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Explication du texte de Bergson : Tout le monde a pu remarquer qu'il est plus malaisé d'avancer dans la connaissance de soi que dans celle du monde extérieur

Publié le 18/01/2012

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bergson

Tout le monde a pu remarquer qu'il est plus malaisé d'avancer dans la connaissance de soi que dans celle du monde extérieur. Hors de soi, l'effort pour apprendre est naturel ; on le donne avec une facilité croissante ; on applique des règles. Au-dedans, l'attention doit rester tendue et le progrès devenir de plus en plus pénible ; on croirait remonter la pente de la nature. N'y a-t-il pas là quelque chose de surprenant ? Nous sommes intérieurs à nous-mêmes, et notre personnalité est ce que nous devrions le mieux connaître. Point du tout ; notre esprit y est comme à l'étranger, tandis que la matière lui est familière et que, chez elle, il se sent chez lui. Mais c'est qu'une certaine ignorance de soi est peut-être utile à un être qui doit s'extérioriser pour agir ; elle répond à une nécessité de la vie. Notre action s'exerce sur la matière, et elle est d'autant plus efficace que la connaissance de la matière a été poussée plus loin. BERGSON

Dans le texte que nous allons étudier, l’auteur, Bergson, souligne le fait que l’homme connait mieux le monde extérieur que lui-même. Il prouve cependant que cette ignorance de soi peut se révéler utile et au-delà de ça, même nécessaire pour agir dans certaine situation.

         Mais la question réellement posée par ce texte est : que savons-nous de nous, de notre conscience en elle-même ? Et puisque d’après Bergson l’Homme s’ignore lui-même, on ne pourrait donc pas avoir conscience de nous même ? Mais alors, pouvons nous nous connaître dans ces conditions ?

bergson

« 2 tenterons de réfléchir sur les questions que se pose l’auteur dans ce texte, telles que : que savons nous de la conscience en elle -même ? (de la ligne 5 à la ligne 9, « N’y a -t-il pas là […] il se sent chez lui ») ; et enfin, dans une troisième partie ( de la ligne 9 à la fin, « Mais […] fin »), nous verrons comment Bergson démontre l’utilité et même la nécessité de cette ignorance de nous même.

Tout d’abord, l’auteur commence avec une considération générale (« Tout le monde a pu remarquer que » L1), pu is il émet sa thèse qui est : « il est plus malaisé d’avancer dans la connaissance de soi que dans celle du monde extérieur ».

En effet, Bergson soutient que l’homme se connait plus mal que le monde .

Or c’est dans la conscience que le monde nous apparait, c’est par la conscience que les choses sont décrites et pensées, que l’image peut être imaginée.

L’auteur affirme donc que « hors de soi » L2, l’effort émis pour apprendre est naturel, cet effort nous apparaît ainsi comme une réalité que le travail humain n’a pas touché, il est comme inné pour l’homme d’apprendre à connaitre le monde qui l’entoure.

En effet, dans le monde extérieur il y a des objets aux contours précis, des choses distinctes et mesurables, c’est le monde de l’objectivité et de la matière, ce que nous percevons comme indépendant de notre esprit, il s’impose directement à la pensée et est bien plus accessible à notre connaissance que nous même.

Ce qui est trop proche de nous n’est pas nécessairement compris.

A la. »

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