Faut-il se demander si l'on peut avoir le droit de mentir?
Publié le 13/10/2015
Extrait du document
...
Faut-il se demander si l'on peut avoir le droit de mentir? Le mensonge, c'est-à-dire la fait de déguiser, altérer la vérité, se trouve dans une place équivoque dans les rapports moraux ainsi que les rapports politiques. Mais le fait de mentir semble facilement se justifier pour certaines raisons, par exemple, lorsqu'il s'agit de protéger quelqu'un. Si mensonge devient acceptable, la vérité perd de sa valeur et n'est plus perçue en tant que valeur suprême. Si la vérité n'est pas toujours bonne à savoir, est-elle la valeur suprême? La vérité ne peut ou ne pas être exigible en fonction de sur qui ont base nos idées. On comprend que cette dernière est nuisible dans certains cas de figure voir même tout le temps alors pourquoi serait elle une valeur suprême? Certaines personnes, voir mêmes certaines oeuvres nous annoncent que la vérité n'est qu'une illusion mortelle et non une valeur suprême. Prenons pour exemple le roman de Oscar Wilde qui fut publié en 1890, Le Portrait de Dorian Grey. Dans cette oeuvre nous rencontrons Dorian Grey et son fameux portrait peint par son bon ami Basil Hallward. Grey donna son âme pour rester éternellement jeune et que son portrait vieillisse à sa place. Son portrait fut progressivement marqué par les ans, les vices, les crimes et l'horreur de Dorian Grey. Un soir, le jeune homme prend peur devant la vérité, devant cet horrible portrait maintenant défiguré de lui même. Cette vérité l'a petit à petit amené à se suicider car tout au long de sa vie, il vivait dans une illusion. Ce n'est quand voyant la vérité de sa situation qu'il lacéra le tableau avec un poignard, transperçant ainsi son propre coeur. Dorian Grey n'a pas sut supporter la vérité et peu à peu cela l'a conduit à la folie. La vérité l'a donc ruiné. Il vivait dans un mensonge. Comme nous l'avons dans cet exemple, la vérité peut nuire à la vie d'une personne. La vérité peut-elle être considérée comme suprême même si elle peut rendre mettre en danger la vie de quelqu'un? Est ce que la vérité n'est alors qu'une simple perte de temps? C'est bien ce que nous dit Épicure, un philosophe grec du IV-III siècle av. J.C. Il fut le fondateur de l'épicurisme, l'une des plus importantes écoles philosophiques de l'Antiquité. Ce dernier pensait qu'il existait seulement quatre vérité qui menaient au bonheur et qu'il était inutile de chercher d'autres vérités à pars c'est quatre ci, car nous n'en trouverons jamais d'autre. Toutes autres vérités ne menaient pas au bonheur, mais avaient pour but de ruiner la vie de gens. Épicure considérait cette cherche d'autre vérité en tant qu'une perte de temps. Il fallait vivre dans le moment et accepter le fait que la vérité n'est pas une valeur suprême. Ce qui nous amène à parler des sceptiques, tel que Pyrrhon d'Élis, philosophe de la fin du IV siècle av. J.C. Ils ne rejetaient pas la recherche de la vérité mais suspendaient leurs jugements sur cette dernière. D'après les sceptiques, les hommes se
«
nous n'en trouverons jamais d'autre.
Toutes autres vérités ne menaient pas au bonheur, mais avaient pour but
de ruiner la vie de gens.
Épicure considérait cette cherche d'autre vérité en tant qu'une perte de temps.
Il fallait
vivre dans le moment et accepter le fait que la vérité n'est pas une valeur suprême.
Ce qui nous amène à parler
des sceptiques, tel que Pyrrhon d'Élis, philosophe de la fin du IV siècle av.
J.C.
Ils ne rejetaient pas la recherche
de la vérité mais suspendaient leurs jugements sur cette dernière.
D'après les sceptiques, les hommes se
rendaient malheureux par le propre faute.
Ils se rendaient malheureux et souffrent car ils avaient accès à toute
vérité.
Ne pas avoir aucune opinion sur le bien si sur le mal, rend les hommes libérés de tous les troubles.
Suspendre le jugement sur toute chose et les maux disparaissent.
Pourquoi vouloir la vérité si elle nous fait
souffrir? Ou si c'est une perte de temps? Si la vérité n'est seulement qu'une illusion mortelle, elle ne peut pas
être perçue comme valeur suprême.
Faut-il toujours dire la vérité? Est ce que c'est un devoir envers quelqu'un? Envers le monde? Pour Kant,
philosophe du 19 siècle, la vérité est une valeur morale, c'est un devoir inconditionnel.
Dire la vérité est un
devoir envers l'humanité entière.
D'après Emmanuelle Kant, le mensonge n'est jamais juste.
Benjamin
Constant, homme politique du 18 siècle, est en opposition avec Kant.
Constant nous affirme que ''dire la vérité
n'est donc devoir qu'envers ceux qui ont droit à la vérité.
Or nul homme n'a droit à la vérité qui nuit à autrui.''
Constant nous dit que mentir peut être bénéfique, par exemple, dans le cas où il faut mentir pour protéger un
secret d'État ou protéger quelqu'un de la mort.
Est ce que la vérité est une valeur suprême si elle amène à des
conséquences telles que la mort? La vérité a-t'elle autant d'importance que la mort doit passer avant? La vérité
est-elle si importante que certaine personne préfère laisser mourir quelqu'un au lieu de mentir pour sauver une
vie? Devons-nous par exemple dire la vérité à des assassins qui nous demandent si notre ami qu'ils
poursuivent n'est pas réfugié chez nous? Certaines personnes ne méritent pas qu'on leur fasse l'honneur de
leur dire la vérité.
Benjamin Constant explique qu'il existe des vérités nuisible, désespérante.
Ces dernières
sont des vérités qui peuvent blesser une personne, les faire souffrir.
Pourquoi chercherons une vérité qui
pourrait nuire? Au contraire, nous ne devons pas chercher la vérité car celle-ci n'est pas nécessairement
bonne.
La vérité peut être nuisible ou voir même inutile et alors la vérité serait vaine et donc ne serait pas
suprême.
Pour exemple nous avons Galilée, physicien du 17 siècle, qui faillit mourir pour avoir dit que la Terre.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Faut il donner des droit aux animaux ?
- • Se poser la question de savoir si la nature fait bien les choses, c'est se demander s'il faut rester naturel, ou si, au contraire, il faut dépasser le donné, et pour quelles raisons.
- Peut-on parler d'une exigence de justice dans les rapports économiques sans parler de justice dans les rapports économiques 7 Ou en d'autres termes : à quel niveau doit-on penser les rapports de la justice à l'économie : celui du fait ou celui du droit ? Quel statut faut-il donc y accorder à l'homme ?
- « L'indignation est le premier temps de l'engagement aveugle. Il faut nous demander de raisonner et non de nous indigner. »
- On peut alors demander : pourquoi la religion ne met-elle pas un terme à ce combat sans espoir pour elle en déclarant franchement : « c'est exact que je ne peux pas vous donner ce qu'on appelle d'une façon générale la vérité ; pour cela, il faut vous en tenir à la science.