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Faut-Il Supprimer Le Désir Pour Être Heureux ?

Publié le 11/08/2012

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Contrairement à Platon, Descartes à une volonté de vaincre ses désirs pour parvenir au bonheur. Pour cela il faut faire appel à son entendement, à sa raison mais aussi à sa volonté. En effet, la volonté à le pouvoir d’affirmer ou de nier quelque chose et l’entement à la faculté des idées, des représentations. Ainsi, l’homme, pour parvenir au bonheur, n’aura qu’a simplement se représenter ses désirs, les vivre façon imaginaires et spirituels et par conséquent, ceux-ci ayant été réalisés, sont alors vaincus.  L’analyse de Rousseau rejoint quelque peu celle de Descartes car l’imagination serai pour lui aussi capable de rendre présent ce qui est absent et d’en jouir à loisir. Cette imagination est une faculté qui permet à l’homme de combler de la manière la plus adéquate possible ses désirs, sans que les objets qu’elle lui représente soient présents ou réels. Cet équivalence imaginaire est source de plus de joie pour l’âme car il est plus conforme à nos désirs, là où le réel peut être décevant, car pas à la hauteur de nos souhaits. Nos représentations imaginaires 

« bonheur, dans la vie, est une affaire sérieuse qui ne souffre aucun délai.

Tel est l'enseignement de la sagesse matérialiste.Une fois les deux conditions négatives cernées, c'est-à-dire les pensées et les craintes, pour pouvoir jouir de la vie; il faut encore définir positivement commentatteindre le bonheur.

Il convient tout d'abord, de modérer ses désirs, de les trier en rejetant dans un premier temps, tous les désirs qui ne sont pas naturels et aussi ceuxqui ne sont pas nécessaires à notre survie, à notre santé ou à notre bonheur.

Mais qu'est-ce qui est absolument nécessaire à notre bonheur ? Épicure dit simplementqu'il faut savoir ce contenter de peu.

Il faut passer ses désirs au crible grâce à sa raison et éliminer tous ceux qui sont artificiels, superflus ou excessifs.

C'est à cemoment, que l'homme atteindra l'Ataraxie, l'état d'absence de trouble de l'âme, c'est à dire le bonheur.

Ce sont en effet, les angoisses, les passions, les désirs quitroublent notre âme, nous font souffrir et nous empêche d'être heureux.

Se délivrer de tout cela c'est déjà être heureux.

Épicure redéfini donc le plaisir, en corrélationavec le bonheur, à l'encontre de la pensée commune qui n'aperçoit aucun plaisir dans une excitation positive des sens ou de l'esprit.Cependant, la sagesse épicurienne ne semble pas entièrement satisfaisante.

En effet, Épicure demande à l'homme de renoncer à de nombreux désirs.

Au nom de quoi ?Simplement par la réflexion que leurs satisfaction ne sera pas toujours assurée et que dépendre de ces désirs risque un jour de rendre l'homme malheureux.

Mais laraison est-elle assez forte pour combattre l'attrait d'un plaisir proche et sa promesse du bonheur ? Il faudrait alors faire preuve de beaucoup de volonté et nous refuserà satisfaire nos désirs, puisqu'il est impossible de les supprimer par acte de volonté, en espérant donc que cette dernière finira par faire disparaître ces désirs.

Or celaimplique de vivre pendant un certain temps avec ses désirs et donc de souffrir, ce qui est le contraire même du bonheur.

Il semble donc que l'on ne puisse constituerun bonheur par une série de refus de satisfactions.

De plus, la philosophie d'Épicure nous interdit d'avoir de grands désirs, car celui qui veut sauver des peuples à deforte chance d'échouer. Ainsi, si la sagesse épicurienne empêche l'homme d'être malfaisant envers autrui en modérant ses désirs, car il n'est plus tenté par la convoitise, elle ne le rend paspour autant bienfaisant, ni plus noble, ni plus grands.

C'est pourquoi, l'homme doit se mettre en quête d'une autre sagesse … Pour Kant, l'objet de la raison pure pratique est le Souverain Bien, défini comme l'accord de la vertu et du bonheur dont nous avons besoin en tant qu'être doués d'unesensibilité.

La vertu et le bonheur son liés dans ce concept de Souverain Bien; reste donc à déterminer la nature de cette liaison.

Les deux grandes écoles morales del'antiquité, stoïcisme et épicurisme, ont adopté un principe commun au bonheur et à la vertu, mais elles l'on conçu de façon différentes.

Leur erreur commune était deconsidérer comme identiques deux éléments hétérogènes, l'un ne faisant pas partie de l'autre.

Kant affirme que le bonheur est le produit de l'homme heureux et quecelui-ci arrive avec chance, c'est un bon moment, un don du ciel qui arrive par hasard.

