Explication de texte, Hippias majeur, Platon
Publié le 06/10/2018
Extrait du document
Pourtant, Socrate ensuite affirme que l’étranger entreprendra cette hypothèse et que si par là il se rend ridicule, Socrate le constatera par lui-même, mais il veut néanmoins continuer dans le sens ou l’hypothèse serait émise par l’étranger. Hippias accepte de continuer l’hypothèse et écoute donc Socrate. Celui-ci avance alors que l’étranger pourrait affirmer que dans la sens de la réponse d’Hippias, on pourrait dire qu’une belle cavale est quelque chose de beau puisque Appolon l’a lui-même vanté dans un de ses oracles. Il demande alors à Hippiasquelle réponse pourraient-ils donner a cet étranger, car si une belle cavale est belle c’est alors qu’elle est le beau mais précédemment on avait définit le beau par une belle jeune fille, ceci levant donc une contradiction de la définition du beau ,et donc on ne peut oser soutenir que le beau ne soit pas beau. Hippias ne cherche pas a rétroquer le contre-exemple de Socrate dans la mesure où ici se serait lui qui en deviendrai ridicule, il évoque alors la porté divine de l’exemple de Socrate, et qui ne peut donc pas être contesté.
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comme nous l’avons dit, représente la neutralité, dit qu’il répondrait a cette intérogation par le
fait qu’il existe quelque chose qui donne leur beauté aux choses.
Par là, il rappelle
implicitement sa mise en garde faite au début du texte sur le fait qu’il y a une différence entre
ce qui est estbeau et qu’est-ce que c’est que le beau, et que pour que quelque chose soit
beau, il est nécéssaire d’établir un certain nombre de critère qui peut etre propre a n’importe
qu’elle chose.
Hippias répond alors que par là l’étranger chercherait à démontrer que
l’exemple de la jeune fille est rétorquable dans la mesure ou lui ne trouverait pas ça beau et
qu’alors par là il ne se couvre de ridicule car Hippias lui-même à démontrer aparavant dans
le texte que tout le monde pourrait rendre témoignage que le beau c’est une belle jeune fille.
Il émet donc l’hypothèse que cet étranger ne tentera pas d’entreprendre cette question, de
peur de se couvrir de ridicule.
Pourtant, Socrate ensuite affirme que l’étranger entreprendra cette hypothèse et que si par là
il se rend ridicule, Socrate le constatera par lui-même, mais il veut néanmoins continuer dans
le sens ou l’hypothèse serait émise par l’étranger.
Hippias accepte de continuer l’hypothèse
et écoute donc Socrate.
Celui-ci avance alors que l’étranger pourrait affirmer que dans la
sens de la réponse d’Hippias, on pourrait dire qu’une belle cavale est quelque chose de beau
puisque Appolon l’a lui-même vanté dans un de ses oracles.
Il demande alors à
Hippiasquelle réponse pourraient-ils donner a cet étranger, car si une belle cavale est belle
c’est alors qu’elle est le beau mais précédemment on avait définit le beau par une belle jeune
fille, ceci levant donc une contradiction de la définition du beau ,et donc on ne peut oser
soutenir que le beau ne soit pas beau.
Hippias ne cherche pas a rétroquer le contre-exemple
de Socrate dans la mesure où ici se serait lui qui en deviendrai ridicule, il évoque alors la
porté divine de l’exemple de Socrate, et qui ne peut donc pas être contesté.
Socrate continue avec une deuxième exemple qui est celui d’une belle lyre et interroge
Hippias en lui demandant si c’est n’est pas quelque chose de beau ? Hippias répond alors
que oui sans y ajouter mot.
On pense alors qu’ici Hippias se rend compte de l’erreur de son
résonnement sur la définition du beau.
Socrate fini cet extrait par un troisième exemple celui
d’une belle marmite et le texte se termine sur une interrogation qui demande si celle-ci n’est
pas quelque chose de beau.
On peut donc penser que par là, avec ces exemple qui pourrait
se multiplier a toutes choses auquel on rajouterait l’adjectif «beau» ou «belle», Hippias se
rend compte qu’il s’est mépris a donnerpour définition un exemple ouvert qui est facilement
rétorquable.
En ne rétorquant pas Socrate, Hippias élargi donc sa définition du beau, non
plus a seulement une belle jeune fille mais a toute les choses qui sont dites belle, on peut
donc comprendre par là qu’Hippias s’est bien épris de ne pas répondre à la question qu’est
ce que le beau mais qu’il a plutôt amorcer une réponse a qu’est-ce qui est beau, et n’ayant
pas vu la différence notable entre ces deux questions, sa réponse ne peut convenir à Qu’est-
ce qu’est le beau?
A travers ce texte, on peut penser que Platon veut nous montrer que le beau et ce qui fait
qu’une chose est belle c’est que cette chose répond à des critère définit et que répondre que
ce qui est beau par un exemple est nocif a son jugement car la beauté ne peut etre que
subjective, il est nécéssaire d’avoir une certainte objectivité et universalité dans la defintion
de quelque chose de beau.
Pour conclure, on peut penser que cet extrait de texte de Platon
a pour but de nous démontrer l’importance des mots et de la formulation afin de ne pas se
méprendre dans une réponse qui d’apparence apparait comme satisfaisante mais qui en
réalité n’est pas la réelle réponse demander..
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