Faire son devoir est ce là toute la morale ?
Publié le 17/06/2012
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• L’action morale est celle qui est faite pour la morale elle-même et non pas parce que ça me plait, ça me convient ou que ça m’apporte quelque chose. L’action morale doit être désintéressée, elle doit être gratuite, quand on veut agir on veut bien agir : c’est la bonne volonté, celle-ci implique un sentiment, celui de la valeur morale de l’action : c’est le respect pour la loi morale. • Le principe de l’action morale est appelé loi morale, loi pratique ou encore impératif catégorique (impératif : commandement de la raison ; catégorique : commandement de la raison bon en soi de façon absolu). Elle s’énonce ainsi : « Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle « (une maxime est une règle particulière que le sujet se donne à lui-même ; universelle : à tous les hommes ; loi universelle : qui vaut pour tous les hommes). On voit qu’il y a une volonté, une bonne volonté qui vise un bien universel. Prenons l’exemple suivant : je suis à mon aise, quelqu’un souffre et à besoin de mon aide, je me prescris alors à moi-même de ne rien faire, voyons si je peux en faire une loi universelle. J’universalise « ne pas aider «. La question morale dépend entièrement d’un raisonnement fait par un homme au sujet de ce que les hommes peuvent vouloir, on voit qu’en droit une telle moralité est possible. L’action morale est celle déterminée par le respect, par la loi morale, par le bien universelle.

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commandement de la raison bon en soi de façon absolu).
Elle s'énonce ainsi : « Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même tempsqu'elle devienne une loi universelle » (une maxime est une règle particulière que le sujet se donne à lui-même ; universelle : à tous les hommes ; loi universelle: qui vaut pour tous les hommes).
On voit qu'il y a une volonté, une bonne volonté qui vise un bien universel.
Prenons l'exemple suivant : je suis à mon aise,quelqu'un souffre et à besoin de mon aide, je me prescris alors à moi-même de ne rien faire, voyons si je peux en faire une loi universelle.
J'universalise « nepas aider ».La question morale dépend entièrement d'un raisonnement fait par un homme au sujet de ce que les hommes peuvent vouloir, on voit qu'en droit une tellemoralité est possible.
L'action morale est celle déterminée par le respect, par la loi morale, par le bien universelle.
Conclusion
Etre moral n'est donc pas seulement faire son devoir, ni même son devoir moral, c'est faire ce devoir morale en ayant l'intention d'agir moralement.
La moralitésuppose donc une volonté absolument bonne qui vise un bien universel et qui de ce fait s'accorde avec la rationalité et la liberté donc avec l'humanité elle-même.
Dans ce cas il n'est pas dans la moralité seule que l'homme réalise son essence de sorte que ce serait en étant moral qu'il serait homme.
Moralité ethumanité seraient donc identique, accomplir son devoir moral serait accomplir son devoir d'homme, ce serait être ce qu'un homme doit être.
Donc toute lamoralité serait le fait de faire son devoir, non un devoir particulier ni même un devoir moral, mais un devoir proche de la nécessité de réaliser son essence, devivre dignement, d'atteindre une forme supérieur de bien pour l'homme en soi..
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