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Faut-il réduire le vivant à la machine ?

Publié le 27/02/2008

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« sont des combinaisons de nucléotides (base azotée + sucre + acide phosphorique).

Dans l'ADN on trouve 4nucléotides qui diffèrent par la structure de leur base azotée: adénine, guanine, thymine, cytosine.

Ces 4 basesforment “l'alphabet génétique” (Monod), il serait plus juste de les comparer aux phonèmes, constituants de lalangue, qui par leur combinaison permettent de transmettre une infinité de messages.

Certains segments d'acidenucléique comportent jusqu'à 15000 nucléotides, et l'information qu'elles contiennent peut être extrêmementcomplexe.

Le code génétique est l'ensemble des arrangements nucléotidiques du matériel génétique qui permet latransmission du message génétique.

Le code génétique est actuellement presque entièrement connu et sembleuniversel: il est interprété identiquement par tous les systèmes vivants de la bactérie à l'homme.

Une des propriétésde l'ADN est son pouvoir réplicateur.

Une thymine étant toujours liée à une adénine, une guanine à une cytosine,lorsque les 2 fibres se séparent il reste assez d'information sur chaque moitié pour permettre la reconstitution del'autre et conserver ainsi la totalité du message génétique dans les molécules synthétisées.

Puisque le principe de laréplication assure l'identité et la permanence du message génétique, cela signifie qu'une mutation ne peut êtrequ'une erreur, un accident survenant lors de la réplication (substitution d'une paire de nucléotides à une autre,inversion, addition...), accident qui, une fois apparu, est fidèlement reproduit de génération en génération.

Onexplique donc de façon strictement mécaniste la transmission des caractères et leurs variations d'une génération àl'autre.

Puisque la description de la réplication de l'ADN et des mutations n'exige pas le recours à d'autres lois quecelles de la physique et de la chimie, il semble que pour le moment les systèmes vivants puissent être étudiéscomme des machines.

Les êtres vivants peuvent être comparés à des machines.

Mais y a-t-il uniquement desressemblances? Un sentiment est ce que l'on ressent de fort en certaines circonstances (contrairement auxpassions qui sont dirigées vers quelque chose ou quelqu'un d'autre et qui sont relativement plus stables, mais nonmoins démesurées).

Nous pouvons remarquer que les êtres vivants comme les hommes ou les animaux ont dessentiments.

Or, les machines, elles, n'en ont pas.

Elles sont tout simplement un mécanisme qui possède toujours lamême fonction.

Bergson nous dit : « qui dit esprit dit avant tout conscience » Pour lui, la conscience existe, et elledifférencie le vivant de la matière inerte, mais celle-ci chez lui n'est pas réservée à l'homme mais à chaque vivantayant un cycle de vie.

Il y a une relation entre le cerveau et la conscience.

C'est d'ailleurs le cerveau qui dirigenotre inconscience, et cette dernière ne nous laisse pas libre.

Le cerveau fonctionne comme une machine et laconscience dépend du cerveau.

Mais ce n'est pas pour autant que le cerveau est assimilable à la conscience.

Notremécanisme est déterminé selon deux sens: dans son fonctionnement, cause à effet, et par l'esprit qui lui assignesans cesse une fin indéterminée a priori.

La téléonomie est le fait que l'être vivant réponde à une fonction, à unefin.

L'être vivant ne peut être considéré comme une machine.

En effet, quand on parle d'être vivant, on sous entendici, les humains, les animaux ainsi que les végétaux.

Il y a des différences entre l'être vivant et la machine qui fonten sorte que nous ne puissions pas comparer un être vivant à une machine.

En effet, les machines ont une finalité,alors que les êtres vivant, eux, n'en ont pas.

La vie n'a pas de but.

Freud avait complètement tord dès le débutdans sa définition de la pulsion.

