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Faut-il toujours être raisonnable?

Publié le 13/03/2005

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Si l'involontaire nourrit le volontaire, n'y a-t-il pas une réciprocité entre l'un et l'autre ? C. L'homme comme sapiens/demens (synthèse) Si la thèse voit dans l'homme un animal doué de raison, l'antithèse nous met en face de l'« ubris » et de la déraison de l'homme, cet animal voué au vertige, à l'excès, à la folie. Comment l'homme pourrait-il être toujours raisonnable, alors que ce qui le caractérise, c'est le surgissement de la démesure et l'importance de l'involontaire ? L'homme est sapiens, sage, raisonnable, mais il est aussi ce meurtrier et ce destructeur, cet être porté à l'excès, bien davantage que les animaux. Alors la synthèse s'impose : l'homme est un sapiens/demens ; en lui désordre et ordre sont complémentaires, s'enchaînent et s'entremêlent. Une nouvelle définition de l'homme surgit, qui donne sens à notre sujet : l'homme n'est pas un animal raisonnable. Il est simultanément sapiens, raisonnable, et demens, fou. Dans la raison, il y a la déraison et réciproquement : « On ne peut plus opposer substantiellement, abstraitement, raison et folie. Il nous faut, au contraire, surimposer au visage sérieux, travailleur, appliqué d'homo sapiens le visage [.
 
• Nous sommes ici questionnés non point sur le caractère « rationnel « de l'homme, mais sur sa possibilité d'accéder en permanence, en tous temps et tous lieux, à sa détermination de « raisonnable «, ce qui est bien différent et renvoie à l'ordre de l'action. Le sujet et la personne peuvent-ils, dans la totalité du temps et perpétuellement, de toute façon, quelles que soient les circonstances, être raisonnables, c'est-à-dire soit doués de raison, soit conformes au bon sens ? • L'homme a-t-il toujours ce pouvoir et cette puissance ? Tout le monde raisonne, mais peut-on faire toujours des choses raisonnables ? Et si l'homme contenait, en lui, des puissances dépassant la raison ou le logos ? Le problème est, en définitive, d'accéder à une définition de l'homme. Quelle est sa véritable essence ? L'enjeu est net Puisque ce qui est mis en jeu, c'est toute la nature de l'homme. C'est notre « nature humaine « qui se trouve mise ici en cause.
 

« Faut -il toujours être raisonnable ? On dira d’un individu qu’il a un comportement raisonnable lorsque son attitude paraît sensée c’est-à-dire conforme aux attentes et aux jugements des individus en tant qu’il sont doués de raison.

On oppose ainsi l’attitude raisonnable au comportement insensé, irréfléchi.

L’homme raisonnable est alors l’homme sage, avisé, prude...

Si la raison est une faculté de notre esprit, la raison a toujours existé mais ils ne l'ont pas toujours utiliser comme par exemple l'usage de la raison n'est donné aux enfants qu'à un certain âge.

Il n'a pas encore l'usage de la raison.

Et pourtant un enfant paraît toujours plus joyeux qu'un adulte.

Ne serait-ce pas la faute de la raison, c'est pour cela que nous allons nous demander Comment ne pourrions-nous toujours et, quelles que soient les circonstances, être raisonnables ? Premièrement nous allons étudier la signification d'être raisonnable, ensuite la nécessité de toujours garder sa raison et pour finir la difficulté de rester raisonnable face au désir et donc au bonheur. I Que signifie être raisonnable ? : Certes, nous connaissons désirs, passions, émotions, mais l'affectivité peut toujours être subordonnée à la volonté et à la raison.

L'homme est essentiellement raisonnable, s'il a toujours le pouvoir d'être raisonnable, d'avoir une conduite sensée et donc doté de bon sens comme l'a dit Descartes : « le bon sens est la chose du monde la mieux partagé » car tout homme la possède , c'est que la raison influe sur toute sa vie et la modifie.

L'homme est cet être capable de transformer sa nature sensible et son affectivité.

Il peut tout maîtriser et dominer.

Ne faut -il pas définir l'homme comme semble-t -il, à Aristote, « un animal raisonnable » possédant la raison comme faculté de discerner le bien et le mal ? II Nécessité de toujours garder sa raison parce que: Différents arguments nous prouve qu'il est nécessaire de toujours garder sa raison comme par exemple la passion qui nous conduit à des erreurs de jugement car ce que l'on désir ne ce réfère par forcement à la raison, mais comment savoir si ce que l'on désir fait appel au bien ? Kant a dit la chose suivante, fait en sorte que la maxime de ton action puisse être érigé en règle universelle.

En effet seul ces actions sont conformes à la morale.

Certes la passion nous conduit à des erreurs de jugement mais elle peut aussi nous faire souffrir ou faire souffrir autrui, nous pouvons accomplir des actes que nous regrettons car nous nous apercevons peut -être qu'elle n'était pas conforme à la morale et qu'on aurait du faire appel à notre raison pour ne pas faire d'erreur. III La difficulté de rester raisonnable face au désir : Nous connaissons tous désirs et passions, il est difficile de rester insensible face à certains événements ou un de ces désirs.

Ce qui semble séparer le désir et la raison se trouve dans la durée.

En effet, il semble que le désir soit inconstant, soumis aux passions et à leurs virevoltements, tandis que la raison est constante.

Malgré la raison qui nous est doté et qui nous dit d'agir de façon raisonnable, nos désirs peut nous conduire à l'inverse même si cela nous parait bien.

Le fait d'obtenir ce que nous désirions, nous conduit directement au bonheur alors que si nous aurions étais raisonnable et que nous aurions abandonner notre désir, une sorte de tristesse apparaitrait.

L'homme. »

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