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Exposé oral du paragraphe 46 de la critique de la faculté de juger

Publié le 21/03/2023

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« Exposé oral du paragraphe 46 de la critique de la faculté de juger Ce texte que nous nous proposons d’étudier est extrait de la Critique la faculté de juger. Cette dernière est écrit dans une perspective transcendantale.

Cela veut dire, qu’il existe un jugement esthétique pur et philosophiquement, on va accéder à son analyse.

Pour le dire autrement, la Critique de la faculté de juger porte sur un certain type de jugement particulier à savoir le jugement esthétique à partir de laquelle on esquissera une définition de la beauté puis déterminer par la suite la nature de l’œuvre d’art.

Ainsi, pour comprendre la nature de la création artistique dont il est question dans ce texte, il convient donc de rappeler brièvement à quel résultat sont parvenus les paragraphes précédents.

Cela dit, l’argumentation que Kant développe pour définir cette nature de la création artistique au paragraphe 46 c’est celle qui s’appuie sur les remontés successifs du jugement esthétique pur, qui à partir de laquelle découle la définition du beau ainsi que la nature des œuvres d’arts.

Donc, c’est dire que tout repose sur le point de départ à savoir la nature du jugement esthétique.

Dès lors, il serait important de déterminer la nature d’un tel jugement afin de se plonger dans l’explication du texte.

En effet, l’une des caractéristique du jugement esthétique c’est son caractère désintéressé ($2) au sens où il est dégagé de tout intérêt.

Autrement dit, il est pur de tout intérêt relativement à l’existence de l’objet; universelle 1( car, le beau n’est pas de l’agréable( est agréable ce qui plait au sens dans la sensation nous dit Kant dans le $3) : donc juger universellement une œuvre d’art c’est aller au-delà de l’agréable) ; une finalité sans fin2 ( œuvre d’art est final parce qu’elle est organisée, elle est doté d’une forme organisée ; elle manifeste une certaine structure.

Mais cette finalité est sans fin).

Admettant cela, on ne peut arriver qu’à la conclusion suivante à savoir : « est3 beau ce qui est l’objet d’une satisfaction désintéressé » ; « ce qui plait universellement sans concept ». Mais il est à préciser que jusque-là il s’agit du jugement portant sur la beauté naturelle. Cependant, comment peut-on définir une œuvre d’art à partir du beau naturel ? comment à partir de cette définition de la beauté de la nature, on arrive à déterminer la nature des œuvres d’arts ? En effet, Kant dans le paragraphe 45 déclare que « la nature était belle lorsqu’en même temps elle avait l’apparence de l’art ; et l’art ne peut être appelé beau que si nous sommes conscient qu’il s’agit d’art et que celui-ci prend cependant l’apparence de la nature ».

Autrement dit, l’art s’apparente à la nature parce que tout simplement le jugement portant sur l’art est désintéressé, universelle, il n’est pas un jugement de connaissance qui repose sur des concepts, des règles. De ce fait, prendre l’apparence de la nature signifie que la production d’une œuvre d’art n’est soumis à aucune règle déterminée.

L’effort que l’homme a fourni dans sa création, son intention est mis de côté.

Autrement dit, contempler une œuvre d’art consiste à viser le sentiment naturel qu’elle offre.

Elle parait simple.

Parce qu’il faut que nos facultés puisse jouer librement sans contrainte de concept c’est-à-dire faire abstraction de l’effort que l’artiste a fourni.

Donc, si le jugement esthétique est pur, désintéressé, universelle alors la création artistique ne peut être qu’une création géniale.

Mais comment comprendre cette nature paradoxale de la nature et de l’art ? Le problème qui se pose à ce niveau est le suivant : c’est vrai que la nature apparait belle parce que c’est le produit d’une volonté introuvable, c’est-à-dire elle est final sans parvenir à 1 2 $6/7 $10 accéder à une fin.

Mais, l’œuvre d’art c’est tout à fait le contraire car, l’œuvre est le fruit d’une volonté.

Donc si la question de la beauté fait appel à une finalité sans fin, c’est dire alors que l’œuvre d’art est belle que quand sa fin disparait.

La difficulté est alors de savoir comment produire une œuvre d’art qui on sait que c’est le produit d’une volonté donc a forcément une fin alors meme que cette fin est censée disparaitre pour parler de sa beauté ? comment comprendre qu’on puisse produire quelque chose de si paradoxal ? qu’est ce qui serait ce processus technique qu’on appellerait beaux-arts qui parviendrait à produire ce genre d’objet dont la fin disparait tout en conservant la finalité ? Ce processus c’est ce que Kant appelle la création géniale.

