Exposé: Connaissance du vivant
Publié le 18/04/2024
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1
Table des matières
INTRODUCTION................................................................................................3
I.
Clarification conceptuelle..........................................................................3
1.
La vie......................................................................................................3
2.
Le vivant.................................................................................................3
3.
La biologie..............................................................................................3
II.
Les caractéristiques du vivant....................................................................4
1.
Le vivant comme individualité...............................................................4
2.
Le vivant comme une entité indivisible..................................................4
3.
Complexité de l’étude du vivant.............................................................4
III.
Grandes théories de la vie..........................................................................5
1.
Le mécanisme et ses limites....................................................................5
2.
Vitalisme.................................................................................................5
3.
Le finalisme............................................................................................6
IV.
L’apparition des espèces.............................................................................6
1.
Fixisme....................................................................................................6
2.
L’évolutionnisme....................................................................................7
a) Lamarckisme...........................................................................................7
b) Darwinisme.............................................................................................7
V.
Enjeux de la biologie..................................................................................8
1.
Avantages de biotechnologie..................................................................8
2.
Inconvenient............................................................................................8
3.
Les perspectives......................................................................................8
CONCLUSION....................................................................................................9
2
INTRODUCTION
La connaissance du vivant n'est pas chose aisée.
Beaucoup de disciplines
voudraient par leurs investigations à apporter des explications rigoureuses.
Si le
vivant est un être animé du principe de vie, la vie quant à elle est un « souffle »
qui anime le corps : « L’âme » qui lui insuffle son énergie vitale selon Aristote.
La biologie en tant que science des êtres vivants voudrait expliquer le vivant en
s'appuyant sur la méthode expérimentale.
Mais si cette méthode expérimentale
est d'une application relativement aisée dans le monde de la matière brute, car
c'est là qu'elle a le plus vite atteint sa perfection, il faut dire que la complexité du
vivant humain est telle que cette méthode apparaît difficile à être appliquée
rigoureusement.
Qu’est-ce que le vivant ? L’organisme peut-il être réduit à un
mécanisme ? Comment la biologie s’est-elle constituée comme une science ?
Quel procédé pour comprendre le vivant tout en donnant aux explications un
caractère scientifique et universel ? Notre réflexion nous conduit à clarifier le
concept du vivant ; à identifier les caractéristiques du vivant ; à évoquer les
grandes théories de la vie ; à faire cas de l’apparition des espèces ; à mettre la
lumière sur les enjeux de la biologie ainsi que les problèmes de la méthode
expérimentale auxquels elle se confronte.
I.
Clarification conceptuelle
1.
La vie
La vie garde un caractère métaphasique car elle est invisible et insaisissable.
Elle
est l’ensemble des fonctions qui résiste à la mort.
C’est ce principe qui maintient
un être en vie, ce qui fait qu’il existe et est différent des choses inertes c’est
aussi ce qui fait qu’un être est animé par les principes vitaux tels que la
respiration, le mouvement du corps …
2.
Le vivant
Le vivant est également ce qui est contraire au non vivant.
Comme être vivant
nous pouvons citer les plantes, les animaux en particulier l’homme.
La vie est
différente du vivant car la première est métaphasique et la seconde est physique
c’est à dire observable ou saisissable.
3.
La biologie
Etymologiquement la biologie vient de deux mots grecs ‘BIOS ’qui veut dire ‘la
vie’ et ‘LOGOS’ qui veut dire ‘science, étude’.
Elle est donc selon l’étymologie
la science de la vie, mais elle renvoie précisément à la science du vivant.
Ainsi,
elle se donne pour objectif non seulement d’étudier le principe de la vie mais
aussi de comprendre le vivant dans sa spécificité.
Quelles sont alors les
caractéristiques du vivant ?
II.
Les caractéristiques du vivant
1.
Le vivant comme individualité
Le vivant apparait comme un individu, c’est à dire un être concret, différent des
autres êtres vivants et qui manifeste une individualité (spécificité) c’est à dire ce
qui se rapporte à lui est singulier (unique) et spécifique à son espèce, à sa nature.
3
En claire il est doté d’une existence propre à lui qui ne peut être généralisée.
Par
exemple, l’homme n’a pas les mêmes caractéristiques que les autres animaux.
Bien qu’il appartienne à l’espèce humaine, l’homme en tant qu’individu est
différent de ses semblables moralement et physiquement.
Chaque être humain
reste singulier.
2.
Le vivant comme une entité indivisible
Le vivant est indivisible car constitué de plusieurs organes ayant une autonomie
a l’égard du milieu ambiant.
Notons cependant que cette autonomie est relative
puisque la vie des cellules implique des échanges avec le milieu ambiant.
Le
vivant est un organisme c’est à dire un tout.
Il est également une unité dont
toutes les parties s’impliquent les unes les autres, de façon à réaliser un
mouvement d’ensemble (un fonctionnement).
Ainsi s’explique l’unité du vivant
mais celui-ci est la somme de plusieurs organes qui rend impossible son bon
fonctionnement.
