Devoir de Philosophie

Faut-il être libre pour être heureux ?

Publié le 18/05/2012

Extrait du document

Amorce du sujet :

Le bonheur a une définition différente pour chacun, bien que les mêmes grandes idées apparaissent dans la pensée commune. En effet, le bonheur est le but que tous cherchent à atteindre dans leur existence afin de satisfaire leurs désirs, quelles que soient leurs conditions de vie. Mais tous les hommes dans le monde ne sont pas libres, ce qui n'empêche pas certains de connaître le bonheur.

 

Partir de la thèse du sens commun :

 Etre heureux comprend la possibilité de rechercher le plaisir afin de pouvoir vivre des instants de joies et c'est pourquoi la recherche de plaisirs implique le droit d'agir.

Poser une question pour critiquer la thèse du sens commun

La liberté pour autant ne nous contraint-elle pas à se soumettre à des conditions extérieures, qui deviennent alors un frein à notre bonheur et augmente du même coup notre frustation?

Poser une seconde thèse :

 Certains hommes n’ayant pas comme droit la liberté ne se disent pas pour autant malheureux, car la liberté peut-être aussi source de malheurs et de peurs.

Poser une question pour critiquer la seconde thèse :

 Cependant, peut-on accéder réellement au bonheur et combler tous nos désirs si notre existence fait face à  de multiples contraintes du à l'absence de liberté ?

« I- Première partie Idée générale : Dans cette première partie, nous allons développer la thèse du sens commun, qui relie la spontanément le bonheur à la liberté.

Pourquoi cette thèse semble- t-elle s’imposer ? Quelles sont les présupposés philosophiques ? a) Naturellement, les gens assimile nt la liberté comme un droit privilégié , qui rend heureux la personne qui en jouit.

En effet, la nature nous a offert un libre arbitre permet tant d’agir, de ressentir et de penser en respectant les lois que l’on se fixe à soi -même, dans un esprit de satisf action car nous nous ne sentons pas alors soumis à quelconque contrainte.

Or, être heureux, c’est satisfaire ses désirs et combler ses attentes sans être tirailler par la contrainte de ne pas pouvoir le faire.

Dans ces conditions, le sens commun aboutit lo giquement à un rapprochement entre le bonheur et la liberté.

Par exemple, un homme étant chez lui, pouvant jouir des choses simples de la vie comme prof iter de sa famille, dépenser l’argent qu’il gagne, l’ amène à un état de bonheur.

S’il ne possédait pas cette liberté, il serait tout simplement malheureux.

b) Cette thèse du sens commun paraît d’ailleurs largement confirmée, sur le plan philosophique, par la théorie de la liberté de Descartes.

Cette théorie nous affirme que l’homme grâce à son esprit, va lui - même décider de sa personne, de sa place dans la société.

Il est libre car il a la capacité de refuser toutes les contraintes naturelles ou sociales.

Agir librement, c’est se former une idée claire et distincte de ce qui vaut le mieux pour moi.

Ensuite, l a volonté peut donner son accord à l’idée que lui présente la raison.

La liberté consisterait donc alors en ce que nous pouvons faire une chose, ou ne pas la faire, de telle sorte que nous ne sentons point qu’aucune force extérieure nous y contraigne.

Ains i l’homme en ayant cette capacité de refuser les contraintes naturelles ou sociales qui le dérange et en satisfaisant les désirs qu’il choisit , assure son propre bonheur de sa propre personne.

Pour appuyer cette thèse, nous pouvons citer également la conception hédoniste du bonheur, qui passerait pas une multiplication des désirs.

L’homme en essayant de satisfaire la multiplication de ses désirs essayerait de faire durer au maximum cet état de satisfaction.

Le plaisir vient seulement quand on le ressent, et sans libre arbitre, nous ne pouvons varier ces plaisirs, et ni les ressentir.

c) Seulement, une telle conception du bonheur rencontre des problèmes.

La liberté est certes accordé par la nature et nous donne donc un libre arbitre supposant nous apporter par la suite bonheur, mais au niveau individuel, n’est -il pas illusoire de penser que toutes les libertés extérieures comme l’a rgent par exemple peuvent totalement nous satisfaire ? La conception du bonheur est -elle toujours dépendante de la liberté ? II- Deuxième partie Idée générale : Pour résoudre ces problèmes, on pourrait opposer au sens commun une conception bien plus différe nte, définie comme la non -nécessité de la condition de liberté pour être heureux dans son existence.

a) Ce qu’il faut comprendre par-là , c'est que contrairement à ce que l'on pense bien souvent, le bonheur est beaucoup moins à l'extérieur de nous qu'on pour rait le croire.

Le bonheur ne réside dans aucun objet.

Face à des drames, on dit parfois des autres, avec une sorte d'étonnement un peu niais "mais ils avaient tout pour être heureux!".

Nous sommes alors très inquiets, nous nous disons que ces gens qui avaient toutes les conditions réunies pour être heureux, et n'ont pas réussi à être heureux.

Si cela nous angoisse, c'est parce que cette situation remet gravement en cause une opinion fausse dans laquelle nous nous nous sommes installés.

Si ces gens sont mal heureux, alors, nous autres, qui nous trouvons si démuni, quelle chance aurions -nous de pouvoir être heureux? On croit qu'il suffit de rassembler des conditions extérieures : la liberté, de l'argent, du pouvoir, une reconnaissance sociale, le luxe et le lo isir, pour être heureux, et on constate qu'il n'en n'est rien.

Pour reprendre l’exemple du père de famille, si il multiplie ses désirs non naturels et non nécessaires (gagner plus d’argent pour plus dépenser), il multiplierait du même coup ses frustrations , et donc il s’éloignerait du bonheur.

b) Cette seconde conception de l a liberté et du bonheur reprend des arguments souvent développés par « l’axétisme d’Epicure ».

Cette philosophie semble dire qu’il faudrait se contenter de peu.

Pour Epicure, cette philos ophie est très ambitieuse, au contraire : le sage c’est celui qui avec peu de pain et d’eau par exemple rivalise de bonheur avec les Dieux.

Le bonheur serait alors un état de satisfaction durable où les désirs les plus simples peuvent être facilement assou vis.

En effet, nous vivons dans une société. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles