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Faut-il préférer le bien au bonheur ?

Publié le 08/02/2016

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Demandez à la première personne qui passe sur votre chemin ce qu'il faut préférer: la vérité ou le bonheur? Elle optera sans doute pour le bonheur. Demandez-lui ensuite comment elle fait pour atteindre ce qu'elle considère comme étant le bonheur. Elle vous dira, par exemple, qu'elle travaille pour avoir de l'argent et pour pouvoir voyager, ou qu'elle fait du sport pour rester en bonne santé, ou encore qu'elle essaye d’avoir des

relations agréables avec ses amis et connaissances ou dans sa famille. Si elle y est parvenue, c'est qu'elle était dans le vrai, qu'elle a suivi le bon chemin. La vérité est donc essentielle au bonheur. Par conséquent, même si l'on préfère le bonheur à la vérité, il semble bien, de toute façon, que l'un ne peut pas aller sans l'autre. Et si l'on préfère la vérité, il y a de fortes chances pour que cela nous apporte un peu de bonheur.

« L'activité de l'intelligence doit être subordonnée 1 à la quête " du bonheur ~I•NJ La quête du bonheur est universelle et tous les autres biens, y compris la vérité, lui sont subordonnés.

Être heureux est un but, tout le reste n'est qu'un moyen d'y parvenir.

Le bonheur est le souverain bien N ous avons tous une idée du bonheur ou, du moins , de ce que nous voudrions qu'il soit : santé, richesse, plaisir, cela grande affaire et la seule qu'on doive avoir, c'est de vivre heureux...

Voltaire amour, beauté , travail , famille, etc.

Et nous avons chacun une idée de la recette qui nous convient le mieux: une pincée de richesse, une grande quantité de santé, quelques grammes de beauté , beaucoup d'amour.

A chacun sa cuisine! Ce qui semble universel, c'est que le bonheur est un bien recherché par tous les hommes et qu'il prime tous les autres biens , y compris la vérité.

La quête du bonheur est universelle L a quête du bonheur est évidemment une vieille histoire .

Les pre­ miers hommes, utilisant le feu pour se réchauf­ fer ou cuire des aliments, ne recherchaient rien d'autre que le bonheur : avoir chaud, manger, être ensemble autour du feu, c'est déjà répondre à des besoins , et satis­ faire ces besoins, c'est déjà un peu de bonheur.

La philosophie, dès l'An­ tiquité, s'est elle aussi préoccupée du bonheur; pour les eudémonistes, le bonheur est l'objec­ tif de la vie morale, le but le plus élevé de la vie: la connaissance, la faculté de juger , la liberté , la véri té, tout a pour fin le bonheur.

Pour les hédonistes, la recherche du bonheur doit constituer le seul objet et la seule fin de l ' homme intelligent.

La quête du bonheur est une sorte d'instinct qui conditionne tous nos comportements.

-La vérité, la raison, la volonté ne sont que des outils pour parvenir au bonheur.

-- IL_ __________ __ -. »

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