Faut-il croire au progrès ?
Publié le 10/11/2012
Extrait du document
futur lointain, l’Homme sera peut-être capable de créer la vie à partir de rien ou bien des machines seront
dotées d’une certaine intelligence. Tout ce qui est réalisable n’est pas forcément souhaitable. Tout ce qui
est possible n’est pas permis. Il faut ainsi limiter le pouvoir de l’être humain et ne jamais oublier deux
concepts fondamentaux : la morale et l’éthique qui forgent le progrès tout autant que la science.
Donc on peut dire que le progrès peut avoir un aspect bénéfique, car c’est la nature qui nous fait
progresser ce qui nous est avantageux parce que cela nous permet de combler nos besoins ainsi que nos
désirs. Mais Le progrès possède, surtout, un aspect de régression pour notre liberté. Et le fait que le
progrès nous sert à avancer n’est peut être pas un bienfait pour notre société car il nous rend dépendant
de lui en quelque sorte, nous ne pouvons plus nous passé de l’avancé technologique. Alors il faudrait
«
sont survenus, c’est qu’on ne pouvait les empêcher, par conséquent, il est « normal » d’avoir créé la
bombe atomique, si celle-ci devait être créée.
La thèse du sens de l’Histoire permet ainsi aux esprits
mauvais de légitimer la création d’armes destructrices, avec un argument de poids pour les défendre.
Enfin, il faut souligner le fait que le but du progrès ne sera jamais atteint, car
le désir de voir l’humanité toucher l’idéal se transforme donc en anxiété, en insatisfaction, voire en
souffrance.
« On n’arrête pas le progrès » : cette citation commune montre bien l’ambiguïté de la
situation.
Dans une conception progressiste, le progrès n’aura jamais fini de progresser, il est indéfini et
infini.
Le progrès représente aussi une crainte envers les générations futures par rapport aux capacités
actuelles de l’Homme.
H.Jonas craint ainsi le progrès, car au nom de celui-ci, l’Homme justifie ses actions
et ses choix : par exemple le clonage ou les Organisme Génétiquement Modifié.
Le progrès engendre
alors de nouvelles responsabilités : garder à l’esprit les risques, qu’il peut engendrer et les limites même
de nos conditions d’existence.
Nos ressources naturelles ne sont pas inépuisables, on ne manipule pas
l’être humain par un vulgaire morceau de viande, alors il faudrait même penser à limiter le progrès au
nom d’un autre concept : l’éthique, car cela est plus importante que la technique.
Mais le progrès peut
nous entraîner, c'est-à-dire que nous ne serions plus capables de résister à la progression.
Ainsi, en
parallèle à la religion pour Marx, le progrès peut devenir le nouvelle « opium du peuple ».
Ainsi, dans un
futur lointain, l’Homme sera peut -être capable de créer la vie à partir de rien ou bien des machines seront
dotées d’une certaine intelligence.
Tout ce qui est réalisable n’est pas forcément souhaitable.
Tout ce qui
est possible n’est pas permis.
Il faut ainsi limiter le pouvoir de l’être humain et ne jamais oublier deux
concepts fondamentaux : la morale et l’éthique qui forgent le progrès tout autant que la science.
Donc on peut dire que le progrès peut avoir un aspect bénéfique, car c’est la nature qui nous fait
progresser ce qui nous est avantageux parce que cela nous permet de combler nos besoins ainsi que nos
désirs.
Mais Le progrès possède, surtout, un aspect de régression pour notre liberté.
Et le fait que le
progrès nous sert à avancer n’est peut être pas un bienfait pour notre société car il nous rend dépendant
de lui en quelque sorte, nous ne pouvons plus nous passé de l’avancé technologique.
Alors il faudrait
ralentir cet engouement pour le progrès dans certains domaines et se focaliser sur des choses plus
essentielles tel que le progrès dans la médecine, et le fait qu’il y est encore des gens qui vivent sous le
seuil de pauvreté alors que nous nous vivons aisément et nous trouvons encore le moyen de nous
plaindre.
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