Faut-il aimer la liberté ? Est-on d'autant plus heureux qu'on est plus libre ?
Publié le 27/02/2008
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Faut-il aimer la liberté ?
Est-on d'autant plus heureux
qu'on est plus libre ?
Quelques réflexions destinées à
suggérer des développements pour
ces sujets, en particulier pour
le second. En rassemblant ses
souvenirs historiques, chacun
peut constater que les hommes
assemblés en sociétés n'ont
jamais rien tant aimé que la
liberté : la recherche
passionnée de la liberté a été
le mobile de presque tout ce qui
s'est fait de grand dans le
monde.
Ont-ils eu raison ?
Cette liberté qu'ils ont si
ardemment revendiquée, c'est la
liberté politique et aussi la
liberté sociale, deux formes
qu'il ne faut pas confondre. Et
il est déjà possible de prouver
que la conquête de cette double
liberté, l'affranchissement du
citoyen, est un ennoblissement,
un accroissement de dignité :
comparer le libre citoyen d'une
république grecque avec le sujet
du Grand Roi, que le premier a
si facilement vaincu.
Mais la liberté politique et la
liberté sociale ont leurs
origines dans la liberté morale
et en dépendent. (Expliquer et
développer.) C'est donc cette
liberté qu'il faut aimer ; c'est
elle qu'il faut d'abord chercher
à réaliser.
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