exposé les droits des animaux
Publié le 21/04/2023
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Les droits des animaux
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L’animal, avant d’être reconnu comme un « être doué de sensibilité » a été le fruit
d’une domination par l’homme dont nous verrons les défauts mais également les
avantages.
Philosophiquement parce que l’homme est doué de conscience et se
rapporte au monde.
Religieusement puisque les trois grandes religions monothéiste s’accordent
pour des raisons plus ou moins différentes à dire que l’homme est supérieur à
l’animal étant fait à l’image de Dieu.
En effet, dès l’origine, la Bible, l’homme et l’animal sont considérés comme
deux êtres distincts : les animaux sont créés pour être soumis à l’homme.
Par
ailleurs, l’un parle, l’autre non, ce qui induit que l’animal est au service de l’homme.
On verra plus tard quels sont les droits qui leurs ont été accordés tout au
long de l’histoire et ce qu’il est encore possible de faire.
On ne prendra pas le
temps de s’attarder sur toute l’histoire qui relie l’homme à l’animal avec ses
cultures et mysti cations.
Le but est de s’interroger sur ce que nous désirons offrir
à notre environnement avec lequel indéniablement on se rapporte et l’on
compose.
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Depuis le 17 février 2015, en France, le Code civil reconnaît à l’animal le
statut d’« être vivant doué de sensibilité » et l’animal n’est plus considéré comme
un « bien meuble ».
Partout à travers le monde, de nouvelles avancées juridiques
concernant le statut de l’animal sont obtenues.
Sur le sujet du rapport à l’animal
comme sur d’autres, le droit enregistre là les évolutions de la société : des vidéos
montrant les conditions déplorables de mise à mort des animaux dans les
abattoirs ont fait scandale bien au-delà des cercles traditionnellement engagés
pour la défense de la cause animale ; les modes de vie végétariens et vegan
tentent d’imposer leur légitimité ; etc.
Pourquoi non pas la question animale (puisqu’il ne faut pas se leurrer et se
croire super-héros de la défense des animaux, c’est conditions sont nouvelles à
l’échelle de l’histoire du monde et de l’homme) mais la question de donner des
droits est-elle devenue si importante à nos yeux ?
Quel statut et quels droits sommes-nous vraiment prêts à accorder aux
animaux ?
Humains et animaux : serons-nous un jour tous égaux devant la loi ? Toutes
ces questions, (dont nous débattrons sans doute dans une quinzaine de minutes),
révèlent la nécessité de repenser un rapport des hommes aux animaux non plus
fondé sur l’hostilité et la mé ance, mais sur la protection des uns et des autres au
sein d’une même communauté dite morale.
Histoire des droits————————->Les scandales ————————>Qu’est-il
possible de faire en plus en terme de droits.
Y’a-t-il des limites ?———>
L’éthologie——> Une approche différente = confrontation des idées
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Une rapide histoire des droits des animaux
Au XVIIIème siècle, dans le Discours de la méthode, le philosophe René
Descartes vient parler de l’animal-machine en exposant sa théorie selon laquelle
les vivants non-humains sont des sortes d’automates dénués de consciences.
A contrario, le philosophe Michel de Montaigne au XVIème siècle se montre
comme un fervent défenseur des animaux : « Nous vivons et eux et nous, sous un
même toit et humons un meme air : il y a, sauf le plus et le moins, entre nous une
perpétuelle ressemblance [...] ce défaut qui empêche la communication entre eux
et nous, pourquoi ne serait-il pas autant le nôtre que le leur ? [...] Nous ne les
comprenons pas plus qu’ils ne nous comprennent.
C’est pourquoi, ils peuvent tout
autant nous estimer bêtes que nous le faisons [...] ».
Le droit des animaux a évolué à partir de 1791, avec l’Assemblée
constituante qui crée la première loi de défense de l’animal, propriété de l’homme.
Elle fait inscrire dans le Code pénal comme crime l’empoisonnement par malice ou
vengeance, ou dessein de nuire, de certains animaux appartenant à autrui.
En 1804, le Code Napoléon, aujourd’hui le Code civil, considère
malheureusement les animaux comme "des biens meubles", au même titre qu’un
meuble ou un véhicule.
Ultérieurement, en 1850, les mauvais traitements publics contre les animaux
domestiques sont interdits par la loi Grammont, qui est élargie en 1959 par la
pénalisation de « ceux qui auront exercé sans nécessité, publiquement ou non,
des mauvais traitements envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en
captivité ».
