Devoir de Philosophie

EXPOSE : PHILOSOPHIE ET VIE PUBLIQUE

Publié le 24/02/2023

Extrait du document

« EXPOSE : PHILOSOPHIE ET VIE PUBLIQUE INTRODUCTION I. Explication des termes a.

Définition de philosophie b.

Définition de vie publique c.

La philosophie dans la société d.

Son principe d’honneur II. Le rapport entre la philosophie et la vie publique III. L’utilité et l’inutilité de la philosophie dans la société IV. Le concept de la philosophie publique CONCLUSION 6 EXPOSE : PHILOSOPHIE ET VIE PUBLIQUE I. ECLAIRCISSEMENT DU THEME a.

Définition de philosophie La philosophie, du grec ancien (composé de philein : « aimer » ; et de sophia : « sagesse » ou « savoir »), signifiant littéralement « amour du savoir » et communément « amour de la sagesse », est une démarche qui vise à une compréhension du monde et de la vie par une réflexion rationnelle et critique.

C'est une recherche de la vérité qui est guidée par un questionnement sur le monde, la connaissance et l'existence humaine.

Elle existe depuis l'Antiquité en Occident et en Orient, à travers la figure du philosophe, non seulement en tant qu'activité rationnelle mais aussi comme mode de vie.

L'histoire de la philosophie permet d'appréhender son évolution. Ancrée dès ses origines dans le débat d'idées partagées lors du dialogue, la philosophie peut se concevoir comme une activité de création, de méditation, de définition et d'analyse de concepts tels que le bien, le mal, la beauté, la justice.

Elle peut aussi être envisagée comme une quête de vérité, de liberté, de sens, de conscience, bref, une quête du bonheur.

Selon un point de vue chrétien, son objectif devrait être tourné vers la contemplation de la vérité et la recherche de la fin dernière et du sens de la vie. Chez Aristote, la sagesse est la science des premiers principes et des premières causes.

C'est une définition sur laquelle s’appuieront les aristotéliciens à l'époque médiévale pour fonder la philosophie première. Au sens moderne et pour une partie des philosophes contemporains, la philosophie n’est pas un savoir, ni un ensemble de connaissances, mais une démarche de réflexion sur les savoirs à disposition5.

Elle est devenue une discipline des sciences humaines. b.

Définition de vie publique La vie publique est formée d'un ensemble de personnes privées rassemblées pour discuter de questions d'intérêt commun.

Le résultat d'une telle discussion serait l'opinion publique en tant que consensus sur le bien commun. La pureté dans la vie publique, c'est l'élimination poussée le plus loin possible de tout ce qui est force, c'est-à-dire de tout ce qui est collectif, de tout ce qui procède de la bête sociale, comme Platon l'appelait.

La Bête sociale a seule la force.

Elle l'exerce comme foule ou la dépose dans des hommes ou un homme.

Mais la loi comme telle n'a pas de force; elle n'est qu'un texte écrit, elle qui est l'unique rempart de la liberté.

L'esprit civique conforme à cet idéal grec dont Socrate fut un martyr est parfaitement pur.

Un homme, quel qu'il soit, considéré simplement comme un homme, est aussi tout à fait dépourvu de force.

Si on lui obéit en cette qualité, l'obéissance est parfaitement pure. c. La philosophie dans la société Philosophe.

Ce n'est pas qu'un statut.

C'est un travail dont les répercussions se font aussi sentir hors des murs universitaires.

Les philosophes sont présents, dans la vraie vie.

Et ils servent à quelque chose, dans la vraie vie. L’'importance du philosophe dans la cité a toujours été reconnue sous une forme ou sous une autre.

Quand Athènes par exemple, condamne Socrate á boire la cigüe, ses juges veulent prémunir le corps social contre les effets de l'esprit critique du philosophe.

On s'entend par ailleurs á proclamer que Rousseau et Hegel sont les pères du monde moderne et saint Augustin celui de la civilisation chrétienne médiévale.

Qui nierait que des philosophes comme Kierkegaard, Marx et Nietzsche ont marqué profondément notre siècle.

