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Faut-il ou non faire de l'histoire ? Et pour quelles raisons ?

Publié le 11/10/2013

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histoire

L'histoire représenterait donc une fuite face au présent. Refuge pour l'imagination qui accorde ce que le réel refuse, le passé est la dimension privilégiée de ceux qui au lieu de faire l'histoire préfèrent faire de l'histoire. L'intérêt pour l'histoire traduirait ainsi un profond désintérêt pour le présent, désintérêt qui manifesterait l'incapacité à assumer ses enjeux. L'homme d'action, lui, n'a nul besoin de livres d'histoire. L'individu qui, conscient de ses responsabilités historiques, cherche à infléchir le cours des événements de son peuple n'est pas guidé par un quelconque savoir d'historien. Il y eut de "grands hommes" bien avant les premiers historiographes de la Grèce antique (Hérodote, Thucydide). Leurs analyses et leurs intuitions se sont fondées sur la compréhension des situations auxquelles ils étaient confrontés. On ne peut à la fois être dans l'histoire et être au-dessus d'elle; on ne peut la vivre et en faire un simple objet de connaissance.

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« PLAN Introduction 0 Défense de l'histoire A -L'histoire aide à assumer le présent 8 -L'histoire comme quête de vérité 8 Critique de l'histoire A -L'imaginaire historique 8 -Un refus de faire l'histoire 8 Nécessité de la conscience du passé A -Le faux débat de la valeur de l'histoire 8 -Une quête de l'origine C - Différence entre mythe et histoire Conclusion •Corrigé (dissertation) Introduction 1 Les hommes changent.

Les générations passent et leurs conditions sociales d'existence, même dans les sociétés les plus traditionnelles, ne se reproduisent jamais à l'identique.

Le devenir des sociétés humaines est dit «historique» parce que les hommes ne le subissent pas comme un événement naturel, étranger à leurs volontés; il est l'effet de leurs choix, de leurs décisions; il est la conséquence de leurs actions.

Pourquoi s'intéresser à l'histoire? On s'y intéresse non pas quand on y participe, en tant qu'agent historique, mais quand on pose sur elle le regard détaché de celui qui cherche à la connaître, à la comprendre, à l'expliquer.

On veut alors savoir ce qui s'est passé, en d'autres lieux, en d'autres temps.

On éprouve le besoin de vérifier ce qui se dit du passé, de mettre à l'épreuve la mémoire collective: on ne se contente plus de 1.

Les titres en gras servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

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