L’année 1963 vient réprimée l’acte cruel.
En n, l’évolution de la société
donne un élan à de nouveaux droits en reconnaissant le caractère sensible de
l’animal.
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Ainsi, en 1976, l’animal est reconnu « être sensible » avec la loi sur la
protection de la nature qui prend en compte les animaux sauvages dans le droit
en utilisant la protection de la faune.
Néanmoins, il a fallu attendre que 2015 pour que la sensibilité animale soit
expressément reconnue dans le Code civil, comme « des êtres vivants et
sensibles ».
Le Code civil retire le caractère de « biens meubles » pour s’aligner
sur les codes pénal et rural.
Néanmoins, certains faits ne sont pas remis en cause,
comme la corrida, chasse à courre ou abattage rituel et les animaux sauvages ne
sont pas concernés.
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Quels sont les scandales qui nous tracassent ?
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1.
Ce qui nous tracasse ce sont les chiffres.
Il a été assez compliqué de trouver des chiffres clés précis du fait du militantisme
des associations de protection des animaux (dont on ne peut remettre en cause la
légitimité).
Image L214 avec chiffres mort
+140 millions pour leurs fourrures
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4.
Encore des chiffres
Selon la fédération française de protection animale
- 19% des animaux tu s dans les laboratoires en Europe proviennent des
laboratoires fran ais.
Ce qui fait de la France le pays europ en qui utilise le plus
l’exp rimentation animale.
- Chaque ann e, en Europe…
- 90 animaux sont utilis s pour des exp riences de produits cosm tiques alors
que cette pratique est interdite.
- 12 millions d’animaux (furets, chats, chiens, lapins...) sont r quisitionn s et
sacri s par les laboratoires scienti ques soit 22 animaux par minute.
- Sur 180 animaux tu s, la fourrure de seulement 42 d’entre eux est r ellement
utilis e.
Le reste est jet comme simple d chet.
- 24h d’af l s sans aucune pause: c’est le temps de transport des porcs vers
l’abattoir.
- 0,6 m2 est la taille de la cage de vie des renards et des visons lev s pour la
fourrure.
- 10% c’est l’augmentation d’animaux tu s pour l’industrie de la fourrure chaque
ann e depuis 10 ans.
- 3 me, c’est le rang occup par le tra c ill gal d’animaux domestiques apr s la
drogue et les armes feu.
- 4 me, c’est le rang occup par le braconnage d’esp ces sauvages.
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3.
La maltraitance lors de l’abattage
Lors de chaque enquête of cielle, des dysfonctionnements clairs sont révélés
dans les abattoirs français : mission commune d’information au Sénat en 2013,
rapport de la Cour des comptes en 2014, rapports de l’Of ce alimentaire et
vétérinaire européen (dernier en date 2015), ou encore commission d’enquête à
l’Assemblée nationale en 2016.
80 % des chaînes d’abattage inspectées (abattoirs de boucherie*) présentaient
ainsi des non-conformités en 2016 lors d’une inspection générale des abattoirs
ordonnée par le ministre de l’Agriculture
Nous nous interrogerons à la n de notre exposé sur la mort que mérité l’animal.
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4.
Maltraitance animaux domestiques
Capacité a offrir des conditions dignes à un animal de compagnie.
D’ailleurs selon la FFPA qui se raccroche a plusieurs études elle fait de nombreux
liens entre la violence animale et les violences conjugales, infantiles, les meurtres
et la délinquances dont les chiffres sont surprenants.
On peut surement faire un
lien avec notre débat sur la violence et le gène Mao-A qui serait responsable de la
violence.
Si je vous dis ça c’est pour se demander si on donne des droits ou on
condamne mieux ? On y répondra
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5.
D’autres débats
-Corrida
-Certains types de chasse
-Abattage selon des rites
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Qu’en est-il du droit, quelles solutions
Notre poque se caract rise par une conscience plus large de l'existence d'une
forme de conscience et d'une sensibilit de l'animal.
Cela remet en cause une
repr sentation longtemps majoritaire, qui faisait de l'animal dot du seul instinct,
intelligible partir des lois de la m canique.
Aujourd'hui on int gre volontiers la question de la souffrance animale et la
n cessit du tenir compte du bien- tre animal.
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