Faut-il distinguer conscience et affectivité ?

« Il ne faut pas distin guer la conscience et l'affectivité Ut·H• La conscience a un caractère essentiellement affectif.

Elle ne peut pas saisir le monde d'une façon froide et détachée.

Cette conscience affective, bien que différente de la raison, n'en constitue pas moins un savoir.

La conscience l'homme de se oonnai "tre prends conscience de affective lui-même de manière mon existence et du est un savoir spontanée, «sans s'ex- monde qui m'entoure.

11 se peut bien que «� e pliquer ni se comprend re».

Les sciences de sente autrement que Je L'affectivité déter-l'homme mécon- ne sais» (Alquié).

S'il y a mine la conscience naissent la nature bien un savoir qui appar- de la conscience tient en propre à la rai- Alquié étudie la cons- son, cela n'implique pas cience affective au v ouloir séparer cons- travers de l'angoisse, le cience et affectivité, •Le propre de notre condi· rêve, la foi, l'amour ou étudier la conscience en tlon est de saisir le monde la création littéraire.

Il ignorant son caractère à partir d'un moi d'où montre combien l'af- subjectif, c'est finalement l'effectivité ne peut itre bennie.• fectivité détermine la ne pas saisir son essence Fer dinand Alquié, conscience.

Il est proche même.

Une fois encore, La Conscience affective ici d'H eidegger, pour qui la conscience n'est pas l' affectivité, et particu- la raison.

Si cette der- que la conscience affec-lièrement celle qui se nière se sépare de l'af- tive ne soit pas, elle aussi, manifeste dans l'angoisse, fectivité, il n'en va pas un savoir.

Il s'agit d'un «révèle le monde comme de même de la conscience, savoir spécifique, insé-monde» (Être et Temps).

laquelle est connaissance parable de notre sensibi- C' est au travers de affective des choses et lité.

Celui-ci permet à mes affections que je des êtres.

Il ne faut pas séparer conscience et affectivité.

La conscience se caractérise par l'affectivité.

Celle-ci constitue en elle-même une forme de connaissance.. »