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explication de texte kant : existe-t-il un maître qui n'a pas besoin d'un maître qui lui est donc supérieur?

Publié le 13/11/2017

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Cet extrait de Kant tiré de Idée d'une histoire universelle du point de vue cosmopolitique à pour thème la politique, voir carrément la possibilité de son existence. Tout d'abord le texte porte sur l'idée suivante: existe-t-il un maître qui n'a pas besoin d'un maître qui lui est donc supérieur? Cela ne semble pas possible étant donné que l'être qui a comme mission de gouverner est forcement un homme et donc celui-ci est affecté par sa nature primaire, c'est à dire son penchant animal mais surtout son égoïsme. De ce point de vue, la possibilité d'un pouvoir juste et égal envers tous semble largement remis en question voir incompatible. Le comportement humain semble donc rendre le pouvoir politique corrompu.Dans la première ligne, Kant pose, de manière saisissante, l'homme comme animalité requérant une maîtrise. Dès le début de l'extrait, dans la première ligne de celui-ci, Kant définit l'humain comme un animal nécessitant à tout prix d'être maîtrisé.Ensuite,dans la fin de ce premier paragraphe l'auteur démontre la complexité humaine due à son double caractère. En effet l'homme est caractérisé comme égoïste mais il est tout de même attiré par une certaine égalité, une certaine universalité.Enfin, dans le deuxième paragraphe de l'extrait nous nous rendons compte de la quasi-insolubilité du problème politique. Non seulement du fait de l'égoïsme de l'homme mais aussi de la similitude du schéma précédent d'un individu à l'autre. Comme vu précédemment un maître est nécessaire pour fonder une société c'est donc ce que nous allons étudier. Effectivement dans ce premier paragraphe Emmanuel Kant introduit premièrement la nécessité que ressentent les hommes à avoir un maître, une personne supérieure à eux ayant pour rôle de les diriger. En d'autre termes ce que l'auteur affirme c'est qu'une sociét&eacu...

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« pour tous les êtres humains sans exception, les maîtres qui la font l'instaure doivent aussi y obéir.

Mais cela est-il respecté? Il s'agit justement de l'objet du second paragraphe. Il ne pourrait donc exister de société qui ne soit structurée de façon hiérarchique, c’est-à-dire, qui ne repose sur une séparation stricte entre gouvernants et gouvernés, dirigeants et dirigés.

Mais cette société sera-t-elle pour autant juste? Non et si nous lisons bien le texte on peut même dire qu’il est impossible qu’aucune société humaine ne puisse jamais parvenir à être véritablement juste.

C’est la seconde partie du texte qui va en développer la raison. Désormais, il faut s’intéresser à l'éventuelle existence de maîtres « justes ».

A première vue cela ne semble pas réel car un homme maître ou non reste un homme et est donc attaché à son caractère animal et égoïste.

De ce fait, un maître aurait lui aussi besoin d'un maître et cela entraînerez donc un cercle vicieux interminable.

C'est pour cela que nous pouvons qualifier le comportement des maîtres d'injuste.

Cela est donc problématique car il faut des personnes qui diriger les autres mais ces gouvernants on quand même au fond d'eux le même égoïsme que ceux qu'ils gouvernent ce qui les amène un jour ou l'autre à abuser de leur pouvoir.

La « justice publique »l...

serait donc quelque chose d'universelle, s'appliquant à toute personne de toute classe dans la société.

Mais cette dernière semble impossible à mettre en place.

" La justice publique" qu'il est impossible d'établir viserait l'institution d'une loi qui s'applique à tous, gouvernants et gouvernés confondus, de la même façon.

Il ressort du texte de Kant un pessimisme anthropologique qui nous conduit à dire que les maîtres, parce qu’ils sont d’abord et avant tout des hommes, abuseront toujours du pouvoir dont-ils disposent.

Ces maîtres auraient donc à leur tour besoin de maîtres qui limitent leur pouvoir et ainsi de suite à l’infini; en voulant instituer un ordre juste nous sommes ainsi conduits dans une régression à l’infini dont il n’est possible de sortir qu’à la condition de renoncer à l'espoir de voir se réaliser une véritable "justice publique ".. probleme universelle Et le problème restera le même quelque soit la forme du régime politique que nous considérons; que nous confions le pouvoir à un seul; le texte fait ici clairement référence à la monarchie, « qu'il le cherche dans une personne unique » même s’il se trouve un monarque suffisamment sage pour ne pas abuser de son pouvoir rien ne nous garantira que son héritier ne sera pas un fou sanguinaire.

Ou que nous confions le pouvoir à quelques uns : " dans un groupe composé d'un certain nombre de personnes choisies à cet effet " ce qui correspond à un régime aristocratique dont le gouvernement représentatif moderne est une des formes.

soit, ces personnes sont cooptées par le groupe lui-même, et, en ce cas, nous avons à faire à la forme pure de l'aristocratie; soit elles sont élues suivant les modalités du suffrage universel, et, en ce cas, nous avons à faire à une forme d'aristocratie qui intègre une composante démocratique, soit un régime mixte.

Dans tous les cas, le problème sera le même; rien ne pourra nous garantir contre les abus de celui ou de ceux qui sont au pouvoir.

Le texte met au contraire en avant un principe de similarité qui veut que les gouvernants seront soumis aux mêmes passions que la masse des gouvernés et que c'est une vue certainement trop idéaliste que de s'imaginer qu'il existerait une classe d'hommes d'une nature supérieure au commun des mortels qui les mettrait à l'abri des tentations que procure le pouvoir.

Il y avait de quoi puiser dans la corruption de la classe politique actuelle un abondant matériau pour illustrer concrètement le pessimisme anthropologique de Kant: son népotisme (le fait de favoriser ses amis en leur octroyant des privilèges), sa corruption(on reçoit des pots-de -vin en échange de l’obtention de marchés publics par ex.), la création d’emplois fictifs etc, les politiques conduites pour favoriser les intérêts particuliers de sa classe sociale etc.

Ainsi, quelque soit la forme du régime politique envisagée, le maître chargé de faire respecter le droit aura toujours tendance à le transgresser pour lui-même et pour ceux de la clique dont il représente les intérêts.

On ne voit dès lors plus comment il serait possible d'éviter, dans quelque société que ce soit, les abus du pouvoir et les injustices qui en. »

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