Explication de texte: Hegel et la conscience de soi

« c’est grâce à son âme/son esprit, que l’homme doit pouvoir se comprendre, savoir analyser ou expliquer ces émotions, ces sentiments, ce qu’il ressent, pourquoi peut-il dire qu’il est anxieux, calme ou bien triste mais aussi expliquer les changements qu’il a connu dans sa vie, pourquoi est-il devenu ce qu’il est aujourd’hui, quelles décisions ont fait de lui cette personne … Toutes ces émotions et sentiments que l’homme ressent doivent lui permettre de prendre conscience de lui.

L’auto-analyse permet donc à l’individu de comparer ce qu’il a été et ce qu’il est ainsi que les décisions qui lui ont permis d’en arriver là.

Il retrace alors sa vie et en dresse un bilan en y analysant son comportement et en « éclairant » certains de ses ressentis.

Un individu qui cherche à prendre conscience de lui cherche enfaite à se connaître donc à s’observer comme une personne qui se regarde face à un miroir mais intérieurement de façon à pouvoir répondre à différentes questions tel que : qu’est ce qui me caractérise en tant que moi ? Quelles traits de mon caractères ressort ? Pourquoi je ressens tels ou tels émotions dans tels ou tels situations ? C’est en trouvant la réponse à ses questions que l’homme apprend à se connaître et à se « cerner ».

Autre possibilité pour l’homme d’apprendre à se connaître et l’image que les proches ont de notre personne.

S’il devait me caractériser en quelques adjectifs, quels seraient-ils ? Car les personnes qui nous entoure et qui font partis de notre quotidien sont bien évidemment les personnes qui nous connaissent le mieux.

La répétition des termes « se contempler » et « se représenter » montre que l’idée d’Hegel est que la conscience de soi s’acquiert par la pensée qui est enfaite l’essence de l’homme.

Dernière étape de la théorie d’Hegel marquer par « enfin » est la reconnaissance de soi.

L’homme doit se reconnaître dans ce qu’il est et a été mais aussi dans ce que le monde extérieur lui a apporté.

L’homme acquiert donc la conscience de soi « primo » théoriquement et « deuxièmement » à travers la pratique.

Hegel introduit ce deuxième aspect en terminant le côté théorique par « les données qu’il reçoit de l’extérieur ». L’homme a donc besoin de s’analyser dans son esprit mais doit aussi agir sur le monde pour avoir conscience de lui.

« Il y parvient en changeant les choses extérieurs, qu’il marque du sceau de son intériorité », l’homme modifie la nature de par ses connaissances intellectuelles et le résultat obtenu reflète sa personnalité.

L’homme a besoin de « se reconnaître lui-même » dans les choses qui l’entoure pour donner un sens aux choses, à ce qu’il est, à ce qu’il fait.

Par exemple, l’homme a besoin d’aménager son lieu de vie en fonction de ses goûts personnels pour se sentir bien chez lui.

Il va donc chercher à mettre des couleurs qui lui plaisent, un style de meubles particulier … De cette façon, il personnifie sa maison qui lui ressemble et qui reflète une partie de sa personnalité, de ses goûts.

En quelque sorte il « humanise » ce qui l’entoure et qui fait son quotidien pour son épanouissement personnel.

Il va chercher à s’approprier le monde extérieur et ce qui l’entoure ce que l’auteur juge « farouchement étranger », l’homme va enfaite chercher à l’humaniser, à le mettre à son goût ce qui va lui procurer une sensation de bien-être.

L’individu va « jouir des choses que parce qu’il y retrouve une forme extérieur de sa propre réalité » c’est-à-dire que l’homme va être satisfait de lui et que les choses qu’il a modifié lui ressemble donc on peut dire que les activités de l’homme sur le monde reflète ce que l’homme lui-même a dans son esprit.

A travers ces activités pratiques l’homme prend donc conscience de sa pensée, de son essence : Il est esprit parce qu’en modifiant les choses. »