Expliquez et discutez cette opinion de Chateaubriand : « On ne peint bien que son propre coeur, en l'attribuant à un autre, et la meilleure partie du génie se compose de souvenirs. »
Publié le 15/09/2014
Extrait du document
«
DE LA LITTÉRATURE A LA PSYCHOLOGIE 19
s'en rende compte et parfois malgré lui, chacun se contente d 'appro
fondir un petit nombre de caractères qui reparaissent avec quelques varian tes dans tous ses livres.
C'est que, nous dit CHATEAUBRIAND, « on ne peint bien que son propre cœur n; c'est lui-même et ses expériences que le romancier raconte en sorte que les souvenirs constitueraient la meilleure
partie du génie.
Arrêtons-nous à cette pensée pour la bien comprendre et rnir si elle est parfaitement exacte.
l.
- « ON NE PEINT BIEX QUE SO:'i PROPRE CŒUR.
»
A.
La première affirmation de Chateaubriand semble indiscutable :.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Expliquez et discutez cette opinion de Chateaubriand : « On ne peint bien que son propre coeur, en l'attribuant à un autre, et la meilleure partie du génie se compose de souvenirs. »
- Parlant du métier de romancier, François Mauriac écrit : « Les personnages fictifs et irréels nous aident à nous mieux connaître et à prendre conscience de nous-mêmes... Et c'est sans doute notre raison d'être, c'est ce qui légitime notre absurde et étrange métier que cette création d'un monde irréel grâce auquel les hommes vivants voient plus clair dans leur propre coeur et peuvent se témoigner les uns aux autres plus de compréhension et de pitié. » Expliquez, commentez et, si vous le
- « L'école classique qui ne mêlait pas la vie des auteurs à leurs ouvrages se privait d'un puissant moyen d'appréciation. » (Chateaubriand, le Génie du Christianisme.). Expliquez cette opinion et appréciez-la en indiquant comment elle a pu renouveler la critique littéraire au XIXe siècle ?
- Expliquez et discutez cette opinion de Vauvenargues : « Les grandes pensées viennent du coeur. »
- Expliquez et, si vous le jugez bon, discutez cette page de Georges Duhamel (Défense des Lettres, Mercure de France, 1937, 1re Partie, chapitre 3) : «La culture est fondée sur l'intelligence des phénomènes, des ouvrages et des êtres. Un esprit même vif et bien doué demeure toujours capable d'hésitation, de distraction, de stupeur momentanée, d'inhibition passagère. Un esprit même attentif a toujours besoin de revenir sur les données, les éléments, les arguments d'un exposé, d'un problèm