Explication de Texte : Hegel, Introduction à l'esthétique.
Publié le 02/11/2011
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Depuis l’antiquité, notamment chez Platon, l’art n’a eu de cesse d’être voué à une analyse de ces aspects et d’une définition conforme comme le veux la nature. L’opinion de certain individu affirme que toute chose peut faire l’objet d’une œuvre artistique, d’une créations artistiques s’il l’on a en quelque sorte une certaine « ouverture d’esprit « et un regard critique. Comme exemple nous pouvons citer l’art contemporain et abstrait, qui à l’époque de l’antiquité pouvait peut être, être considéré comme tous sauf de l’art, alors qu’aujourd’hui ce n’est pas du tout le cas. Mais le monde évolue et nos opinions avec, ainsi que nos pensée.
«
intellectuel, qui doit être lui-même sérieusement considéré.
Une œuvre qui n’a aucun sens est une œuvre sans
intérêt.
On pourrait même se demander si c’est vraiment une œuvre ?
Ainsi, ce sens ne saurait provenir d’une pensée qui envahi rait l’artiste sans qu’il puisse le contrôler – comme le
fait l’inspiration (qui est une forme d’aliénation).
La pensée de l’artiste doit être discipliné (ordonnée, ne serait-
ce que pour être transmise).
Hegel y ajoute la nécessité d’une certaine culture : l’artiste ne crée pas à partir de
rien, il invente des mises en forme à partir de données multiples (mentalité de l’époque, formes acquise dans son
art).
C’est pourquoi à la fin du texte il affirmera que c’est une étude du monde extérieur et du monde intérieur
qui permettra à l’artiste de créer et achever complètement son œuvre d’art.
L’artiste doit connaître les aspects de
la façon de juger de tout individu.
Il doit faire une ét ude de l’être humain.
Et cela ne pourra que l’aider à
accomplir une œuvre parfaite.
Il doit pousser les limites de son ambition.
Ces exigences doivent être équivalente
à la connaissance de l’esprit humain.
Et pour se faire l’étude du monde va permettre de lui ouvrir le chemin, le
génie de l’esprit et de l’âme humaine.
En s’ouvrant au monde l’artiste accepte une collaboration avec le
spectateur.
Il apprend la critique dont le spectateur fait sur le monde et permet donc de lui les représenter.
L’ouvre d’art est une vérité inscrite dans le monde qui nous entoure.
Mais de surcroît l’œuvre n’existe que par son aspect matériel.
La dimension sensible de l’art n’est en rien
secondaire, puisqu’elle donne au contra ire sa réalité de l’œuvre : c’est par sa matière que l’œuvre se manifeste
dans le réel, et s’adresse à nos perceptions.
C’est pourquoi le génie lui-même a besoin de connaissances
techniques.
Peut-être est-ce d’ailleurs le niveau exceptionnel de cette maîtrise qui permet de repérer le génie, en
lui donnant la possibilité de proposer des œuvres dont l’achèvement semble inaugurer un style ou une autre
conception de l’art.
Quel que soit son mode d’acquisition (apprentissage chez un maître réputé pour les classiques ou passage par
l’enseignement des beaux arts), la compét ence technique est nécessaire à l’artiste.
Ainsi, on remarque que le travail sur la matière est d’ailleurs évident dans certains domaines.
Il suffite de
regarder un temple grec ou une cathédrale pour s’apercevoir que leur construction a nécessité l’intervention de
divers techniciens : l’architecte, les maçons, les sculpteu rs, etc., ayant tous une connaissance de ce qu’il possible
d’obtenir de la pierre.
En effet, cet exemple nous permet de s’apercevoir que l’artiste produit son œuvre grâce
l’intervention de sa main.
Par conséquent l’intervention de la main dans l’élaboration de l’œuvre implique une
dextérité qui n’a rien d’inné ou de naturel, même si on constate qu’elle peut être acquise plus aisément ou plus
rapidement par certains individus.
Serait-ce l’œuvre du génie ? Dans les domaines de l’art où la matière est
importante comme présence sensible - telle que l’architectur e, la sculpture, mais aussi la peinture : la pâte
pictural n’est pas la même chez Courbet que chez Vermeer, et ses effets diffèrent en conséquence –
l’apprentissage et l’exercice sont donc les conditions mêmes de l’invention.
Mais en réalité, on constate par le présent texte de Hegel que la dimension « matérielle » est présente dans toute
œuvre.
En effet, la musique élabore une matière sonore.
Avec la poésie, elles semblent moins dépendantes d’un
traitement de la matière ; mais ce n’est là qu’une illusion.
Outre que l’interprète doit acquérir la maîtrise de son
instrument, le compositeur lui-même élabore une matière sonore , et ne peut y parvenir qu’en connaissant les
qualités.
Les relations anciennes entre musique et mathématiques montrent que la définition des notes ou d’une portée
ainsi que leurs combinaisons ne peuvent supporter une pensée sans rigueur.
Pour exemple il faut se réfère à Jean
Sébastien Bach qui est compositeur de l’époque Baroque dont il symbolise aujourd'hui l'apogée, son influence
est majeure et durable dans le développement de la musique occidentale.
C'est un musicien complet qui maîtrise
la facture des instruments, la technique instrumentale, la composition, l'improvisation, la pédagogie, et la gestion
d'une institution musicale.
De plus la musique élabore aussi une matière sonore jusque dans ses versions
contemporaines (musique concrète, électroacoustique, etc.), la musique est la découverte de sons, de leurs
combinaisons et transformations possibles, et de leurs effets sur l’auditeur, ce qui suppose une longue expérience
dans le Domaine.
Par ailleurs il y aussi les arts du lang age eux-mêmes qui ne sont pas immatériels.
Le langage,
qui est très marqué par l’esprit, a aussi une matière : les sons ou phonèmes qui le composent, et qui constituent
un donné à mettre en forme.
D’autre part, la poésie présente des règles de composition qui doivent être apprises.
Ce n’est pas la seule inspiration qui peut faire connaître la structure d’un sonnet, ou les lois de la rime classique.
Mais, même lorsqu’elle s’affranchit des formes classiques, la poésie (par exemple chez Lautréamont) en vient à
inventer une technique autre, jusque dans l’écriture automatique des surréalistes.
Pour illustrer et mieux
comprendre ce principe on peut se référer à Aragon : un pauvre d’esprit ne livre automatiquement que des
niaiseries.
Ensuite il en vient de parler de la littérature.
Celle-ci à la langue pour matière.
De même, Roland Barthes nous
apprend que : le véritable écrivain est celui qui considère la langue comme un matéri au à élaborer (et non comme
un simple outil de transmission).
En effet, il y a certain s manuscrits d’auteurs (Flaubert, Proust…) témoignent
de leur souci concernant l’aspect sonore du texte, la co nstruction des phrases, des paragraphes, des chapitres, etc..
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