Faut-il condamner le désir ?

« croient libres et condamnent les passions comme des affections contraires à la volonté libre.

La condamnation dudésir vient donc d'une illusion naturelle à la conscience de l'homme. La positivité des désirs 3. Les désirs ne sont pas seulement les représentations d'un manque, d'une distance avec l'objet.

Les désirs peuventêtre considérés dans leur dynamique positive de moteurs de l'action humaine.

Tous les désirs ne sont donc pascondamnables, loin de là.

La morale ne va pas nous amener à condamner le désir, mais plutôt nous enjoindre decultiver de bons désirs. Transition : On voit que tous les désirs ne sont pas condamnables, mais si les désirs sont multiples, comment se retrouver dans la multiplicité? III : Comprendre et régler les désirs Comprendre avant de juger 1. Spinoza dénonce l'illusion des hommes qui croient qu'ils ne sont pas soumis aux déterminismes de la nature et seconçoivent « comme un empire dans un empire », c'est à dire soumis à d'autres lois (cf l'idée de causalité libre de lavolonté).

Mais si on abandonne cette illusion, il reste à chercher à comprendre les déterminations naturelles dessentiments.

Comprendre nos désirs, c'est comprendre notre corps, mais aussi la détermination de nos désirs dansnotre histoire personnelle. La condamnation juridique 2. La norme de la moralité n'est pas dans les individus mais dans l'ordre social.

Si la norme n'est pas dans la volontéelle même, il faut qu'elle soit dans une force extérieure à l'agent, c'est le rôle de la loi positive.

Il y a des désirsnéfastes qui doivent être condamnés pour le bien de la société.

Cette condamnation n'est pas un jugement moralmais une nécessité pour la société qui se réalise dans la justice pénale. Une éthique des désirs 3. L'homme a des désirs à partir desquelles il peut développer des passions qui l'aliènent et le rendent malheureux.

Iln'est pas libre, mais il peut entrer dans une dynamique de libération.

U Une juste compréhension des causes de ses désirs, lui permet de se ménager des espaces de liberté et une certainetranquillité de l'esprit. Conclusion : La conscience nous enjoint de condamner le désir en tant qu'il apparaît comme la cause de nos malheurs.

Maisl'homme existe par son désir et il vaut mieux pour lui chercher à comprendre ses désirs et à bien vivre avec plutôtque les rejeter en bloc.. »