faut-il opposer le plaisir à la prudence ?
Publié le 20/12/2012
Extrait du document
«
mais lorsque ma nature, mon corps n’est pas altéré dans cette expérience alors le plaisir s’en
retrouve beaucoup plus intense.
Transition : Aristote : « le plaisir est un tour », « du plaisir, la forme est parfaite à n’importe quel
moment ».
Une forme parfaite est une forme dans laquelle il n’y a plus rien à désirer, c’est donc un
moment dans lequel on a atteint la parfaite mesure.
Or dans ces plaisirs liés au corps et en particulier
dans les sports extrêmes que l’on a évoqué plus tôt, il faut sans cesse renouveler l’expérience, et
d’ailleurs ces plaisirs peuvent créer une dépendance, on entend souvent l’expression : « être accroc
aux sports extrême » cad que les pratiquants ont du mal à se passer de cette sensation, peut-on alors
parler de plaisir ?
II/ La prudence : un moyen d’obtenir du plaisir ( le plaisir dans l’âme):
· pour commencer, Epicure définit la prudence comme le raisonnement vigilant, elle est
intiment liée à la raison, on peut citer Epicure qui nous dit que : « La prudence est une
attitude, une force de l’esprit qui met l’homme prudent à l’abri des principaux écueils
de l’existence.
Sur ce point Aristote est d’accord, et il rajoute que la prudence
appartient à une certaine partie de l’âme et elle interagie avec d’autres vertus.
· Selon Aristote la fin de l’homme, c’est le bien, le bonheur.
L’homme doit donc agir en
fonction de cette fin.
Et c’est ainsi, que la prudence en tant que moyen, va constituer
l’instrument qui nous permet de distinguer le bien du mal et donc aider l’homme dans
sa quête.
La prudence est pratique, elle permet l’action.
Aristote rajoute que cette
prudence dépend de la sagesse, cette dernière est la vertu première et c’est la prudence
qui est le moyen de réaliser cette vertu.
Une des raisons qui explique la suprématie de
la sagesse, c’est immuable et souveraine tandis que la prudence elle, varie selon les
individus, selon les moments, en bref selon plein d’éléments.
· Rajoutons qu’Aristote définit le bonheur comme « la vie parfaite en quelque sorte et
l’action réussie », la prudence est donc une activité et non un état ; et cette activité
traduit une vertu qui est la prudence.
C’est donc bien une condition de la réalisation du
bonheur.
De plus une action réussie est toujours une activité dans laquelle il y a du
plaisir.
Résumé : Aristote : « lorsque nous agissons, nous cherchons en général ce qui conforme à notre
nature ; il est donc indispensable d’en connaître la loi ; la faculté qui nous la montre, c’est la sagesse ;
la faculté qui l’applique, c’est la prudence.
» on voir donc bien que la prudence est un moyen d’obtenir
du plaisir.
Mais est-il possible d’aller encore plus loin ?
III/ le bonheur peut être fait d’instant de plaisirs mais ils doivent être guidés par la vertu
suprême à savoir la prudence :
· l’homme prudent éprouve du plaisir à être prudent.
Et le plaisir pris à être prudent est
un bon plaisir selon Aristote, c’est même un plaisir vertueux..
»
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