Faut-il oublier l'histoire ?
Publié le 25/11/2009
Extrait du document

Le mot d'histoire désigne aussi bien ce qui est arrivé que le récit de ce qui est arrivé ; l'histoire est donc, soit une suite d'événements, soit le récit de cette suite d'événements. Ceux-ci sont réellement arrivés : l'histoire est récit d'événements vrais, par opposition au roman, par exemple. « Je définis volontiers l'histoire, écrivait Lucien Febvre en 1947 à propos d'un ouvrage de violente polémique, un besoin de l'humanité, le besoin qu'éprouve chaque groupe humain, à chaque moment de son évolution, de chercher et de mettre en valeur dans le passé les faits, les événements, les tendances qui préparent le temps présent, qui permettent de la comprendre et qui aident à le vivre. « Aussi, l’histoire peut être douloureuse, honteuse, mais n’est-elle pas nécessaire à construire notre présent, notre identité, ne risque-t-on pas de perdre cela en voulant l’oublier ?
Liens utiles
- faut-il oublier l'enfant que l'on a été ?
- Pour se libérer du passé, faut-il l'oublier?
- Pour se libérer du passé, faut-il l'oublier?
- Il s'en faut bien que les faits décrits dans l'histoire soient la peinture exacte des mêmes faits tels qu'ils sont arrivés : ils changent de forme dans la tête de l'historien, ils se moulent sur ses intérêts, ils prennent la teinte de ses préjugés.
- Faut-il oublier l'enfance ?