explication de texte les passions de l'âme , Descartes
Publié le 07/01/2013
Extrait du document
«
« nous » qui représente l'humanité.
Le connecteur logique de causalité (« à cause ») permet à l'auteur d'impliquer le rôle de la vertu, autrement dit
l'éthique morale d'un homme, dans la capacité de réaliser des choses bonnes ses yeux.
C'est donc la vertu qui
permettrait à l'homme de ne pas craindre de les désirer avec ardeur.
Mais Descartes oppose cette vertu a un fait
avéré : « il est certain qu'on ne saurait avoir un désir trop ardent pour la vertu ».
Il sous-entend que suivre sa
propre vertu n'est pas l'objet le plus désirable de l'Homme.
Ce dernier aurait une aversion plus ardente pour
des choses pas forcément positives pour lui ? Cette figure d'opposition marque un trouble et l'on ne sait plus si
les choses désirables sont celles que l'on devrait avoir ou celles dont on ne connait pas leur dénouement.
Une chose, si elle est désirée par le libre arbitre d'une personne, cette dernière en tirera inéluctablement toute
la satisfaction attendue.
Il démontre un système de récompense du désir chez l'Homme, que le désir en soi est
la volonté de cette future rétribution.
L'auteur va passer à un autre sujet, il va critiquer la faute la plus courante de l'homme.
Le fait d'utiliser le mot
« faute » montre une critique : lorsque l'homme fait une faute, il en est conscient, il est dans le mensonge
tandis qu'une erreur comme celle du début du texte est dû à une absence de savoir.
Il montre ainsi l'importance de cette vive critique qu'il s'apprête a adresser à son lecteur, qu'une erreur est
réparable c'est le propre de l'être d'humain d'en faire alors qu'une faute est plus lourde de conséquence
puisque lorsque elle est commise son auteur sait pertinemment qu'il est en tort.
Descartes nous dit clairement que l'homme ne désire pas assez, qu'il a des envies bien trop primitives pour
l'être remarquable que nous sommes.Il me semble qu'il l'invite à s'élever, à rechercher des désirs autres que
ceux que nous avons comme tous bons êtres vivants mais ceux que nous devrions vouloir comme les êtres
doués d'intelligence que nous sommes devenus.
Il désigne nos envies comme médiocres puisqu'elles sont
seulement suffisantes à nous-mêmes, que nous devrions aspirer à mieux.
Pour remédier a cela, la fin du texte est composé de conseils dictées par Descartes qui nous explique comment
réfléchir à ce qui est vraiment désira ble, pour lui il nécessaire de se vider l'esprit car celui est comme
prisonnier de tous ces désirs primitifs.
Mais il n'en demande pas trop : « autant qu'il se peut », l'auteur sait
combien les hommes sont dans l'impossibilité de faire le vide autour d'eux et de penser à la collectivité avant.
»
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