Faut il nécessairement penser le monde ?

Penser le monde est un projet fort ambitieux. L’activité de penser englobe à la fois l’idée de réfléchir, comprendre, percevoir ou encore imaginer et le monde est bien vaste. Il renvoie à la fois à l’humanité, le monde réel (celui de la nature) ou encore le monde spirituel et métaphysique.

Ainsi, un homme ou une femme du « commun «, qui déclarerait, qu’"il" ou "elle" pense le monde serait jugé bien présomptueux, et une telle déclaration porterait à sourire.

Pour autant, n’importe quel homme ou femme, aussi peu pourvu d’intelligence qu’il soit, pense le monde, sans forcément le déclamer. L’expression populaire « refaire le monde « en est une illustration.

Aussi à la question « Pourquoi faut-il nécessairement penser le monde ? «, la première réponse qui vient à l’esprit, est induite dans la question : l’homme n’a pas le choix car la nécessité est ce qui ne peut pas ne pas être.

Au-delà de cette réponse triviale, qui serait de répondre que la pensée est le propre de l’homme et qu’il ne peut donc pas, ne pas penser le monde, la question adressée trouve tout son intérêt dans la recherche de ce que cette faculté intrinsèque permet.

En utilisant une métaphore,  la réponse proposée à cette problématique s’articule autour de trois axes, correspondant à trois étapes : la genèse, où comment « Penser le monde « permet d’exister;  à l’adolescence, où comment « Penser le monde « permet de comprendre; et enfin à  l’âge de la maturité ou comment « Penser le monde « permet de tendre vers sa maitrise.