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explication de texte propos, Alain

Publié le 05/05/2015

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alain
               Alain parle dans ce texte issu de Propos datant du 31 juillet 1907 de sa façon de percevoir l’art et son environnement dans la société. Il pose ici le problème de pourquoi les gens admirent-ils des œuvres d’arts. Il expose ensuite la thèse que la passion à regarder des œuvres d’art est aujourd’hui le résultat d’imitation sans réelle compréhension de son intérêt dans la société. Une autre hypothèse serait que les gens admirent les œuvres d’art par habitude ce qui nécessite d’avoir acquis suffisamment de culture pour la comprendre immédiatement. L’auteur introduit ses propos par un exemple inventé ou non d’un dialogue avec un ingénieur qui donne son point de vue sur ce qu’est les beaux-arts pour lui de la ligne 1 à 14. L’auteur y répond en proposant sa thèse de la ligne 15 à 16. Alain propose ensuite une réponse de conclusion au problème posé de la ligne 17 à la fin.                 Tout d’abord Alain introduit son texte par un dialogue au discours direct entre lui et un ingénieur qui lui explique sa conception du beau et en particulier sa conception des beaux-arts. Alain utilise cette forme d’augmentation pour justifier sa thèse qui sera la réponse à l’ingénieur.  L’ingénieur relate son insensibilité par rapport aux œuvres d’art (ce que la société en général appelle œuvre d’art). L’ingénieur argumente ensuite le fait que ce n’est pas une question d’imperceptibilité du beau: « Non que le sentiment du beau me soit inconnu » (l2-3)  mais qu’il n’éprouve pas la même chose que la société en général « les choses que je trouve belles […] ne sont pas dans les musées » (l4). Les propos de l&r...
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« conception : « cette locomotive à quatre cylindres, avec son petit tuyau [...], je la trouve belle » (l6).

Il va même jusqu'à dire qu'il ressent « un sentiment agréable » (l8).

En effet, l'ingénieur y voit du beau « immédiatement et sans réflexion » (l8).

Il pense que c'est à cause de « l'habitude » (l10) à voir ces machines qu'il « comprend sans effort » (l10) et qu'il y voit une certaine beauté.

Une autre personne trouverait la locomotive belle pour son histoire.

Par exemple des gens trouveront belle la locomotive où l'armistice de la guerre 14-18 a été signée. D'autres personnes trouveront une locomotive belle pour ses peintures comme quelqu'un qui pratiquerait le bolidage dans le domaine des locomotives.

Il est donc question ici de ressentir du beau pour des choses dans des domaines auxquels on s'intéresse et dans lesquels on possède assez de culture pour y ressentir du beau sans réflexion immédiate.

Une personne qui n'a jamais étudié la technicité d'une locomotive ne va pas y voir une certaine esthétique comme peut la voir l'ingénieur.

L'auteur, par le biais de l'ingénieur, explique qu'une oeuvre d'art ou une oeuvre qui n'est pas d'art est pour celui qui la voit esthétiquement réussie à partir du moment où le spectateur est assez cultivé pour y ressentir des sensations immédiates.

Ce sont ces sensations immédiates qui font que l'oeuvre d'art en est une pour le spectateur qui la regarde.

Il illustre son cas par un cas général auquel la plupart des gens peuvent se rattacher : « Quand vous lisez, vous ne faites pas attention aux lettres » (l10).

Nous avons eu la culture d'apprendre à lire, ce qui est devenu un automatisme.

Cet automatisme est donc une habitude qui nous permet de lire des oeuvres et d'y prendre goût ou non immédiatement et sans réfléchir.

Il conclut en montrant que son esthétique est différente des autres « sur l'utile et la science de l'utile » (l13) et quelle est méprisée par les gens qu'il appelle « de goût » et « cultivés » (l14).

Il explique que les personnes qui se disent aimer l'art ont acquis une culture commune entre eux qui leur permet d'aimer ou exprimer un sentiment en voyant une oeuvre d'art mais étant donné qu'ils n'ont pas eu la culture de la mécanique dans ce cas-là, ils rejettent l'idée que la locomotive peut être perçue esthétiquement belle.

C'est de la même manière qu'un professeur de maths va trouver un raisonnement logique beau étant donné qu'il a la culture pour le comprendre et prendre du plaisir à le démontrer alors qu'une personne très cultivée dans le domaine littéraire mais pas dans le domaine mathématique va trouver ridicule le fait de trouver qu'un raisonnement mathématique est esthétiquement beau. Puis, Alain répond à l'ingénieur, toujours au discours direct.

Cela lui permet d'apposer sa thèse.

Alain explique. »

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