Autrement dit, cette nature paradoxale des œuvres d’arts se comprend seulement si on considère les œuvres d’arts qu’elles aient été produit par un génie.

Et si elles ont cette nature paradoxale c’est parce que le jugement esthétique a été définit ainsi ( universel sans concept, désintéressé, finalité sans fin). C’est précisément de cela dont il est question d’examiner dans ce texte que nous cherchons à expliquer .

Dès lors le problème qui se pose est le suivant : comment l’art peut-elle être une création géniale alors meme qu’il est nécessairement soumis à des règles ? dans qu’elle mesure peut-on considérer l’art comme une production géniale ? Kant défend la thèse selon laquelle les beaux-arts sont les arts du génie.

Autrement dit, il n’y a de l’art que ce qui relève du génie. Kant essaies de répondre à un tel problème au moyen d’une argumentation serrée.

Dans un premier temps, il donne la définition et le rôle du génie tout en montrant sa spécificité avec l’art.

( paragraphe 1 ).

Dans un second moment, il y a un changement de perspective : Kant se tourne vers l’origine des beaux-arts pour souligner ce lien nécessaire, donc quelque peu inévitable entre les beaux-arts et les arts et le génie ( $2/3).

Ce qui enfin lui permet d’identifier les caractéristique essentielles du génie. Dès le paragraphe 1 du texte, Kant pose une définition du génie.

Si les beaux-arts sont des arts du génie , il serait alors important de s’arrêter sur la nature de ce dernier.

Le génie ditil d’abord est le « talent » qui « donne à l’art ses règles ».

Par talent on entend une aptitude distinguée, une capacité, donnée par la nature ou acquise par le travail.

Mais pour rendre claire les choses, l’auteur souligne qu’il s’agit bien d’un talent qui appartient lui-même à la nature. Cela dit, il s’agit à ce niveau d’une aptitude naturelle à créer quelque chose d’exceptionnel ; d’une aptitude naturelle à partir de laquelle la nature prescrit des règles à l’art.

En effet, chaque œuvre d’art obéit à des règles.

Cela semble un peu paradoxal car, si l’art obéit à des règles qu’est ce qui le différencie des autres productions ? Il est vrai que par exemple dans le domaine de la menuiserie, tout le monde peut fabriquer des lits, des tables s’ils apprennent les règles, les techniques permettant de le faire parce qu’elles peuvent êtres apprises.

On peut aussi apprendre les règles de l’harmonie classique.

Mais, même une parfaite connaissance des règles de la composition musicale ne suffit pas à faire un compositeur.

Parce qu’il faut être capable d’inventer quelque chose qui ne soit pas seulement conforme aux prescriptions des traités d’harmonie et de composition mais, qui en outre, possède quelque chose de plus pour qu’on puisse parler d’œuvre d’art et non de simple récitation scolaire.

Le vrai compositeur, le vrai artiste c’est celui qui, par son génie , impose des règles à l’art.

D’où la définition du génie comme « le talent qui donne ses règles à l’art ».

Donc, on pourrait dire que ce qui caractérise l’artiste au premier chef c’est qu’il s’agit d’un talent, d’une disposition.

Simplement parce que comme la déjà souligné Kant dans le paragraphe précédent, les œuvres d’arts ne sont pas de simple production artisanale.

Il y a une différence entre les productions artisanales et la production artistique.

Ceci étant, considéré les beaux-arts comme des arts du génie c’est de les distinguer des simples productions artisanales.

Et cette différence, elle tient au fait quand l’on regarde le produit artistique, on ne voit aucunement l’application des règles malgré que tout art suppose des règles ( comme il l’a souligné dans les suivants paragraphes).

Pourquoi caractériser ainsi le regard porté sur l’œuvre d’art ? Simplement parce que le jugement esthétique n’est pas un jugement de connaissance qui est basé sur l’application des règles.

Donc, c’est par la théorie du génie qu’il faut rendre compte ce caractère paradoxal de l’œuvre d’art.

Mais à y regarder de près, on peut constater que le terme génie est pris ici dans son sens le plus populaire.

Comme par exemple quand on dit que quelqu’un a du génie.

Il ne semble pas renvoyer ici à la personne meme, à l’artiste en tant que tel, mais plutôt à l’aptitude naturelle que dispose son esprit qui fait qu’il est doué pour son art.

Il s’agit là du génie comme faculté et non en tant que personne (même.... »

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