Faut-il accepter toutes les opinions ?

« « Des goûts et des couleurs, on ne discute pas » nous dit le proverbe.

Nous sommes là au c½ur du sujet.

Certainesopinions se doivent d'être respectées et acceptées.

En effet, on peut prendre celles concernant le goût,l'esthétique avec l'art, les sentiments...On ne peut pas être en désaccord avec les sentiments ressentis par unepersonne devant un tableau, ou en écoutant un morceau de musique.

On le dit les goûts sont subjectifs. Des droits inaliénables autorisent aux Hommes la liberté de penser ainsi que la liberté d'expression.

Lui donner cesdroits, c'est ensuite accepter le fait qu'il existe une pluralité des opinions.

Tous les êtres vivants sont différents etpensent donc différemment, il est ainsi normal que cela aboutisse à diverses opinions au niveau de la société.Interdire à l'Homme de s'exprimer c'est lui interdire le fait d'exister. Dans la majorité des régimes totalitaires, l'ensemble de la population doit se confronter à une seule et unique opinion: celle de l'Etat.

Son opinion ne compte, et on le voit bien, l'Homme se révolte lorsqu'il ne peut exprimer son propreavis.

L'opinion d'un Homme lui est très chère et celle-ci dépend de son éducation, de l'environnement dans lequel ilvit... Transition : Accepter toutes les opinions se révèlent donc être la base même de la société.

S'il est possible et normal d'accepter et de tolérer toutes les opinions en faisant preuve d'ouverture d'esprit, il demeure cependantincontestable que certaines opinions se doivent d'être réfutées, pour l'invalidité ou pour l'inadmissibilité dont ellessont douées. II° Pour arriver à la vérité, on doit réfuter certaines opinions lorsqu'il est possible de justifier leur invalidité A- Il existe des opinions inacceptables De l'ensemble des opinions que l'on peut recenser aujourd'hui, nombreuses sont celles qui demeurent inconcevables.On ne peut pas tout accepter de l'opinion.

Il existe une limite au tolérable.

On ne peut pas tolérer le racisme,l'antisémitisme... En 2007, Robert Faurisson a déclaré que : « Les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocidedes juifs forment un seul et même mensonge historique.

».

Peut-on de nos jours encore accepter le fait que cegenre de propos soient tenus ? Il est inadmissible que de telles opinions soient prononcées.

On ne peut adhérer à cegenre d'opinion.

La gravité de ces propos vont très loin, ici, c'est nier l'histoire et le massacre de millions de juifs,d'hommes, de femmes et d'enfants durant la Seconde guerre mondiale. Les régimes totalitaires et dictatoriaux profitent de leurs droits pour imposer leurs principes et croyances.

Ilsprocèdent à une sorte de lavage de cerveaux des Hommes et leur inculquent par là leurs idées.

Les individus sontdénués de leurs droits (liberté de penser et d'expression) et aucun n'ose s'opposer ou se révolter.

On ne leur ôtepas seulement leurs opinions mais aussi leur envie de vivre. D'autres opinions moins graves ne sont pas plausibles, on peut les démontrer facilement.

C'est notamment le cas dedémonstration en mathématiques.

Le carré de 12 est 144, on ne peut pas avoir d'opinion à ce sujet. B- Toutes les opinions ne se valent pas Toutes les opinions ne se valent pas.

En effet, toutes les opinions ne sont pas équivalentes.

Il existe une grandediversité d'opinions auxquelles il ne faut pas accorder le même crédit.

Certaines opinions peuvent devenir des véritéssi elles sont prouvées.

D'autres relèvent de l'injustifiable.

Il faut donc pouvoir effectuer un tri dans les opinions afind'arriver à la vérité.

Cependant, justifier une opinion par une opinion n'apporterait rien, on en serait toujours aumême point de départ : l'ignorance masquée sous la forme de l'opinion. En effet, par exemple, au XVIIème l'Eglise catholique affirmait que la Terre était au centre de l'univers, c'est legéocentrisme.

Galilée, s'opposant aux idées de l'Eglise, a été jugé au tribunal de l'Inquisition parce qu'il démontraitque la Terre n'était pas au centre de l'univers, il suivait l'héliocentrisme. Galilée a longtemps été rejeté.

En effet, la simple idée que Galilée ait pu avoir raison effrayait le peuple.

Ce dernierdevant l'ampleur de la découverte s'est senti menacé dans son propre intérêt.. »