explication de texte Kant sur le bonheur comme idéal

« Travail de rédaction Le bonheur selon Kant Selon Kant, le bonheur est un concept si indéterminé que malgré le fait que tout le monde souhaite être heureux, personne ne peut réellement dire ce qu’il désire.

Le bonheur est un état de satisfaction complète, il correspond à un état global universellement recherché.

Ce dernier est souvent présenté comme le but le plus élevé de l’existence, mais personne n’est capable de décrire les conditions exactes permettant de le réaliser.

La notion de bonheur est intimement liée au désir.

Ce dernier représente un souhait irrationnel, obsédant et difficile à satisfaire.

Le désir ne peut être comblé.

En effet, lorsque l’on obtient l’objet souhaité, on cesse de le désirer.

Si le bonheur est un état de satisfaction globale, il semble à première vue tout simplement résulter d’une accumulations de désirs comblés, de la somme des désirs réalisés dont nous pouvons faire l’expérience lors de notre existence.

Nous pouvons ainsi nous poser différentes questions telles que le bonheur surviendrait-il lorsque l’homme a réalisé tous ses désirs ? Et est-ce que le bonheur représente un bien ultime que l’homme peut rechercher ? De plus, quels sont les critères qui nous permettrait d’arriver à un état de bonheur absolu ? Kant nous laisse entendre que le bonheur ne peut pas être atteint réellement puisqu’il est abstrait et indéterminé car il est empirique, c’est-à-dire qu’il est défini par l’expérience de chacun.

Nous le constatons lorsque ce dernier écrit : « Le concept de bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu’a tout homme d’arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et il veut.

».

Toute tentative de définition du bonheur est donc contestable, et cela a pour conséquence qu’il est impossible de savoir comment y accéder. Au premier abord, nous comprenons qu’en tant qu’humain nous sommes des êtres limités et imparfaits donc tout ce qui nous dépasse, nous transcende, tel que le bonheur, ne nous ait pas accessible, puisque, par logique, un être imparfait ne peut accéder à un état de bonheur parfait.

Par la suite, tel que le conçoit Schopenhauer, les éléments du bonheur provenant de l’expérience, et ainsi des désirs, contiennent tout ce qui nous fait souffrir car selon lui le désir mène à la souffrance, donc on ne va pas rechercher à atteindre cet état.

Cependant, tout homme désire être heureux, il est dans la nature humaine de vouloir chercher et atteindre le bonheur. Nous pouvons, dans ce texte de Kant, réaliser deux articulations.

Tout d’abord, des lignes 1 à 6 il s’agit de l’explication du concept de bonheur.

Kant introduit ici son sujet.

Puis, des lignes 6 à 16, il s’agit de la mise en relation des concepts de bonheur et de désir ainsi que la recherche des éléments qui semblerait constituer notre bonheur. Selon Kant, le bonheur représente un état de satisfaction globale, soit un concept parfait.

L’ennui est que personne ne sait véritablement quel est le contenu du bonheur et comment y parvenir, que ce soit pour les autres ou pour lui-même.

Le bonheur reste donc une vague idée, impossible a déterminer.

Nous constatons qu’il y a une impossibilité logique de trouver comment arriver à cet état si parfait.

En effet, si le bonheur représente la satisfaction des désirs, les objets qui constituent le désir sont nécessairement issu de l’expérience empirique.

Mais l’idée de bonheur est par définition un maximum de bien-être présent et futur, c’est donc un absolu.

Or, aucun absolu ne peut se trouver dans le monde empirique.

De plus, de par sa définition, les désirs sont des souhaits ne pouvant être comblé puisque dès que l’on obtient l’objet tant souhaité, on ne le désire plus.

Cette vision s’oppose ainsi à celle du bonheur qui constitue un état caractérisé par sa stabilité et sa durabilité.

Ainsi, l’idée de bonheur et sa réalisation ne se rencontre jamais.

Donc, tel que Kant nous le met en exergue ici, le bonheur ne peut pas être atteint entièrement par les hommes.

En effet, selon lui, puisque les hommes sont des êtres imparfaits et limités, ils ne pourraient pas avoir droit à un état de bonheur totale, qui représente un concept parfait.

Cela signifierait que personne ne peut accéder au bonheur.

Seul les personnes qui posséderaient l’omniscience pourraient y parvenir, puisqu’elles sauraient exactement comment s’y prendre et quoi désirer pour accéder à un état parfait.. »