FAUT-IL SAVOIR MENTIR ?
Publié le 27/02/2008
Extrait du document

I. Le mensonge peut-il avoir une valeur morale ?
II. Savoir mentir : fonction d’un idéal politique, ou le noble mensonge du philosophe-roi (Platon)
III. Stratégie sociale du mensonge
HTML clipboard Le mensonge est pensé comme le contraire de la vérité. Volontairement émis, le mensonge tend, s’il est découvert par autrui lors d’un échange interhumain, à discréditer les paroles mêmes de celui qui l’a proféré. C’est pourquoi l’acte de mentir, souvent préjudiciable, semble s’éloigner d’une morale intangible qui soumet tout un chacun à la vérité, au devoir d’exprimer des intentions honnêtes, mêmes si elles servent la pire des dictature. Ce n’est qu’en tant que stratégie utile au bien commun que le mensonge pourra être permis, et endosser le rôle d’un noble acte. Car vouloir assujettir la vérité à un devoir universel peut mener à des conséquences qui s’opposent fondamentalement au bonheur social. Mais cette plasticité du mensonge (et du même coup de la vérité) n’aura-t-elle pas du même coup l’effet de rendre la vérité illusoire, et ne sera-t-elle pas l’arme imparable de toute stratégie individuelle qui tend à la manipulation d’autrui, ou à la satisfaction d’intérêts égoïstes ?
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