Nous pouvons par exemple citer le phénomène de la
reproduction.
Si l’être vivant est un ensemble c’est à dire une entité, est-il
possible de le connaitre ou de le comprendre dans sa totalité ?
3.
Complexité de l’étude du vivant
L’analyse du vivant du vivant a permis de mettre ajour sa structuration comme
elle a permis de dégager la nature des réactions physico-chimique qui se
produise dans le vivant et qui permet les fonctions de nutrition.
Cependant ce
qui a été définit comme simple est en réalité complexe.
C’est le cas de la cellule,
de l’atome.
La représentation des réactions physico-chimique ne constitue pas
ou ne peut produire la vie de même que la juxtaposition des cellules ne crée pas
la vie.
BICHAT XAVIER définissait la vie comme « Toutes les fonctions qui
résistent à la mort ».
En faite le vivant est une architectonie, une cybernétique
capable de s’auto organiser, de se réguler.
C’est un espace de machine qui se
conserve elle même ; qui réagit aux stimuli extérieurs ou aux
disfonctionnements internes.
La deuxième caractéristique qui rend la vie assez complexe et son étude
difficile est son caractère sacré.
Théologiquement le vivant en particulier est une
créature divine.
Il est donc interdit de le manipuler.
Ces considérations
religieuses ont longtemps été un obstacle pour le développement de la science en
générale, de la biologie en particulier.
La science biologique a tardé à naître et à
avoir ses lettres de noblesse car la dissection était interdite.
Elle était simplement
descriptive.
III.
Grandes théories de la vie
1.
Le mécanisme et ses limites
Le mécanisme est la conception selon laquelle le vivant peut être étudié en
comparaison à une machine.
Partant de la réalité selon laquelle, la matière
vivante contient les mêmes éléments chimiques que la matière inerte, le
mécanisme voudrait par-là étudier le vivant sur la base des lois physicochimiques.
Comme une machine, le vivant est un tout composé de partie en
4
mouvement (muscles, ligaments, tendons, os) font que le corps se meut.
Ici, le
vivant est conçu comme une machine compliquée mais réductible à un ensemble
de mécanismes élémentaires.
Le mécanisme n'est pas né avec DESCARTES.
On
peut remonter jusqu'à STRATON (268 avant J.C, élève d'Aristote),
ERASISTRATE, William HARVEY (1578-1657) dont DESCARTES a diffusé
l'idée de circulation du sang.
C'est pourtant DESCARTES (1596-1650) qui a fait
du mécanisme une doctrine à portée générale.
Dans le traité de l'Homme publié
en 1664, il affirme : « je suppose que le corps n'est rien d'autre qu'une statue ou
machine de terre que Dieu forme tout exprès ».
Il ouvre la voie à une
interprétation matérialiste du vivant.
Ainsi le XVIIe siècle retire la vie à la nature
et chasse la vie du vivant selon Georges GANGUILHEM (1904).
François
JACOB (1920) écrit justement que « toute la nature est machine et la machine
est nature ».
A ce moment, « le véritable problème est de découvrir les
conditions qui président à la combinaison d'une substance vivante, cette
recherche n'appartient pas à la biologie et à la chimie physique » selon
RABAUD.
Voici quelques arguments sur lesquels le mécanisme se fonde :
On obtient la culture des tissus vivants hors de l'organisme in vitro (avec
le génie génétique depuis la découverte de l'ADN) ;
La matière vivante ne contient pas d'autres éléments chimiques que la
matière brute : azote, oxygène, hydrogène carbone, etc.
;
La vie ne peut provenir d'autre chose que de la matière ;
Les cristaux possèdent des propriétés analogues à celles de la vie.
Si effectivement, le mécanisme est solide du point de vue argumentatif, ne
réduit-il pas le vivant maladroitement à une simple machine, un objet ?
2.
Vitalisme
L’autre solution apportée au XVIIIème siècle aux insuffisances du mécanisme est
le retour au vitalisme, héritier des médecins hippocratiques de l’Antiquité.
Pour
les vitalistes, c’est l’action en son sein d’une espèce de : force vitale, de nature
mystérieuse, spirituelle et métaphysique qui explique l’irréductible spécificité de
tout être vivant.
Ce principe se nomme âme selon Aristote.
L’âme est non
corporelle, elle est ceux par quoi nous vivons, percevons et pensons.
La vie ne se
limiterait pas à nos caractéristiques chimiques et physiques, elle va au-delà.
D’après Henri BERGSON, la vie est une force mystérieuse rationnellement
inexplicable.
Le vitalisme on le voit bien, permet de prendre en compte le coté métaphysique
du vivant, d’en avoir une vision holistique (théorie selon laquelle l’homme est
un tout indivisible qui ne peut être expliqué par ces différentes composantes
telles que la physique, physiologique, le psychique considérées séparément).
Cependant quelle est la finalité de cette évolution ?
5
3.
Le finalisme
Aristote avait écrit : « Dans les œuvres de la nature il n’y a jamais du hasard,
mais c’est au plus haut degré la finalité qui y règne ».
C’est....
»
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