Explication de texte – Leibniz extrait « préface aux nouveaux essais de l'entendement humain ». Extrait étudié : « Les sens quoi que nécessaires [ …] jamais avisé d'y penser. »
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
L’auteur : Leibniz Gottfried Wilhelm (1646 – 1716).
Leibniz fut certainement l’un des plus grands esprits de son temps, et le plus cultivé. Curieux de tout, il s’intéresse à tout : à l’histoire, au droit, à la biologie, aux mathématiques, à la physique. Cette variété d’approches n’est pas, chez lui, le signe d’un éparpillement, mais le fruit d’une double conviction : la raison est présente partout, la réalité est inépuisable. Le rationalisme de Leibniz, contrairement à celui de Descartes à qui il s’oppose, ne répudie pas la réalité sensible et changeante ; au contraire, il l’embrasse et l’explique. Penser la diversité, sans renoncer à l’unité, mais aussi penser l’unité sans renoncer à la diversité, telle est, au fond, l’exigence qui anime toute sa philosophie.
Principaux écrits : Discours de métaphysique (1686) ; Nouveaux Essais sur l’entendement humain (1704) ; Essais de théodicée (1710).
«
- Notions : Sens et Connaissance.
- Failles du texte : Connaissances du réel.
Introduction : Gottfried Wilhelm Leibniz, philosophe du 17 esiècle,
dans cette préface des « Nouveaux essais sur l’entendement
humain », mène une réflexion profonde et intéressante sur le rôle
que jouent les sens dans l’acquisition des connaissances.
Les
« Nouveaux essais sur l’entendement » est une œ uvre
philosophique entre deux interlocuteurs Philathéte, qui représente
Locke et Théophile qui expose les idées de Leibniz.
Cette œ uvre est
aussi la réponse de Leibniz, à l’essai sur l’entendement humain de
Locke qui défend une position empiriste.
L’extrait de texte que nous
allons traiter, résume les nombreuses convictions de Leibniz, qui en
font un philosophe rationaliste.
Ici, pour expliquer le rôle de nos
sens dans l’acquisition des connaissances, il nous amène vers un
problème de différenciation des connaissances entre les vérités
particulières et les vérités nécessaires.
Mais la formulation exacte
de la problématique de l’extrait de cette préface, s’articule autour
de la place qu’occupe les sens dans l’accès aux vérités universelles.
Puis, il nous présente progressivement, une sorte d’antithèse de
l’empirisme qui consiste à émettre l’hypothèse selon laquelle, nos
sens sont à l’origine de nos connaissances.
Dans un premier temps,
nous montrerons que Leibniz développe le fait que les sens ne sont
pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances.
Puis dans
un second temps, qu’il montre que seules les sciences exactes
amènent les vérités universelles.
Et enfin, il reviendra sur sa position
en montrant que sans l’usage des sens, il n’y a pas d’accès à la
science..
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