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Explication du texte: Spinoza (traité politique 5.7) parle de Machiavel.

Publié le 22/02/2012

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spinoza
Si le prince contente ce dernier, il ne doit se garder que des grands qui ne se joignent pas à sa fortune (ainsi dans le chapitre IX). Pour n'être pas trahi par eux, il doit suivre les « règles du bon conseil », ou les traiter « comme s'ils seraient découverts ennemies ». Une fois cela fait, il n'a alors plus rien à craindre ; contrairement à ce que dit Spinoza (« redouter chaque jour »). Enfin, que le prince ne s'inquiète pas de trahison s'il est « empli de vanité » et s'il « se croit capable de plaire à tous », est une idée de Spinoza qui ne se trouve pas dans le texte de Machiavel. Pour conclure, globalement il semble que Spinoza est fidele aux thèses générales de Machiavel, mais il apparait dans le détail qu'il se permet parfois quelques ajouts qui ne se trouvent pas dans le texte de Machiavel, du moins dans Le Prince.
spinoza

« de la ville de Fermo.Donc le mot n'est pas utilisé pour designer un acte commis par la multitude. De plus Machiavel dans le chapitre XIX donne des avertissements au prince pour éviter les conjurations.

Le plusimportante est de ne pas se faire haïr par le peuple.Ainsi, peut-être que Spinoza a déduit de cette idée que, même si le peuple fait preuve d'hostilité envers le prince,et les grands le détrônent en le tuant, il se reproduira en fin de compte la même insatisfaction pour le peuple.

Carcelui qui aurait pris le pouvoir, toujours mu par le seul désir de domination, fera exclusivement son intérêt.Cette idée par contre, n'est pas explicitée dans Le Prince. Dans la deuxième démonstration que justifie l'hypothèse de Spinoza on pourrait croire que Machiavel, en montrantles doutes qu'un prince a envers tous, voudrait avertir la « libre multitude » que la gouvernance d'un seul homme nepourrait jamais faire son bien, car il s'occupera toujours des menaces que pourront le détrôner.Par contre, dans Le Prince, Machiavel met en relief l'importance, à fin de consolider et conserver un Etat, de faire lebien du peuple. Si le prince contente ce dernier, il ne doit se garder que des grands qui ne se joignent pas à sa fortune (ainsi dansle chapitre IX).Pour n'être pas trahi par eux, il doit suivre les « règles du bon conseil », ou les traiter « comme s'ils seraientdécouverts ennemies ».Une fois cela fait, il n'a alors plus rien à craindre ; contrairement à ce que dit Spinoza (« redouter chaque jour »). Enfin, que le prince ne s'inquiète pas de trahison s'il est « empli de vanité » et s'il « se croit capable de plaire à tous», est une idée de Spinoza qui ne se trouve pas dans le texte de Machiavel. Pour conclure, globalement il semble que Spinoza est fidele aux thèses générales de Machiavel, mais il apparait dansle détail qu'il se permet parfois quelques ajouts qui ne se trouvent pas dans le texte de Machiavel, du moins dans LePrince. Sujet désiré en échange : MACHIAVEL este maintenant à voir quels doivent être les façons et gouvernement d\'un prince avec ses sujets etavec ses amis.. »

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