Enfin, une enquête de l'Unesco faite en 1951 souligne en ces termes l'importance que cet organisme international attache à l'enseignement de la philosophie: « La place toute particulière qui est faite par cette 6 EXPOSE : PHILOSOPHIE ET VIE PUBLIQUE enquête à l'enseignement de la philosophie s'explique par le rôle que jouent les idées philosophiques dans la conduite et l'opinion des hommes… Le développement des idées philosophiques a eu dans l'histoire et a encore aujourd'hui une grande importance — que ce soit directement ou indirectement — pour l'institution de la démocratie, pour le renforcement des droits de l'homme et pour la sauvegarde de la paix.». Le but premier de la philosophie est de contribuer à la conversation démocratique nourrissant les grands débats de notre société, comme celui sur la laïcité.

C'est en ce sens que la philosophie est éminemment utile : elle nous apprend à utiliser tous les savoirs dont nous pouvons par ailleurs disposer, et qui seraient, sans cela, des connaissances qui ne nous apprendraient rien. La tâche de la philosophie sociale s'esquisse d'emblée : assurer l'ajustement réciproque entre les mœurs et les institutions, restaurer les croyances et les pratiques qui renforceront le fonctionnement des institutions démocratiques. d.

Son principe d’honneur Principe moral d'action qui porte une personne à avoir une conduite conforme (quant à la probité, à la vertu, au courage) à une norme sociale et qui lui permette de jouir de l'estime d'autrui et de garder le droit à sa dignité morale.

L'honneur, dans son caractère indéfini, est quelque chose de supérieur à la loi et à la morale : on ne le raisonne pas, on le sent.

C'est une religion.

Le devoir de l'honneur s'est accru en raison de l'élévation du rang.

L’honneur devient principe lorsqu’il est perçu comme une règle générale qui guide la conduite à tenir en toutes circonstances.

Ainsi l’homme doit à tout prix se battre pour défendre sa dignité et sa personnalité en vue de sauvegarder son honneur.

Car, l’honneur est aussi ce qu’il y a de plus fondamental et précieux pour l’Homme.

C’est d’ailleurs ce qu’on constate chez le philosophe et particulièrement chez Socrate qui s’interdit devant les juges de prononcer des discours en pleurant et en gémissant : « Je préfère mourir après une telle défense que de vivre à pareil prix ».

Aussi refusa –t-il catégoriquement de s’évader de la prison.

Cela montre qu’il faut toujours défendre son honneur même au prix de sa vie. Socrate est à la fois guide orienteur et directeur conscient qui le prédispose dans tout ce qu’il a à faire. II.

Le rapport entre la philosophie et la vie publique La philosophie nous apprend ce qui est commun, ce sont à avant tout, les problématiques et les conflits.

Nous sommes tous liés, qu’on le veuille ou non, aux problématiques qui traversent notre société.

C’est là, que se trouve le fondement du lien social.

La relation essentielle de la philosophie avec son temps avec les autres publiques ou elle recueille ses propres questions mais également avec le grand public dont les débats les plus disputés en ce moment.

Il existe trois publiques de la philosophie : - Philosophie universitaire - Philosophie scolaire - Philosophie générale  Philosophie universitaire et scolaire Elle s’attache à comprendre la nature et enjeux philosophique de l’éducation ainsi que ses implications sur le plan individuel et collectif.

Elle se base également sur la conception du soi, de l’autre et du monde public.

Elle cherche à offrir une éducation philosophique à celles et ceux qui s’occupent à toutes choses 6 EXPOSE : PHILOSOPHIE ET VIE PUBLIQUE  Philosophie générale Elle est entendue comme une articulation des thèses, de la tradition philosophique autour de grandes questions qui structurent le champ et le débat de cette discipline. III. L’utilité et l’inutilité de la philosophie dans la société La philosophie est une manière de penser le monde, d'y trouver des clefs.

Il n'est d'ailleurs pas indispensable de suivre les auteurs, mais d'apprendre à penser, à tout remettre à plat.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles