Explication de texte ( Le plaisir du travail Nietzsche)
Publié le 11/07/2011
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Nietzsche et le plaisir du travail
Depuis qu'il existe le mot « Travail « suggère plusieurs idées. Il désigne à la fois une activité supposant un effort, et le résultat de cet effort, il est donc producteur de valeur. Mais étymologiquement, il laisse apparaître son ambiguïté, car il est associé au mot latin labor ou tripalium, instrument de torture qui désigne certes à la fois le travail mais aussi la souffrance, la contrainte. Le travail est alors touché d'une valorisation négative dont témoigne le récit biblique, où le travail est effet de la malédiction divine. Il semblerait ainsi que le travail est difficilement appréciable pour ce qu'il est réellement. A priori, on aurait tendance à penser qu'il est impossible d'aimer le travail pour ce qu'il est : toutefois certains disent aimer leur travail. Mais au fond, l'aiment-ils vraiment pour ce qu'il est, ou pour ce qu'il leur permet d'avoir ? Travailler est, comme nous l'avons vu précédemment une activité qui suppose un effort, puisqu'il s'agit d'un acte de transformation. Alors nous pouvons nous demander dans quelles mesures serions-nous amenés spontanément à vouloir faire des efforts. C'est cette question, de la place véritable du travail dans le vie de chacun qu'examine Nietzsche dans ce texte. Si l'on aime ce à quoi on attribue une valeur, d'où vient la valeur que nous donnons au travail ? Le travail est-il notre propre décision, ou est-ce le seul moyen d'obtenir autre chose de lui ? Le plaisir, le bonheur ou parfois même est-il possible par le travail d'échapper à la routine de la vie, d'échapper à l'ennui ?
«
Dans un premier temps, Nietzsche critique la conception générale du travail salari é.
D és la premier phrase il sous
entend que dans les pays industrialis
és (« pays de la civilisation », l.1) la plus grande partie de sa population («
presque tous » l.1) ne s'int
éresse au travail que pour son aspect financier, pour la garanti d'avoir une r émun ération, un
salaire tous les mois (« ils cherchent du travail
à cause du salaire » l.2). Nous pouvons m ême affirmer, qu'il s'agit ici de
l'unique raison pour ces personnes l
à, de chercher un travail.
Nietzsche, observe ensuite, la faible valeur donn é au
travail, en effet, dans ces pays l
à, la nature du travail (« ils mettent peu de finesse au choix du travail » l.4) n'est pas
source de pr
éoccupation, mais la question est plut ôt de savoir combien d'argent ce travail me permettra de gagner («
pourvu qu'il procure un gain abondant. » l.45). Nietzsche d
écrit ici une triste v érité, qui d évalorise totalement la notion
de travail, la r
éduisant à un moyen de gagner de l'argent et de subsister à nos besoins strictement mat ériels.
Cela
d
évoile alors une soci été de consommation, o ù les gens ne porte pas d'int érêts au travail luim ême sinon qu' à ce qu'il
peut rapporter.
Dans la deuxi
ème partie du texte, Nietzsche oppose à cette approche superficielle du travail, le concept que le travail
peut
être source de plaisir, et d' épanouissement. Selon lui il existerait des hommes, mais en petite quantit é (« il est des
natures rares » l.5), qui auraient en eux le sentiment que le travail un plaisir et non pas de la p
énibilit é. Il semblerait
alors qu'ils accepteraient l'importance du travail, et pr
éfèreraient m ême mourir que de faire un travail p énible (« qui
aiment mieux p
érir que travailler sans joie » l.56).
Toutefois, Nietzsche d écrit cette classe de personnes comme «
minutieux et difficiles
à satisfaire » l.67, parce que vu qu'il porte plus d'importance à leur bien être, il ne laisse pas
place
à l'influence d'un salaire relativement élev é (« il ne se contentent pas d'un gain abondant » l.7). Ainsi, la seule
r
écompense pour laquelle ils travaillent, est le travail luim ême (« le gain de tous les gains » l.8), le salaire ne fait pas
parti de leurs crit
ères. Il ajoute aussi, que pour ces gens l à, tous les moyens sont bons pour arriver à leurs fin, ici leurs
fin
étant le plaisir éprouv é au travail, cela ne les d érangent pas de multiplier leurs efforts, par exemple, pour y arriver («
Tous ceux l
à cherchent le travail et la peine » l.11 ainsi que l.1213). Afin d'appuyer sa th èse, Nietzsche par l'exemple
« des artistes et contemplatifs » l. 9, et des « oisifs » l.10, qui seraient pr
êts à tout, jusqu' à refuser certains travaux ci
ceuxl
à ne leurs procurent aucuns plaisir.
Ainsi, Nietzsche montre son admiration pour ces gens l à, qui seraient
capable de ne pas travailler sous pr
étexte que ce travail leur ait p énible pour valoriser la nature du travail. Nous voyons
bien que ce sont des personnes qui ne peuvent m
ême pas être corrompus avec la proposition de haut salaires par
exemple.
Cela veut donc dire que le ch
ômage ne leur fait pas peur.
Enfin, dans la derni
ère partie du texte il glorifie l'ennui, il fait son éloge tout en restant dans l'optique de ces personnes
si rares, que prennent plaisir
à aller travailler.
Nietzsche, nous explique ici pourquoi ces gens l à ont fait ce choix, le
choix de pr
éférer mourir que d' être oblig é de faire un travail qui ne procure pas de joie. Il nous explique donc que en
effet, ce genre d'homme « ne craignent pas autant l'ennui que le travail dans plaisir » l.1516, c'est dire qu'ils le pr
éfère
à
un travail sans joie, à leurs yeux, il est m ême utile (« il leur faut […] leur r éussir » l.1617). Ainsi, l'ennui est quelque
chose vu positivement alors qu'au premier abord il semblerait que se soit le contraire. L'ennui est qualifi
é de « calme
plat » l.18, comme si cela procurait un moment de repos, cela permet une douce r
écup ération, un moyen de se
ressaisir et de repartir sur de bonne base vers, cette « course heureuse » et ses « vents joyeux » l.19, qui ne sont
d'autres que les repr
ésentation du travail pour eux.
Le travail est un moment intense pour ce genre d'homme qui
n
écessite obligatoirement à un moment donn é une p ériode d'ennui pour pouvoir se reprendre.
Ils trouvent alors une
mani
ère assez particuli ère d'int égré l'ennui à leur quotidien, au travail.
Ils arrivent alors à la dominer, ce que peut
d'entre nous arrive
à ma îtriser, nous pouvons le voir avec la comparaison de la derni ère phrase du texte, la chasse de
l'ennui est aussi vulgaire que le travail sans plaisir.
Selon Nietzsche, il semblerait que pour la plupart des gens le travail ne serait qu'une source de revenu n
écessaire à
leur survie.
En vautil alors vraiment la peine ? Estil possible d'aimer le travail pour ce qu'il est ? A cette question
Nietzsche r
épond que oui, mais que tr ès peu de personne en sont capable. En effet, ce sont des personnes que porte
plus d'importance au plaisir que procure le travail qu'au salaire r
éel qu'ils gagnent. Mais d'autre part, le travail est une
activit
é productrice de valeur.
Par l à, il ne faut pas entendre que le travail produit seulement de l'argent ou de la
richesse : c'est
àdire une valeur qui est ext érieur à nous. En effet, le travail est valorisant d'un point de vu social. La
personne qui est sanstravail et mis
à part dans la soci été, car il ne fait pas parti du circuit quotidien rythm é par cette .
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