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Faut-il opposer la théorie ET LES FAITS ?

Publié le 25/01/2020

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Cette conception du travail scientifique suppose qu'il y ait des phénomènes observables indépendamment des concepts dont on dispose. Or, certains épisodes de rupture, dans l’histoire des sciences, montrent qu'un nouveau concept ou qu'un remaniement dans nos manières de penser permet de voir ce que personne n’avait vu auparavant.

Le sens commun a tendance à confondre des énoncés théoriques et des faits : quand on affirme que « la Terre tourne autour du Soleil », on oublie que cela n'a de sens qu’au sein du référentiel hélio-centrique. On oublie alors, soit la distinction entre les données de l'observation et le système théorique qui en constitue l'explication; soit l'idée selon laquelle un fait scientifique est un fait interrogé et construit, indissociable des concepts théoriques dont on dispose. Le sens commun apparaît ainsi comme un moyen terme inconsistant entre le positivisme qui défend l'indépendance des observations et la position constructiviste contraire qui pense que les faits sont «chargés de théorie».

« phénomènes (Zeus produit les éclairs), en utilisant des abstractions pour remplacer les esprits (le calorique, cause de la chaleur) et enfin, en se contentant de décrire les phénomènes en renonçant à recher­ ..J cher des causes cachées hors de notre portée: c'est ainsi que Newton ,~ établit la loi de l'attraction universelle qui permet de saisir des a:: corrélations entre différents paramètres observables, tout en décla- 111 rant: «je ne feins pas d'hypothèse"• ne connaissant pas la cause de ..J l'attraction.

...

Ill z 0 fil -c:i: a:: c:t .J •Pour le positivisme, une loi n'est qu'une description.

Les termes théoriques (par exemple : la masse) sont en dernière instance réduc­ tibles à des données tiré.es de la simple observation (la lecture des instruments de mesure).

Une théorie se constitue d'un ensemble de lois qui peuvent être assimilées à une formule permettant de regrouper un ensemble de faits, ce que Comte appelle un «fait général».

La notion de fait est alors un acte de prudence : «Nous n'avons nullement la prétention d'exposer les causes génératrices des phénomènes [ ...

] mais seulement d'analyser avec exactitude les circonstances de leur production, et de les rattacher les unes aux autres par des relations normales de succession et de similitude» (Cours de philosophie positive, Première Leçon).

Ill.

Faits établis et sens commun • Cette conception du travail scientifique suppose qu'il y ait des phénomènes observables indépendamment des concepts dont on dispose.

Or, certains épisodes de rupture, dans l'histoire des sciences, montrent qu'un nouveau concept ou qu'un remaniement dans nos manières de penser permet de voir ce que personne n'avait vu auparavant.

•Le sens commun a tendance à confondre des énoncés théoriques et des faits : quand on affirme que «la Terre tourne autour du Soleil», on oublie que cela n'a de sens qu'au sein du référentiel hélio­ centrique.

On oublie alors, soit la distinction entre les données de l'observation et le système théorique qui en constitue l'explication; soit l'idée selon laquelle un fait scientifique est un fait interrogé et construit, indissociable des concepts théoriques dont on dispose.

Le sens commun apparaît ainsi comme un moyen terme inconsistant entre le positivisme qui défend l'indépendance des observations et la position constructiviste contraire qui pense que les faits sont «chargés de théorie».

>Flash bac p.

BS. »

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