Explication de Texte : La Perfectibilité chez Rousseau
Publié le 17/01/2012
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De tous temps, il a été admis que l’Homme et les autres animaux possédaient de nombreux points communs. Pourtant, il existe également quelques différences notoires qui les séparent. Certaines sont plus controversées que d’autres, comme par exemple la capacité de résistance aux instincts dont font preuve les humains, mais dont les animaux sont incapables. Mais l’une de ces différences non négligeable est la capacité de l’Homme à se « perfectionner «. En effet, influencé par son environnement et par des facteurs sociaux, celui-ci possède une faculté d’évolution hors du commun. Mais en réfléchissant à cette « perfectibilité «, nous pouvons nous demander, comme Rousseau le fait ici, si elle n’apporte réellement à l’Homme que des avantages ? L’animal, qui ne possède pas cette qualité, reste quant à lui, toujours le même. Mais il est bon de souligner que si l’Homme peut s’améliorer, il peut également régresser. Cette capacité n’est-elle alors pas un facteur important de la détresse humaine ?

«
devient presque impossible de parler.
Et il restera ainsi au même stade que l’animal.
C’est ainsi qu’on
retrouve parfois des « enfants sauvages », qui en l’absence de vie en société et de compagnie
d’humains, est incapable de parler, et se comporte comme un animal.
Il peut également se
perfectionner dans un domaine personnel.
Par exemple, un homme qui s’entraine tous les jours à la
cours e pendant 10 ans, finira par être beaucoup plus rapide et plus endurant que les autres hommes.
Mais il n’est pas doté de ce talent à la naissance, il le développe lui- même et par choix.
L’homme ne
court pas pour chasser, et ne chasse pas pour manger.
Il co urt et chasse par pur plaisir.
Et ceci est
justement rendu possible par cette perfectibilité qui le différencie du reste des animaux.
Rousseau établit donc que l’animal s’en tient à ses capacités innées, alors que l’Homme n’a
de cesse de repousser ses limites pour se perfectionner encore et toujours.
Là où l’animal ne
suit que des règles dictées par la nature, l’Homme voit du plaisir.
Il a subit en effet tant
d’amélioration, que l’homme d’aujourd’hui n’a plus grand -chose à voir avec l’Homme que la
nature a créée en premier lieu.
Ce qu’il apprend par lui- même, l’Homme le transmet.
L’animal utilise parfois des techniques qui nous peuvent nous paraitre semblables à celle de
l’Homme, mais en étudiant celles -ci de plus près, nous réalisons bien vite que ce sont encore
des facultés innées, que l’animal développerait aussi bien seul qu’en groupe, et non des
facultés transmises par les autres animaux de son espèce.
Certains animaux font par
exemple les morts pour éviter une attaque, seulement parce que leur instinc t le leur dicte et
non suite à une réflexion ou à un conseil de leur congénère.
L’Homme se montre donc
capable de s’adapter à certaines situations s’il fait preuve de réflexion, alors que l’animal est
bloqué dans sa conditio n.
L’intérêt de cette amélioration réside essentiellement dans le fait que l’Homme n’est pas
condamné à stagner dans un état prédéfini.
Il peut décider de sa propre évolution, et choisir
d’utiliser, ou non, ses capacités pour améliorer son quotidien.
L’homme a les moyens de
devenir, s’il le souhaite, le meilleur dans un domaine.
Il peut également enrichir sa culture et
sa connaissance, en se basant sur les informations qu’il récolte, ou celle qui ont été
transmise par ses ancêtres.
L’animal ne pourra jamais dé velopper une capacité qui n’est pas
propre à son espèce, et ce même si cette faculté pourrait lui sauver la vie.
D’un autre côté,
Rousseau nous indique que cette capacité a aussi de nombreux inconvénients.
En effet, alors
que l’animal ne peut ni apprendre davantage que ce à quoi il a été programmé, ni en oublier,
l’Homme lui, est tout à fait capable d’oublier ce qu’il a appris.
Ainsi, l’Homme apprend à lire
et à parler au contact de la société, mais certains événements peuvent le faire totalement
régresser.
S’il est victime d’un accident quelconque, il peut très bien oublier la faculté à
parler, ou celle d’écrire, encore plus rapidement qu’il ne l’a acquise.
Dès lors, il se retrouve
inférieur à ses congénères, voire même inférieur à certains animaux.
Rousseau développe alors des exemples démontrant que cette « perfectibilité » n’est pas forcément
bénéfique pour l’Homme.
Il émet même l’hypothèse que cette faculté précise soit responsable de la
plus grande partie du malheur des hommes.
En effet, l’Homme serait peut -être plus heureux en s’en
tenant à ce que la nature lui a fournie.
Cela éviterait par exemple, des différences entre les individus,
qui en viennent à se mépriser pour des raisons parfois incompréhensibles.
L’animal n’est peut -être
pas libre d’évoluer comme il le souhaite, mais il ne mourra jamais pour des raisons aussi futiles
qu’une guerre de religion, ou d’un excès de drogues ou d’alcool.
Cette faculté à s’éloigner de la.
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