Expliquer et discuter cet aphorisme de Buffon : Rassembler des faits pour nous donner des idées.
Publié le 15/05/2012
Extrait du document
Le xviiie siècle a été un siècle d'initiation et de vulgarisation scientifique. A cet égard il n'est pas de plus grand nom que Buffon. Écrivain de génie, il a été en même temps un savant remarquable. Il a lui-même résumé les principes de sa méthode dans cet aphorisme : "Rassembler des faits pour nous donner des idées."
«
160 SUJETS G-éN-éRAUX .I;:T PENS-éES
nées, d'autres fécondes (théorie de la terre, de la génération,
de la nutrition, la fécondité des espèces, la guerre entre les
êtres, la géographie zoologique, l'histoire du globe, divisée en
sept époques, etc.).
Il a devancé Geoffroy Saint-Hilaire, Lamarck,
Laplace, etc.
Mais il ne
se croyait pas infaillible et il savait renoncer à ses idées.
Il avait les deux grandes qualités du savant, la probité et la soumission aux faits.
Les savants ont souvent été sévères pour Buffon.
Ses con temporains lui reprochaient d'être un • systémateur.
• Et cependant la science n'est pas une collection de faits sans
lien.
Son but est la recherche des lois, c'est-à-dire des rap ports entre les choses.
On n'y peut parvenir que si on pos sède, comme Buffon, en même temps que la patience qui
observe et analyse, la force de l'imagination qui généralise.
J '.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Discuter cette opinion de Buffon: Rassembler les faits pour nous donner des idées.
- Vous discuterez cette phrase de Buffon : « Rassemblons des faits pour nous donner des idées. »
- Un jour un candidat ayant employé la formule : « Le tendre Racine », l'examinateur l'interrompit en disant : « Racine n'est pas tendre, Monsieur, il est féroce ». Vous direz, en vous appuyant sur des faits précis, ce qui a pu faire donner à Racine, cette épithète de tendre et pourquoi d'autres, au contraire, le jugent féroce. On dit volontiers « Le doux Racine ». Expliquer cet éloge. Le discuter et examiner notamment si on aurait le droit de ne voir dans son œuvre que la douceur.
- Quel est le sens, ou la portée, et quelles sont les limites des affirmations suivantes de Cl. Bernard : « Nous pouvons suivre notre sentiment et notre idée, donner carrière à notre imagination, pourvu que toutes nos idées ne soient que des prétextes à instituer des expériences nouvelles qui puissent nous fournir des faits probants, ou inattendus et féconds » ?
- Corneille a écrit de la tragédie : « Sa dignité demande quelque grand intérêt d'Etat ou quelque passion plus noble et plus mâle que l'amour, telles que sont l'ambition ou la vengeance, et veut donner à craindre des malheurs plus grands que la perte d'une maîtresse. » Expliquer et discuter cette opinion. ?