'est   cela   la   vie   heureuse   ». . »

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