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Faut-il s'opposer pour être libre ?

Publié le 04/06/2012

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Pour Kant il ne faut pas agir en suivant ses sentiments, mais en suivant sa raison, raisonnablement. En agissant par inclination ou sentiment on n'agit pas librement. La seule manière d'agir librement est d'agir suivant sa raison pratique avec le soucis de l'universalité. Il faut pouvoir érigé la maxime de son action, donné un aspect universelle et non individuel ou égoïste. Si on s'oppose ce n'est pas pour notre propre intérêt mais celui de plusieurs personne, de manière universelle. Liberté engendre la raison pratique qui fait place à l'impératif catégorique, ce dernier est l'exigence de l'universalité, cette exigence constitue la dignité de la personne humaine. L'opposition n'est pas nécessaire, pour Kant c'est en agissant dignement que nous faisons l'expérience de la liberté. Il n'y a pas seulement le coté morale qui rend difficilement réalisable l'opposition il y a également des contextes, historique, sociologique ou encore politique.  Prennons le cas politique, les ennemis politiques principaux ce sont les excès, du grec « hubris «. Il y a l'excès de désordre , ce qui mène au chaos, à l'anarchie. Dans ce cas là l'opposition est compliqué puisque personne ne fait attention et lorsque la liberté n'a plus de limite elle n'est plus une liberté mais un emprisonnement, il n'y a plus de limites, plus de principes. A l'opposé il y a l'excès d'ordre qui mène à la tyrannie, à la dictature, au despotisme. Dans un régime comme ca l'opposition est chose interdite et puni. Elle peut mener à l'emprisonnement voir à la mise à mort.

« Enfin une autre conception de la liberté est faite par Sartre, chez lui la liberté est le propre de l'Homme, « L'Hommeest condamné à être libre ».

Même le fait de choisir de ne pas faire de choix est au final un choix, la liberté chezSartre est radicale.

L'homme est de toute façon libre.

Il n'y a donc pas besoins de s'opposer vu que la liberté estdéjà quelque chose d'acquis et d'innée chez l'Homme.

Cette conception contre-dit complètement celle de Spinozamais met l'opposition de coté et la rend également superflu et vaine. Nous avons donc vu dans la première partie que s'opposer pour être libre est techniquement possible, cependantnous allons voir que cette opposition est difficilement réalisable.

Il y a donc une opposition entre les différentsconcepts de la liberté, le libre-arbitre et le déterminisme.

Pour Kant on ne peut pas prouver rationnellement que laliberté existe.

Ni l'inverse que tout est déjà déterminé.

Il y a une opposition entre deux thèses.

C'est l'antinomie dela liberté ( libre-arbitre / déterminisme ), elle demeure indécidable.

Cependant on peut dire que les deux sontpossibles sans se contre dire, ils sont possibles à des nivaux différents.

Le déterminisme fait parti du domaine de laconnaissance alors que le libre-arbitre fait parti du domaine de l'action et de la pratique.

Chez Kant la liberté nepeut jamais être connue.

L'idée de liberté excède la connaissance.

Les actes de liberté ne sont pas connaissable,par contre les actes peuvent et doivent être jugés moralement, en termes de Bien et de Mal et non de Vrai et deFaux.

Rentre donc en jeu un aspect morale, ce sont les lois morales.

Il reste la question de savoir comment jugermoralement un acte de liberté.

Comment penser une morale compatible avec la liberté, c'est à dire une morale quine détruit pas la liberté du sujet ? Pour Kant la réponse à cette question se trouve dans l'impératif catégorique.

Unimpératif doit accompagner toutes mes actions : « Il faut ».

La morale de Kant est une morale du devoir, la moralede l'impératif ( tu dois – il faut ).

La morale ne nous dit pas ce qu'il faut faire, parce que cela serait contraire à notreliberté, néanmoins elle guide nos action et détermine ce que l'on fait.

En philosophie il y a trois types de morale :morale de plaisir, la morale de bonheur et la morale de devoir.

Pour Kant les morales grecques du plaisir et dubonheur sont insuffisantes.

Le but de la morale n'est pas de vivre heureux mais d'être digne de vivre heureux.

Ladignité de l'être humain provient de son soucis de l'universel ou d'agir de manière universelle.

Agir de manièreuniverselle c'est agir de manière raisonnable : ce qui veut dire faire usage de sa raison pratique.

Pour Kant il ne fautpas agir en suivant ses sentiments, mais en suivant sa raison, raisonnablement.

En agissant par inclination ousentiment on n'agit pas librement.

La seule manière d'agir librement est d'agir suivant sa raison pratique avec lesoucis de l'universalité.

Il faut pouvoir érigé la maxime de son action, donné un aspect universelle et non individuelou égoïste.

Si on s'oppose ce n'est pas pour notre propre intérêt mais celui de plusieurs personne, de manièreuniverselle.

Liberté engendre la raison pratique qui fait place à l'impératif catégorique, ce dernier est l'exigence del'universalité, cette exigence constitue la dignité de la personne humaine.

L'opposition n'est pas nécessaire, pourKant c'est en agissant dignement que nous faisons l'expérience de la liberté.

Il n'y a pas seulement le coté moralequi rend difficilement réalisable l'opposition il y a également des contextes, historique, sociologique ou encorepolitique.Prennons le cas politique, les ennemis politiques principaux ce sont les excès, du grec « hubris ».

Il y a l'excès dedésordre , ce qui mène au chaos, à l'anarchie.

Dans ce cas là l'opposition est compliqué puisque personne ne faitattention et lorsque la liberté n'a plus de limite elle n'est plus une liberté mais un emprisonnement, il n'y a plus delimites, plus de principes.

A l'opposé il y a l'excès d'ordre qui mène à la tyrannie, à la dictature, au despotisme.

Dansun régime comme ca l'opposition est chose interdite et puni.

Elle peut mener à l'emprisonnement voir à la mise àmort.

La liberté d'expression n'existe pas.

Je ne peux donc ni exprimer mon opinion ni mon opposition, je ne suis paslibre.

La liberté est supprimée et l'opposition pour récupérer cette liberté est risquée et difficilement faisable.

C'estun cercle vicieux, je ne peux pas m'opposer pour être libre puisque je ne suis même pas libre de m'opposer. En théorie il faut s'opposer pour être libre, nous devons nous battre pour notre liberté.

Cependant pour certainsphilosophes l'opposition est vaine puisque tout est déterminé à l'avance et que nous ne vivons que pour accomplirnotre destin.

Rien de ce que l'on ferra ne changera ce qui est « prévu ».

Si quelque chose arrive c'est que celadevait arrivé.

Nous sommes tout de même libre de nous nous opposer, mais en pratique cela peut s'avère compliquéet difficilement réalisable, que ce soit d'un point de vu morale ou politique.

Quoi qu'il en soit l'Homme est né libremais cette liberté n'est pas totalement acquise, il faut qu'il se batte d'une façon ou d'une autre pour développer etfaire valoir cette liberté tout au long de sa vie.. »

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