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faut-il opposer le plaisir à la prudence ?

Publié le 20/12/2012

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Faut-il opposer le plaisir et la prudence ? Introduction :  une vie qu'on est pas prêt à risquer vaut elle le coup d'être vécue ?  "A vouloir supprimer tous les risques, c'est la vie elle-même qu'on réduit à rien" disait Norbert Ben Saïd(médecin et psychanalyste français), en effet une vie faite de prudence semble a priori être une vie de frustration, d'inaction, une sorte de non vie. L'homme est prêt, même si cela comporte des risques pour lui, à provoquer le plaisir, en particulier les plaisirs du corps. Et la prudence, qui semble être une attitude passive, semble incapable de l'aider dans sa quête du plaisir et du bonheur. Mais tous les plaisirs du corps sont paradoxalement des souffrances du fait qu'ils sont limités, existe-t-il d'autres plaisirs ? Oui, les plaisirs de l'âme, c'est alors que la prudence semble naturelle. La prudence, en tant que vertu, est défini comme raisonnement vigilant selon Epicure et c'est cette vertu qui semble conduire à de « vrais plaisirs «. Ainsi d'un côté on pourrait penser que le plaisir et la prudence s'oppose, puisque la prudence semble conduire à l'inaction et à une vie de faite de frustration, tandis que le risque provoque de l'adrénaline et un plaisir intense. Mais d'un autre côté, le plaisir n'est-il pas qqlch dans lequel il n'y a plus rien à désirer et un moment dans lequel on a atteint la parfaite mesure ? si c'est le cas alors la prudence semble être un véritable moyen pour obtenir du plaisir. Ainsi, on va se demander si la prudence est un frein au plaisir ou si au contraire elle en est le moteur essentiel ? I/ Une vie faite de prudence rend impossible le fait d'éprouver du plaisir ( le plaisir dans le corps): Leopardi nous dit que l'homme est dans l'illimité or ses plaisirs sont limités. Il semblerait donc que la prudence ne corresponde pas avec la nature de l'homme, et qu'il faut au contraire que l'homme bouscule les choses pour réaliser sa nature. La première gorgée de bière, Philippe Delorme : il nous dit que la seule première gorgée compte car c'est la seule à être parfaite, dès que l'on aborde la seconde gorgée on compare, le plaisir s'en retrouve très réduit. Le plaisir est donc toujours p...

« mais lorsque ma nature, mon corps n’est pas altéré dans cette expérience alors le plaisir s’en retrouve beaucoup plus intense.

Transition : Aristote : « le plaisir est un tour », « du plaisir, la forme est parfaite à n’importe quel moment ».

Une forme parfaite est une forme dans laquelle il n’y a plus rien à désirer, c’est donc un moment dans lequel on a atteint la parfaite mesure.

Or dans ces plaisirs liés au corps et en particulier dans les sports extrêmes que l’on a évoqué plus tôt, il faut sans cesse renouveler l’expérience, et d’ailleurs ces plaisirs peuvent créer une dépendance, on entend souvent l’expression : « être accroc aux sports extrême » cad que les pratiquants ont du mal à se passer de cette sensation, peut-on alors parler de plaisir ? II/ La prudence : un moyen d’obtenir du plaisir ( le plaisir dans l’âme): · pour commencer, Epicure définit la prudence comme le raisonnement vigilant, elle est intiment liée à la raison, on peut citer Epicure qui nous dit que : « La prudence est une attitude, une force de l’esprit qui met l’homme prudent à l’abri des principaux écueils de l’existence.

Sur ce point Aristote est d’accord, et il rajoute que la prudence appartient à une certaine partie de l’âme et elle interagie avec d’autres vertus.

· Selon Aristote la fin de l’homme, c’est le bien, le bonheur.

L’homme doit donc agir en fonction de cette fin.

Et c’est ainsi, que la prudence en tant que moyen, va constituer l’instrument qui nous permet de distinguer le bien du mal et donc aider l’homme dans sa quête.

La prudence est pratique, elle permet l’action.

Aristote rajoute que cette prudence dépend de la sagesse, cette dernière est la vertu première et c’est la prudence qui est le moyen de réaliser cette vertu.

Une des raisons qui explique la suprématie de la sagesse, c’est immuable et souveraine tandis que la prudence elle, varie selon les individus, selon les moments, en bref selon plein d’éléments.

· Rajoutons qu’Aristote définit le bonheur comme « la vie parfaite en quelque sorte et l’action réussie », la prudence est donc une activité et non un état ; et cette activité traduit une vertu qui est la prudence.

C’est donc bien une condition de la réalisation du bonheur.

De plus une action réussie est toujours une activité dans laquelle il y a du plaisir. Résumé : Aristote : « lorsque nous agissons, nous cherchons en général ce qui conforme à notre nature ; il est donc indispensable d’en connaître la loi ; la faculté qui nous la montre, c’est la sagesse ; la faculté qui l’applique, c’est la prudence.

» on voir donc bien que la prudence est un moyen d’obtenir du plaisir.

Mais est-il possible d’aller encore plus loin ? III/ le bonheur peut être fait d’instant de plaisirs mais ils doivent être guidés par la vertu suprême à savoir la prudence : · l’homme prudent éprouve du plaisir à être prudent.

Et le plaisir pris à être prudent est un bon plaisir selon Aristote, c’est même un plaisir vertueux.. »

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