« Expliquez et discutez ce texe de Coménius : « Nous désirons que ce ne soient pas seulement quelques hommes qui puissent être instruits encyclo-pédiquement mais, tous les hommes. Et qu'ils soient instruits, non seulement de ce qu'on peut savoir, mals aussi de ce qu'il faut faire et expliquer par la parole. Nous désirons qu'ils se distinguent le plus possible des animaux, justement par les dons qui les différen¬cient d'eux, c'est-à-dire par la raison, la parole et la liberté d'agir...
Publié le 29/06/2015
Extrait du document
«
-·-···-"~ ...
---------------------------
Il.
- ANALYSE DU TEXTE.
Malgré son ancienneté, trois cents ans, ce texte soulève
un problème de la plus brûlante actualité : celui de la cul
ture universelle dispensée sans aucune exception.
Il s'en
dégage encore comme un humanisme enthousiasmant lais
sant entendre que l'homme doit être jugé en fonction de sa
culture.
Il contient trois idées essentielles :
Il s'agirait d'abord d'enseigner toutes les notions pos
sibles
à tous les hommes.
C'est peut-être rêver pour eux
d'une sorte d'égalité par l'instruction !
Ce texte traduit ensuite une conception singulière de
l'homme en tant que possesseur d'attributs spéciaux, le dis
tinguant de l'animal : la raison, la parole, la liberté d'agir.
Il révèle enfin la confiance absolue qui anime Comé
nius, quant à l'efficacité du savoir, capable de conférer à
l'humain une puissance extraordinaire, une sorte d'habileté
pratique de parole et d'action.
Ill.- EXPLICATION ET COMMENTAIRE.
Coménius préconise une « instruction encyclopédique :.
pour tous les hommes, sans distinction.
Selon lui, les
humains doivent être instruits de tout ce qu'il leur est pos
sible d'apprendre.
A remarquer qu'il parle de savoir et non
d'assimilation.
A l'école, les élèves recevraient, non seule
ment une somme de connaissances, mais aussi des règles de
rhétorique et des principes d'action.
Ce savoir serait à la
fois intellectuel, de morale pratique et utilitaire.
Dès lors, l'instruction deviendrait l'acquisition d'un
savoir considérable permettant à l'homme de fortifier ses
dispositions
intérieures, de développer ses habitudes, de
régler sa conduite.
Cette conception éducative touche, par
certains côtés, à celles de Rabelais et de Montaigne.
Elle
augure, au surplus, le rêve somptueux et grandiose, - mais
utopique, sans doute -, d'une égalité totale des hommes par
l'instruction.
Elle conduit à penser au « ce qu'il n'est pas
permis d'ignorer ~, des instructions officielles primaires de
1923.
-31.
»
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