Ainsi, l'homme ne serait pas à l'origine de son propre bonheur : « ce qui nousest offert pourra toujours nous être retiré avec aussi peu de raison qu'il nous à été offert ».

Kant réfléchie donc sur le moyen de le faire perdurer; il apparaît que lebonheur est pensé comme une plénitude, c'est pourquoi l'homme heureux serait celui qui aurait répondu à tous ses désirs; notre vie est heureuse quand elle estachevée.

Il y a donc ici une idée de récapitulation, de retour sur soi-même, tout est parfait, on ne peut rien ajouter, rien retirer.

« Il y a donc plus dans l'hommeheureux que dans le monde car s'il ne vois pas dans le monde ce qu'il devrait s'approprier; il est comblé ».

Deplus, pour Kant il existe un élément entre le plaisir et le bonheur : la joie.

Cette joie apporterai à l'homme le dynamisme dont il a besoin et un homme joyeux, est unhomme en chemin vers le bonheur.Platon, quand à lui, propose pour atteindre le bonheur, de maîtriser ses désires, comme le préconisait la philosophie antique, mais il faudrait également les réorienter.De plus, l'homme qui n'est pas heureux cherche à combler son désirs par l'acquisition de biens de l'ordre du sensible, des biens matériels.

Cette idée était égalementpartagée par Smith, économiste qui apportait une importance au lien désirs et marchand.

Platon à également mit en avant la Démocratie comme étant le théâtre desdésirs humain opposée à la tyrannie ou un seul homme jouie de ses désirs en les imposant, par la force, à tous.Dans l'analyse de Pascal, pour être heureux, l'homme doit passer par la religion, par la foi, par le salut, car celui-ci n'est pas au centre de la création.

La pensée dePascal distingue deux fragments : la misère de l'homme sans Dieu et L'homme avec Dieu.

Le désir est donc pour Pascal « Dieu en négatif »; la nature de l'hommeaurait été déchue.

En effet, l'homme avait une proximité avec Dieu et le désir provient de cette arrachement avec l'infini, autrement dit avec Dieu.

Sa stratégie pourparvenir au bonheur est donc de désirer indéfiniment des choses finis, bien que celles-ci ne pourront réellement le combler, le bonheur étant une chose infini.

PourPascal, la volonté est égale aux désirs et la raison est inutile aux désirs.

La raison ne maîtrisant ni la volonté, ni le désir; l‘homme va de plaisirs en plaisirs.

Pascalpropose alors à l'homme de se libérer de la servitude des désirs et du corps par le seul être qui peut combler le désir infini, Dieu.Contrairement à Platon, Descartes à une volonté de vaincre ses désirs pour parvenir au bonheur.

Pour cela il faut faire appel à son entendement, à sa raison maisaussi à sa volonté.

En effet, la volonté à le pouvoir d'affirmer ou de nier quelque chose et l'entement à la faculté des idées, des représentations.

Ainsi, l'homme, pourparvenir au bonheur, n'aura qu'a simplement se représenter ses désirs, les vivre façon imaginaires et spirituels et par conséquent, ceux-ci ayant été réalisés, sont alorsvaincus.L'analyse de Rousseau rejoint quelque peu celle de Descartes car l'imagination serai pour lui aussi capable de rendre présent ce qui est absent et d'en jouir à loisir.Cette imagination est une faculté qui permet à l'homme de combler de la manière la plus adéquate possible ses désirs, sans que les objets qu'elle lui représente soientprésents ou réels.

Cet équivalence imaginaire est source de plus de joie pour l'âme car il est plus conforme à nos désirs, là où le réel peut être décevant, car pas à lahauteur de nos souhaits.

Nos représentations imaginaires satisfont mieux nos désirs car ce sont eux qui les modèlent en fonction de leurs attente, de leurs passion.

Sil'imagination creuse mon désir en l'alimentant de représentation d'objets qui seraient source d'un grand bien, en même temps elle a la force de le comblerpartiellement.

Ce remplissage partiel suffit à me rendre heureux.

Les choses imaginaires, bien qu'absentes, ont déjà sur mon âme une présence effective, puisqu'ellesme procurent un véritable plaisir synonyme de bonheur.

Voila, d'après Rousseau, les raisons pour lesquelles ont est déjà heureux, avant même de l'être. Ainsi, notre analyse nous montre bien comment le bonheur n'est ni pensé comme un état statique, une ataraxie, ni comme une réelle plénitude, et n'exclut en rien,comme chez les stoïciens, une coopération possible entre désirs et bonheur.

Comme le dit Rousseau, ce n'est ni en maîtrisant ses désirs par la raison, c'est à dire grâceà sa volonté, ni en les sélectionnant, comme le dit Épicure, que l'on sera heureux.

Bien loin de devoirs être supprimés, nos désirs participent à la réalisation d'une vieréussie, d'une vie heureuse, c'est-à-dire au bonheur.. »

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