Il donnait une finalité à ce qui n'en a pas : La vie est un ensemble de réactionschimiques couplées qui se maintient parce qu'il est capable de répliquer ses opérateurs de couplages comme l'ADNpar exemple et de se déplacer vers les sources de réactifs (chimiosynthèse autotrophe des fonds marins ethétérotrophe des consommateurs primaires et prédateurs) et d'énergie libre (photosynthèse) servant à sessynthèses.

Les êtres vivants n'ont aucun but, même pas celui de se reproduire.

Ils existent car leurs parentsexistent et se sont reproduits.

Ce n'est pas cet être vivant qui est né dont on avait besoin pour un but précis, maisil est né par un pur hasard, cela aurait bien pu être un autre individus, un autre être vivant.

Il n'y a donc aucunefinalité dans la nature, mais uniquement le hasard et la nécessité.

C'est-ce qu'explique Monod dans son ½uvre : Lehasard et la nécessité “Le hasard pur, le seul hasard, liberté absolue mais aveugle, est à la racine même duprodigieux édifice de l'évolution” Pour être retenue par la sélection naturelle, une mutation doit rencontrer parhasard les conditions favorables à sa reproduction.

Cette rencontre est fortuite, contingente, et relève d'un hasardvraiment essentiel, irréductible à toute définition en terme de probabilités, ou de statistiques, puisque les mutationsd'une part et les transformations du milieu d'autre part sont deux classes de phénomènes distincts, et non uneclasse unique.

Une machine elle, a un but précis.

Si les Hommes l'a inventé c'est pour servir à quelque chose avecune mission bien particulière.

C'est d'ailleurs grâce à ces machines que les esclaves ont été réduits.

Les machinesont aidé les Hommes dans la main-d'½uvre et leur a permis et le permet encore de gagner du temps.

Par exemple,une machine à café, a pour but de faire du café sans que l'homme s'embête à le faire de ses propres mains, ouencore, le tracteur qui est un véhicule à moteur destiné à la traction d'un instrument agricole ou d'une remorque.

Letracteur aide dès lors les agriculteurs.

Nous pouvons penser également à une machine bien plus courante, lamachine à laver.

Elle permet aux hommes de gagner du temps dans le lavage quotidien des habits.

Elle a pour but delaver le linge sale.

Le terme vitalisme a fait son apparition au 18eme siècle.

Le premier vitaliste de la penséeoccidentale fut sans aucun doute Aristote, qui cherche, dans son traité De anima une définition de l'âme.

Laphilosophie d'Aristote identifie l'âme au "principe moteur" des êtres vivants.

Bien que simple, cette âme peut êtredivisée en parties : végétative, sensitive, et intellective.

Ce vitalisme s'accompagne d'un finalisme selon lequel c'estla fonction qui crée l'organe et détermine l'articulation des différents organes dans le vivant.

« Il faut doncnécessairement que l'âme soit substance comme forme d'un corps naturel qui a potentiellement la vie.

Or, cettesubstance est réalisation.

Donc, elle est la réalisation d'un tel corps.

(…) Et si l'on a besoin d'une formule quis'applique en commun à toute âme, ce sera : la réalisation première d'un corps naturel pourvu d'organes.

» Aristote,De l'âme.

Aristote distingue cependant plusieurs âmes au sein des vivants.

Il y a tout d'abord l'âme végétative quirend possible la génération, l'alimentation et la croissance ; vient ensuite l'âme sensitive, condition de la sensationet du mouvement (en quoi elle est aussi âme locomotrice) ; enfin, l'âme intellective qui préside à la pensée.

Lesplantes ne possèdent que l'âme végétative ; les animaux possèdent cette dernière ainsi que l'âme sensitive ;l'homme enfin possède les deux précédentes ainsi que l'âme intellective.

Aristote défend une conception finaliste desphénomènes du vivant.

S'opposant à Empédocle, il nie toute présence du hasard dans l'ordre naturel.

Selon lui, auxorigines de la vie animale, une multiplicité d'organismes distincts dans leur forme seraient nées, certainesdisparaissant presque immédiatement, les autres survivant jusqu'à nos jours (du moins ceux d'Aristote).

Cette. »

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