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explication texte einstein

Publié le 10/05/2021

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Dans l’Evolution des idées en physique, Einstein et Infeld abordent le thème de la science à travers l’exemple de la physique. La science est un ensemble structuré de connaissances qui se rapportent à des faits obéissant à des lois objectives (ou considérés comme tels) et dont la mise au point exige systématisation et méthode. C’est pour cette raison que l’opinion commune tend à faire de la science la discipline qui a pour but de découvrir la vérité. La vérité se définit comme l’accord d’une proposition et d’un fait. Ainsi, les théories scientifiques seraient-elles en accord, c’est-à-dire conformes aux phénomènes observés en science et plus précisément en physique. En effet, la physique, qui étudie les phénomènes concrets et observables, semble plus apte que les autres à dire la vérité puisque la théorie en physique a pour but de décrire la cause réelle d’un phénomène. En outre, une erreur en science est considérée comme un échec, ce qui montre bien que nous pouvons croire que la science a pour fonction de découvrir la vérité. Ce qui distingue la science de toute autre discipline, c’est qu’elle s’illustre par son lien à la vérité, ce qui lui confère sa valeur. Par conséquent, nous pouvons penser, comme le soutient l’opinion commune, que science et vérité sont indissociables. Or, les auteurs affirment le contraire. Selon eux, pour la science, la vérité n’est qu’une limite idéale. Un idéal se définit comme quelque chose qui n’existe que dans l’imagination. L’idéal s’oppose ainsi au réel, à ce qui existe effectivement. Par conséquent, la science ne peut jamais atteindre la vérité, elle ne peut que s’en approcher. Ainsi, comment doit-on considérer la science si elle ne peut atteindre la vérité ? Quelle valeur lui attribuer ? Dans un premier temps, Einstein et Infeld nous expliquent que la science ne repose que sur des hypothèses et jamais sur de vraies théories. Puis, ils montrent que le monde échappe à la science en faisant la distinction entre réalité et réel. Enfin, ils abordent la recherche de la vérité par la science, qualifiant cette dernière de limite idéale, malgré le progrès des connaissances qui n’est pas synonyme de progrès dans notre compréhension du monde.     Premièrement, les deux auteurs veulent démontrer que les conjectures scientifiques ne peuvent être vérifiées sans expériences, et que ces dernières forment un tout et sont interdépendantes :  une théorie ne peut être réfutée sans que tout le système de pensée soit repenser. Cependant, les deux auteurs sont catégoriques : « Aucune de ces [conjectures] ne peut être isolée pour être examinée séparément ». Une conjecture est une hypothèse, non vérifiée (c’est-à-dire qu’elle n’est ni vraie, ni fausse), servant de socle à un raisonnement. Ainsi, l’usage de l’impératif « doit être » établit une nécessité : une conjecture ne peut être étudiée que dans un système, et non comme un élément isolé.  Si une théorie est fausse, c’est tout le système auquel elle se rapporte qui doit être remis en...

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« entre réalité et réel.

Enfin, ils abordent la recherche de la vérité par la science, qualifiant cette dernière de limite idéale, malgré le progrès des connaissances qui n'est pas synonyme de progrès dans notre compréhension du monde.     Premièrement, les deux auteurs veulent démontrer que les conjectures scientifiques ne peuvent être vérifiées sans expériences, et que ces dernières forment un tout et sont interdépendantes :  une théorie ne peut être réfutée sans que tout le système de pensée soit repenser. Cependant, les deux auteurs sont catégoriques : « Aucune de ces [conjectures] ne peut être isolée pour être examinée séparément ».

Une conjecture est une hypothèse, non vérifiée (c'est-à-dire qu'elle n'est ni vraie, ni fausse), servant de socle à un raisonnement.

Ainsi, l'usage de l'impératif « doit être » établit une nécessité : une conjecture ne peut être étudiée que dans un système, et non comme un élément isolé.  Si une théorie est fausse, c'est tout le système auquel elle se rapporte qui doit être remis en question.

Cette interdépendance est d'ailleurs caractéristique de la démarche scientifique : Euclide donne naissance aux sciences mathématiques : avec ses Eléments de géométrie, il réussit à organiser logiquement des théorèmes en les basant sur un nombre limité de définitions et de propositions indémontrées qu'il demande au lecteur d'accepter (postulats).

Les deux auteurs insistent aussi sur le rôle que joue l'expérience en science.

L'expérience s'entend comme la mise à l'épreuve d'une conjecture destinée à vérifier sa correspondance à la réalité.

En effet comme l'explique Popper dans « la logique de la découverte scientifique », sans expérience, une théorie ne peut être valide car pour lui si la science ne s'appuie pas sur l'expérience alors elle invente des théories qui ne parle de rien et qui donne une interprétation non scientifique comme par exemple la psychanalyse qui n'est donc pas une science car Freud n'a jamais prouvé l'existence de l'inconscient.

La physique, elle, est toujours ouverte, car la moindre nouvelle observation ou théorie peut tout remettre en question.

Ainsi, on peut en conclure qu'aucune théorie n'est définitive, en science.

L'évolution, le changement sont constitutifs de la définition de la science.

C'est donc une erreur de penser qu'une théorie est vraie définitivement.

Ensuite, Einstein et Infeld. »

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