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Explication de texte Schopenhauer: «Tout vouloir procède d'un besoin, c'est à dire d'une privation, c'est à dire d'une souffrance. La satisfaction y met fin»

Publié le 22/02/2012

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schopenhauer
Dans ce texte d'Arthur Schopenhauer, extrait du « Monde comme volonté et comme représentation » de 1818, Schopenhauer traite ici du désir, mais comme une forme particulière du vouloir. L'auteur soutient d'ailleurs la thèse selon laquelle « Tout vouloir procède d'un besoin, c'est-à dire d'une privation, c'est-à-dire d'une souffrance. Tous les désirs humains, les souffrances, ne sont pas véritablement éteints mais au contraire perpétuellement relancés lorsque les hommes cherchent à les satisfaire. La souffrance renaitrait donc continuellement. Le texte est organisé selon trois moments. Le premier consiste à dire que le désir est vécu comme un manque et que ça satisfaction engendre le plaisir, mais pour une durée éphémère. Le désir serait en lui-même une souffrance qui ne s'achèverait donc que provisoirement.
schopenhauer

« Le désir semble généralement aspirer au bonheur mais il s'avère en réalité mener à la souffrance.

Peut-on alors satisfaire ses désirs ? Schopenhauer y répond par la thèse suivante : si l’homme souhaite vraiment être heureux il doit ressentir la souffrance, le manque, la privation, s'éloigner de ses biens, ses privilèges pour en ressentir la valeur.

La seule chose positive et durable pour l'homme n'est donc que la douleur et son retour car ce n'est qu'à cet instant qu'on se rend compte qu'on a été moins mal et donc qu'on a éprouvé du plaisir.

Son argument principal est que selon lui, le bonheur peut paraître finalement inaccessible dans la mesure où l'homme connaît trop de difficultés, d'obstacles à satisfaire un désir.

L’appel aux souvenirs d'une souffrance passée supprimée par la satisfaction apportée par les biens que nous possédons est préférable. Nous allons tout d’abord étudié le texte chronologiquement en procédant à l’explication de texte. Ligne 1 à 3 : L’auteur nous présente ici sa thèse : Selon lui, la satisfaction ne vient pas à nous d’elle-même.

On éprouve de la satisfaction parce qu’il y a d’abord eu désir et donc privation.

Le plaisir en soi n’est donc que la fin d’une souffrance.

Le désir se manifeste par un sentiment de manque concernant un objet qu'on s'imagine comme source de satisfaction.

Il s'accompagne généralement d'un mouvement spontané pour combler ce manque.

Les désirs peuvent se multiplier à l'infini et varient en fonction des individus.

C’est ce qui nous distingue des autres espèces.

Selon Schopenhauer, si l'homme éprouve une satisfaction, c'est parce qu'il a d'abord éprouvé un désir provoqué par un manque c’est-à-dire l'absence de quelque chose.

En somme, le plaisir en soi n'est que la fin d'une souffrance.

Pour qu'un homme éprouve du plaisir il doit nécessairement passer par une étape de privation.

Ainsi, un homme qui n'éprouve pas de frustration à l'égard d'un objet, d'un désir ne peut être satisfait pleinement. Après avoir exposé sa thèse, l’auteur vient étayer son idée par un premier argument Ligne 3 à 7 : L’auteur nous présente ici son premier argument : Schopenhauer nous dit que le désir cesse avec la satisfaction, c'est-à-dire une fois que l'individu a obtenue ce. »

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